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Remboursement des billets d’avion: «Le temps est venu pour un changement de cap!»-Rhéal Fortin

Photo Claude Cormier, archives
«Si le service n’est pas rendu, il doit y avoir un remboursement» considère Rhéal Fortin.

Remboursement des billets d’avion: «Le temps est venu pour un changement de cap!»-Rhéal Fortin

Publié le 04/11/2020

«Si le service n’est pas rendu, il doit y avoir un remboursement. Ça ne peut pas être plus clair que ça. Marc Garneau doit cesser de se cacher derrière l’Office des transports du Canada qui s’est lui-même rétracté quant au droit des compagnies aériennes de ne pas rembourser leurs clients»considère Rhéal Fortin.

On aura compris que le député de Rivière-du-Nord réagit ainsi au refus du ministre Marc Garneau d’exiger des compagnies aériennes de rembourser les citoyens qui, après avoir réserver un billet, n’ont pu faire un voyage à l’étranger en raison de la pandémie.

«Pas d’ambiguïté»

Les propos du député Fortin trouvent écho dans ceux de son collègue Xavier Barsalou-Duval pour qui «il n’y a pas d’ambiguïté et il n’y a jamais eu d’ambiguïté quant au droit des passagers à obtenir un remboursement pour les vols annulés. La seule ambiguïté qui a existé est celle que le ministre des Transports a maladroitement tenté de créer et d’entretenir malgré le fait qu’elle n’était basée sur absolument aucune règle de droit».

Le Bloc Québécois, d’ailleurs, a déposé un projet de loi concernant l’exigence pour les compagnies aériennes de rembourser leurs clients lorsque le service n’est pas rendu.

Alors qu’à titre de porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transports, d’Infrastructures et de Collectivités, M.Barsalou‑Duval a également déposé une pétition initiée en partenariat avec Option Consommateur et ayant recueilli près de 33 000 signatures en ce sens.

«Immobilisme total»

Par ailleurs, les bloquistes prennent également parti pour l’industrie aérospatial (importante, notamment, dans les Laurentides) qui connaît actuellement des moments difficiles.

«De tous les pays qui ont une industrie aérospatiale digne de ce nom, le Canada est le seul à n’avoir pas de politique pour en soutenir le développement et assurer sa survie. Avec la pandémie qui frappe le secteur, il est plus urgent que jamais de corriger cela. Les avions sont cloués au sol, les activités d’entretien sont limitées au minimum et la demande pour les pièces s’est effondrée»de faire remarquer Rhéal Fortin; ajoutant du même souffle qu’«au Canada, c’est l’immobilisme total. Justin Trudeau préfère laisser les milliers d’emplois de l’industrie dans un état précaire et incite plutôt les compagnies aériennes à prendre en otage l’argent des consommateurs pour se maintenir à flot. Après sept mois d’inaction des libéraux, le temps est venu pour un changement de cap!»