
<p>Dans les Laurentides, trois projets sont touchés : une école primaire à Sainte-Sophie, une à Mirabel (secteur Saint-Canut/Saint-Colomban) et une à Lachute.</p>



<p>Selon Esther Chouinard, responsable des relations de presse au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, les ministères et organismes doivent respecter les enveloppes budgétaires de l’exercice financier 2024-2025, notamment en ce qui concerne les dépenses et les investissements.</p>



<p>« Afin d’assurer le respect de cette demande, des efforts ont été demandés au ministère de l’Éducation, incluant le réseau scolaire. Chaque organisme doit contribuer à l’effort budgétaire en fonction de ses besoins locaux et des priorités de son milieu. Nous rappelons qu’il est essentiel de préserver les services directs aux élèves », a-t-elle précisé.</p>



<p>Ces projets, bien qu’ajustés dans leur rythme d’avancement, demeurent prévus à terme. Les détails concernant leur reprise seront communiqués ultérieurement, en fonction de la situation financière et de la capacité de payer des contribuables.</p>



<h2>Investissements dans le parc immobilier scolaire</h2>



<p>Depuis 2018, 106 nouvelles écoles ont été mises en service, incluant 25 pour la rentrée 2024. Une vingtaine supplémentaire est planifiée pour 2025. Par ailleurs, Mme Chouinard souligne que le gouvernement priorise également l’amélioration et la rénovation des établissements existants. Les investissements prévus dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) augmentent régulièrement, passant de 9 G$ en 2018 à 22,7 G$ en 2024.</p>



<p>Cette hausse se poursuit pour le cycle 2024-2034, avec 15,8 G$ prévus, contre 14,5 G$ pour le cycle 2023-2033. Ces efforts traduisent la volonté du gouvernement de maintenir un parc immobilier scolaire adapté et moderne.</p>


Façade de l'école secondaire Le Flambeau à Saint-Jérôme, en hiver


<p>Lors d’une inspection effectuée le 10 janvier dernier et d’un avis transmis par huissier le 14 janvier 2025, plusieurs faits ont été constatés, notamment que l’entreposage extérieur de vêtements et de bottes, ce qui est prohibé.</p>



<p>Dans cette même lettre, il lui était demandé de nettoyer complètement le terrain, de déplacer les articles dans un endroit prévu à cet effet, et de cesser tout entreposage contrevenant aux règlements municipaux. Il devait se conformer dans un délai de sept jours, faute de quoi la Ville entreprendrait les procédures légales appropriées.</p>



<h2>Obligé de démanteler</h2>



<p>En conséquence, Yannick a procédé au démantèlement de son installation et a remis la majorité des dons à des organismes qui redistribuent directement les vêtements, plutôt que de les revendre. Il a conservé une vingtaine de sacs pour continuer à venir en aide à des personnes éloignées, vivant dans des bois, sous des ponts, ou dans d’autres lieux qu’il connaît bien.</p>



<p>Yannick avait installé devant chez lui un « rack » avec un panneau indiquant : « Tu as froid, prends-le. Tu as chaud, donne-le. » <a href="https://journalinfoslaurentides.com/actualites/rack-a-yannick-les-plaintes-saccumulaient-explique-la-ville" target="_blank" rel="noreferrer noopener">L’an dernier, la Ville de Saint-Jérôme avait déjà ordonné son démantèlement</a>, sous peine d’amendes de 900 $ par jour. Malgré ces menaces, Yannick avait remis en place son fameux « rack » pour les temps froids.</p>



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="853" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/01/img_9358-1-853x640.jpg" alt="" class="wp-image-18852" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/01/img_9358-1-853x640.jpg 853w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/01/img_9358-1-291x218.jpg 291w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/01/img_9358-1-768x576.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2025/01/img_9358-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 853px) 100vw, 853px" /><figcaption>Yannick Perron a démantelé sont &#8220;Rack&#8221;.<br>Crédit photo&nbsp;: Marie Pier Lafleur</figcaption></figure>



<p></p>



<p>« J’avais fait une promesse à certaines personnes que ce serait disponible pour Noël, j’ai respecté ma promesse. Malheureusement, je ne peux pas continuer à cause de la Ville. C’est vraiment décevant », déplore-t-il.</p>



<p>Avec cette initiative, Yannick invitait les gens à donner des vêtements chauds qu’il redistribuait aux personnes en situation d’itinérance. Ce projet favorisait aussi le contact humain et contribuait à démystifier les préjugés envers les personnes dans le besoin.</p>



<h2>&#8220;On se revoit l&#8217;année prochaine&#8221;, Yannick Perron</h2>



<p>Ce kiosque, qui offrait des vêtements gratuits à toute heure du jour et de la nuit, était toujours propre, selon Yannick. « Les gens prennent ça à cœur », ajoute-t-il, visiblement très déçu.</p>



<p>Rappelons que lors de <a href="https://journalinfoslaurentides.com/actualites/debats-et-desordre-au-conseil-municipal-de-saint-jerome" target="_blank" rel="noreferrer noopener">la séance du conseil municipal du 20 février 2024,</a> des citoyens furieux avaient exprimé leur mécontentement avec une telle intensité que le maire avait dû quitter la salle à deux reprises, et des policiers avaient raccompagné certains élus jusqu’à leur voiture. Ces citoyens récidiveront-ils cette année?</p>



<p>« On se revoit l’année prochaine! » conclut Yannick Perron.</p>



<h2><strong>La Ville de Saint-Jérôme s&#8217;explique</strong></h2>



<p>La ville de Saint-Jérôme donne les raisons qui les ont poussés à demander à Yannick Perron de démanteler son installation.&nbsp;Marie-Ève Proulx, directrice adjointe du service des communications et des relations avec les citoyens à la Ville de Saint-Jérôme, a répondu à nos questions par courriel.</p>



<p>Mme Proulx explique&nbsp;que M. Perron n’a pas reçu de constat d’infraction, mais plutôt deux avis pour l’aviser que son installation contrevient à la réglementation municipale en matière d’empiétement sur l’emprise publique, d’entreposage et d’affichage, avec un délai pour corriger la situation.</p>



<p>En effet, l’entreposage de vêtements, d’objets ou de matières sur l’emprise publique ou encore en façade de la propriété est interdit sur le territoire de la ville de Saint-Jérôme. La réglementation s’applique à tous et constitue une mesure de protection des intérêts collectifs et de l’ordre public. Il serait en effet impensable de permettre un tel usage qui, en plus de présenter un risque en matière de sécurité, peut être insalubre et constitue une nuisance pour les résidents du secteur. La Ville a d’ailleurs reçu de nombreuses plaintes du voisinage quant à cette installation, et il est de son devoir de répondre aux citoyens lorsqu’une infraction à la réglementation est constatée.</p>



<p>Cela dit, M.&nbsp;Perron et tous les citoyens qui souhaitent aider les gens dans le besoin peuvent facilement faire des dons aux organismes communautaires qui s’assureront de bien encadrer la distribution de vêtements. Deux services de distribution de vêtements sont d’ailleurs offerts à La Hutte et à l’église Sainte-Paule. Ils sont d’ailleurs voisins immédiats de l’endroit où se trouvait l’installation de M.&nbsp;Perron. Les personnes en situation d’itinérance ont ainsi accès à un service de qualité et supervisé qui offre des vêtements propres et en bon état à ceux qui en ont besoin.</p>



<p></p>


Le « Rack à Yannick » démantelé par obligation


<p>Cet événement s’inscrit dans un contexte de modernisation des infrastructures scolaires, avec des investissements majeurs pour offrir des environnements plus lumineux, collaboratifs et adaptés aux besoins des élèves.</p>



<h2>Écoles nouvelle génération</h2>



<p>Selon Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, ces écoles de nouvelle génération représentent le futur. « On y retrouve plus d’espace par élève et c’est beaucoup plus lumineux. Il y a du bois et de l’aluminium, des produits du Québec. Il y a des espaces où les élèves peuvent travailler ensemble, ce sont des espaces collaboratifs. Ces écoles sont des endroits magnifiques », déclare M. Drainville.</p>



<p>« C’est une grande fierté d’inaugurer une nouvelle école comme celle-là. » – Bernard Drainville</p>



<h2>Les investissements et défis de croissance</h2>



<p>M. Drainville mentionne également que cette année, en 2024-2025, ce sont 25 écoles qui seront inaugurées, tant secondaires que primaires. Puis, l’an prochain, ce sera une vingtaine. Depuis 2018, une centaine d’écoles ont été inaugurées.</p>



<p>« On investit comme jamais pour construire des nouvelles écoles, agrandir et rénover. Parce que la date de construction moyenne d’une école au Québec, c’est l’année de l’Expo, 1967. », explique M. Drainville.</p>



<p>Les Laurentides, notamment, ont connu la plus forte croissance démographique au Québec. Il y a donc beaucoup de projets soumis dans cette région. « Une fois les besoins reconnus, ils doivent être priorisés par des experts du ministère puisqu’elles ne peuvent pas toutes être construites en même temps », ajoute-t-il.</p>



<h2>La pénurie de main-d’œuvre</h2>



<p>Bien qu’on puisse s’imaginer que l’ouverture de nouvelles écoles pourrait aggraver la pénurie de main-d’œuvre, M. Drainville est convaincu du contraire. Selon lui, ces nouvelles infrastructures attirent les enseignants et le personnel.</p>



<p>« Quand tu construis une belle école comme ça, tu envoies un signal de valorisation de l’éducation, un signal positif. », explique-t-il.</p>



<p>L’an passé, 89 000 postes étaient à combler à la rentrée. Cette année, ce chiffre a grimpé à 100 000, mais 97 % des postes ont tout de même été pourvus. « C’est un fait que l’enjeu de la pénurie demeure, pas seulement pour les enseignants, mais aussi pour le personnel scolaire en général. Plus on va construire de nouvelles écoles, plus les gens vont être attirés », souligne-t-il avec optimisme.</p>



<p>Youri Chassin, député de Saint-Jérôme, partage cette vision. Il estime que ces initiatives pourraient encourager davantage de jeunes à choisir une carrière dans l’éducation, contribuant ainsi à une impulsion collective.</p>



<p>« Derrière ce bâtiment, il y a une réelle intention. On travaille tous pour les élèves, pour leur avenir, mais aussi collectivement comme société. » – Youri Chassin</p>



<h2>Pourquoi Le Flambeau ?</h2>



<p>En complément, Sophie Proulx, directrice de l&#8217;école Le Flambeau, a expliqué l’origine du nom de l&#8217;établissement scolaire. Le choix a été fait par un comité temporaire qui a consulté la population, les futurs élèves, les parents et les organismes, recueillant près de 558 suggestions.</p>



<p>« D’abord, on s’inspire de la lumière, de la guidance d’un flambeau. Donc, le flambeau va guider nos élèves, nos actions ainsi que le personnel. L’école secondaire est un passage vers le monde adulte, donc on transmet le flambeau de génération en génération. Ce qu’il y a de plus beau avec un flambeau, c’est qu’il peut s’éteindre et se rallumer, grâce au personnel, aux parents et à la communauté. » <br>– Sophie Proulx</p>


Coupure de ruban officielle lors de l'inauguration de l'école secondaire Le Flambeau à Saint-Jérôme

Projets de construction d’écoles suspendus dans les Laurentides

Investissements dans le parc immobilier scolaire