Les automobilistes qui espéraient des correctifs, cet été, à la chaussée (régulièrement et fortement endommagée) de la rue Gauthier à Saint-Jérôme devront prendre leur mal en patience et attendre, probablement, jusqu’à l’été 2022.
C’est la réponse qu’a faite la mairesse Janice Bélair-Rolland à une citoyenne qui l’interrogeait, à cet égard, lors de la période de questions de l’assemblée mensuelle de mardi dernier, en disant que ça se ferait « assurément »l’année prochaine.
C’est aussi ce que la mairesse a répondu au Journal Infos Laurentidesqui lui demandait jeudi matin pourquoi, dans la situation (de la piètre qualité de la chaussée mais également en raison du trafic généré sur cette artère par la présence du Costco à l’extrémité sud, mais également celui anticipé avec le méga projet d’appartements en cours de construction sur les anciens terrains de la compagnie, coin Gauthier et Castonguay).
Mme Bélair-Rolland a dit que les autorités (et les fonctionnaires qui les ont conseillées) ont fait des choix ; dont celui de privilégier, entre autres, le boulevard J.-F.-Kennedy qui longe l’autoroute 15 et qui, lui aussi, se trouve dans un piteux état.
Pas en même temps
En outre, précision apportée dans le dossier par le directeur général Yvan Patenaude, il aurait été impensable de procéder à des travaux sur la rue Gauthier à l’été 2021 alors que l’on refera le pavage de la rue De Martigny entre le boulevard Mgr Dubois et la rue Saint-Georges.
Tout simplement parce que la rue Gauthier est ciblée comme voie de transition pendant les travaux sur De Martigny.
Écoquartier
Dossier chaud s’il en est un, on en serait à l’étape de recevoir le plan d’aménagement des promoteurs dans le dossier de l’écoquartier.
Interrogée à savoir quand on anticipe recevoir les documents qui feront les frais d’une consultation publique, par la suite, la mairesse dit croire que ce serait probablement tard à l’automne, sinon au début de l’hiver.
Festivités
Par ailleurs, en raison des décisions annoncées la semaine dernière par le Gouvernement Legault sur le plan de déconfinement pour la saison estivale qui vient, des équipes d’employés de la Ville de Saint-Jérôme seraient à pied-d’oeuvre pour préparer la tenue de certaines festivités dans le centre-ville de Saint-Jérôme.
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, certaines activités se tiendraient sur la Place des festivités comme au cours des dernières années, mais également aux abords de la rivière du Nord.
Les détails sont à venir.
Police
Dans un autre ordre d’idée, il faudra voir si des développements sont à venir cette semaine dans le dossier du financement de la police de Saint-Jérôme.
Interrogée sur la question par le Journal, la mairesse Bélair-Rolland dit attendre les annonces qui pourraient être faites (probablement cette semaine, pense-t-on) par la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, qui a enclenché il y a plus d’un an une vaste consultation sur la police au Québec.
Un dossier à suivre.

En rémission d’un cancer, la Jérômienne Samyra Duchesne (15 ans) servira de motivation pour les cyclistes qui prendront part à la 25eédition du Tour CIBC Charles-Bruneau, au début juillet.
Si le défi est de taille pour les cyclistes, imaginez ce que ça a pu être pour Samyra qui n’a pas volé le titre d’« héroïne » que lui ont octroyé les organisateurs de l’événement, pour la portion qui part de Bromont (voir plus bas).
À la loterie du cancer
Pour tout dire, l’étudiante de 4esecondaire à l’école Cap-Jeunesse du secteur Saint-Antoine revient de loin.
Aujourd’hui, pleine d’entrain et aux multiples passions, Samyra adore le patinage artistique, la peinture sur toile et le scrapbooking.
N’empêche qu’en 2019, on lui a diagnostiqué un sarcome d’Ewing, une forme de cancer des os.
« On peut dire que j’ai gagné à la loterie du cancer, car le sarcome d’Ewing est une tumeur rare qui affecte seulement trois personnes sur un million par an. J’ai pris cela très durement au début, mais je savais que ça ne servait à rien de m’attarder sur le mauvais côté des choses. Je savais au fond de moi que je devais rester positive»confie-t-elle.
Traitements et opération
Exemple de courage s’il en un, Samyra Duchesne, comme tous les gens (jeunes et vieux) qui se battent contre le cancer, ne l’a pas eu facile.
Probablement pour que ça puisse servir d’inspiration pour d’autres, elle raconte son histoire sur le site Web de l’événement.
« Avant de commencer les traitements de chimiothérapie, j’ai subi une première intervention chirurgicale pour installer un PAC. C’est un petit boîtier avec un cathéter que l’on a placé sous ma peau afin que je puisse recevoir des doses de médicaments par voie intraveineuse. Par la suite, j’ai visité le Centre de cancérologie Charles-Bruneau pendant trois mois pour recevoir de la chimio. J’ai seulement eu une semaine de pause avant de me faire opérer. On devait retirer mon humérus pour le remplacer par mon péroné (os derrière le tibia dans la jambe), qui lui était en pleine santé. L’opération a duré plus de onze heures, mais les chirurgiens ont réussi à enlever toutes les traces de cancer. Ils ont également installé des plaques et des vis pour fixer mon péroné à mon épaule et à mon coude. Après cette opération, j’ai repris la chimiothérapie pendant quatre mois et, grâce au succès de l’opération, j’ai pu éviter une trentaine de traitements de radiothérapie.
J’ai aussi porté un atèle pendant cinq mois pour protéger mon bras et permettre à mon os de se solidifier. Je devais la porter en tout temps, même pour dormir et me laver. C’était assez désagréable, disons. Ensuite, j’ai commencé des exercices de physiothérapie pour réapprendre à mon bras à bouger. C’était difficile au début puisque mes muscles s’étaient atrophiés à force de rester immobiles, mais la réadaptation a bien fonctionné; je suis maintenant capable de faire presque tout ce que je veux avec mon bras. Cependant, je ne peux plus le déplier complètement. Quand j’aurai fini de grandir, on pourra peut-être corriger cela avec une opération ».
Le Tour
Annulé l’année dernière en raison de la pandémie, le Tour CIBC Charles-Bruneau est de retour cette année avec deux formules différentes.
D’abord : tenue le 9 juilllet et affichant déjà complet, la formule « Une cause, un parcours » est une boucle de 140 km à parcourir qui fera cette année le tour de la Montérégie. En raison de la pandémie, les départs se feront en petits pelotons à partir de trois villes différentes : Rougemont, Bromont et Saint- Hyacinthe.
Aussi, le parcours de la Découverte, plus accessible par ses distances (50 ou 80 km) se fera dans la région de Boucherville. Si les mesures sanitaires en vigueur ne permettent pas la tenue physique de l’événement, tous les participants seront invités à relever le défi à distance et de façon autonome.
Tout au long de l’événement, chaque cycliste est symboliquement jumelé à un enfant qui est atteint ou en rémission d’un cancer. Ainsi, chaque cycliste porte fièrement près du cœur un macaron avec la photo de l’enfant qu’il aura l’occasion de rencontrer durant l’événement. En tout, 40 enfants sont jumelés, et parmi ceux-ci, quatre sont héros de parcours, dont Samyra.
Une nouveauté, cette année : « Une cause, mon parcours », du 3 au 9 juillet 2021. 
Il est maintenant possible de s’inscrire au Tour CIBC partout au Québec et de réaliser de façon autonome un parcours dans sa région durant la semaine du Tour, soit du 3 au 9 juillet 2021. Cette initiative permet de rouler la distance voulue tout en se fixant un objectif de collecte de fonds de 500 $.
Plus d’informations au <a href="https://www.tourccb.ca/">tourccb.ca</a>
&nbsp;
&nbsp;

En rémission, elle s’implique pour le Tour CIBC Charles-Bruneau : « Je savais que je devais rester positive»-Samyra Duchesne

Au rythme où vont les choses, on se dit que la Ville de Saint-Jérôme mérite de plus en plus les mesures de déconfinement qu’entend mettre graduellement de l’avant le Gouvernement Legault.
Comme nous le soulignions dans notre plus récente édition, ça va de mieux en mieux dans la capitale des Laurentides, comme en témoigne le bilan affiché par le CISSS au 20 mai dernier.
Au 13 mai on dénombrait 39 cas actifs à Saint-Jérôme. Une semaine plus tard, on en était à 24.
À ce niveau, Saint-Jérôme a cédé le pas
à Blainville qui domine avec 32 cas. Après Saint-Jérôme, vient Mirabel avec 22 cas actifs, Saint-Eustache avec 21, Boisbriand à 19 et Sainte-Thérèse à 17.
Comment s’étonner dans un tel contexte que la MRC Thérèse- De Blainville se retrouve au premier rang avec 101 cas actifs (similaire au 102 de la semaine précédente), bien loin devant les 33 de la MRC de la Rivière-du-Nord, les 28 de la MRC de Deux-Montagnes et les 22 dans la MRC de Mirabel (une ville, une MRC) ?
Cumulatif
Au cumulatif depuis le début de la pandémie, il y a plus d’un an, on dénombre 2 905 cas à Saint-Jérôme.
Suivent dans l’ordre Blainville avec 2 196 cas, Mirabel avec 1 983, Saint-Eustache avec 1 842, Sainte-Thérèse avec 1 196 et Boisbriand à 1 146.
C’est encore la MRC Thérèse-de Blainville qui arrive au premier rang avec 6 515 cas cumulés, près de 2 000 cas de plus que la MRC de la Rivière-du-Nord à 4 560. Arrivent ensuite, la MRC de Deux-Montagnes à 3 562 et la MRC de Mirabel (disions-nous) à 1 983.
Rivière-du-Nord 
Les 24 cas actifs de Saint-Jérôme représentent quelque 72 % des 33 cas  répertoriés au sein de la MRC de la Rivière-du-Nord.
Sainte-Sophie (542 cas au cumulatif) en présentait 3 la semaine précédente, on en était à 7 jeudi dernier. Saint-Colomban (538) et Saint-Hippolyte (236) ont un cas actif chacun. (Saint-Hippolyte était à 11 au 13 mai).
Prévost (339) n’affichait, pour sa part, aucun cas actif.
&nbsp;
&nbsp;

Réfection de la rue Gauthier : il faudrait attendre à l’été 2022