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Rapport annuel 2018 du BIPA:quelque 759 000 $ de dépenses évitées

«Nous avons mis toute notre rigueur et nos efforts à recueillir des faits qui permettront éventuellement à la Ville de Saint-Jérôme d’entamer des poursuites judiciaires», souligne Jacques Duchesneau.
Photo Claude Cormier

Rapport annuel 2018 du BIPA:quelque 759 000 $ de dépenses évitées

Publié le 26/03/2019

Dans un rapport annuel 2018 qu’on considère «des plus satisfaisants», le Bureau de l’intégrité professionnelle et administrative (BIPA) présente un bilan de quelque 759 000 $ de dépenses évitées, 140 informateurs, 118 nouveaux signalements (32,2 % reliés à des actes contraires à l’éthique), 17 enquêtes en cours et 21 complétées.

«Nous avons mis toute notre rigueur et nos efforts à recueillir des faits qui permettront éventuellement à la Ville de Saint-Jérôme d’entamer des poursuites judiciaires. Nous avons enquêté de façon à ne pas interférer avec les démarches de l’UPAC, avec qui nous avons collaboré. S’il y a des accusations criminelles qui sont portées dans le futur, nous serons prêts à renforcer le pouvoir d’action de la Ville dans ses poursuites civiles. Cela vient confirmer le rôle essentiel du BIPA comme rouage pour rendre l’intégrité payante et dominante»,commente l’inspecteur général de la Ville de Saint-Jérôme, Jacques Duchesneau.

Consolider les moyens de détection

À sa deuxième année d’activité, le BIPA, nous dit-on, «a intensifié ses enquêtes, accéléré ses rencontres avec des témoins et consolidé ses moyens de détection d’actes répréhensibles».

On s’est également consacré à «corroborer des faits et à recueillir des éléments de preuve».

Question argent, en 2017 et 2018, le BIPA a enregistré des dépenses totales de 1 679 641 $, mais a permis de «dégager au moins 2 039 000 $ en récupération de sommes injustement payées ou de pertes évitées».

Pour M. Duchesneau, il faut regarder au-delà de l’argent que l’instance coûte et ce qu’elle rapporte.

«Je ne répéterai jamais assez que la raison d’être du BIPA est qualitative avant d’être quantitative. L’important n’est pas tant de savoir combien rapporte notre unité d’enquête. C’est plutôt d’estimer combien la Ville de Saint-Jérôme devrait payer en extras et gonflements de prix si le BIPA n’existait pas.»

 

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