L’actuel maire de Saint-Colomban, Xavier-Antoine Lalande, sollicitera un renouvellement de mandat le 7 novembre prochain, à la tête d’Ensemble Saint-Colomban.
Le principal intéressé est devenu officiellement candidat de la formation politique à la fin du mois dernier dans le cadre d’une assemblée générale annuelle en virtuel.
Majoritairement féminine
Xavier-Antoine Lalande se présentera devant l’électorat avec une équipe, majoritairement féminine, de huit candidats.
Au quatre conseillères actuelles (Christiane Wilson, Isabel Lapointe, Sandra Mercier et Danielle Deraiche) qui sollicitent un renouvellement de mandat s’ajoutent (a indiqué le parti par voie de communiqué de presse le 7 mai dernier) les candidatures de Valérie Gravel, Ayla Scriven et Jessica Raby-Beaulieu.
« Ces femmes représentent Saint-Colomban actuellement. Elles ont une expérience professionnelle riche et diversifiée, sont appréciées dans leur quartier et se sont engagées pour les autres bien avant la perspective d’en faire une profession. Elles savent déjà ce qu’est de représenter les gens, une qualité primordiale. Je me réjouis aussi de constater que leur intérêt est né parce que nous avons prouvé que de s’investir pour le bien de sa communauté était possible, salutaire et générateur de changements»a commenté le chef d’Ensemble Saint-Colomban.
Le conseiller Étienne Urbain est également de retour sur les rangs.
Programme
Quant aux engagements que l’équipe de Xavier-Antoine Lalande entend mettre de l’avant (selon ce que nous disent les dirigeants du parti par voie de communiqué de presse) : « au cours des prochaines semaines, le parti Ensemble Saint-Colomban organisera des consultations auprès de ses membres afin de construire son programme électoral. Par l’entremise d’une plateforme numérique, le parti entamera des discussions afin de déterminer des orientations qui répondent aux besoins de la population ».
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MATHIEU LOCAS
Le nouvel écocentre de Saint-Jérôme devrait ouvrir le 25 mai. J’ai bien dit devrait. Au moment d’écrire ces lignes, il reste une dizaine de détails à régler. La plupart concernent l’électricité et la signalisation.
Il devait d’abord ouvrir à l’automne, puis en avril dernier. Conséquence, les dépotoirs à ciel ouvert se multiplient et les organismes communautaires, qui amassent des vêtements dans des cloches, se retrouvent avec les poubelles des citoyens.
Parlez-en à Chantal Desrosiers, directrice générale d’Entraide diabétique du Québec situé à Saint-Jérôme. Sans écocentre et sans vente de garage, en raison de la pandémie, elle se retrouve avec des meubles, matelas, poussettes, pneus et même des toilettes dans ou autour de ses cloches à vêtements. Elle doit payer pour s’en débarrasser.
Il faut se rappeler que Saint-Jérôme n’est pas maître d’œuvre de son écocentre. La Ville est associée avec Prévost, Sainte-Sophie et Saint-Hippolyte. Saint-Colomban a quitté le navire y’a quelques années. Pour être poli, le maire Xavier-Antoine Lalande n’aimait pas trop la dynamique. Sa ville a mis sur pied son propre écocentre, une décision qui se veut le prélude à l’arrivée, sous peu, d’un centre d’entraide adjacent au garage municipal.
Je ne comprends toujours pas pourquoi Saint-Jérôme ne gère pas son propre écocentre, surtout que politiquement la gestion des matières résiduelles est devenue un enjeu. C’était correct en 2005 de sous-traiter auprès d’un organisme à but non lucratif. Mais plus maintenant. Développement durable Rivière du Nord et la MRC ne rendent pas des comptes à la population. Quelques mois de plus à construire un écocentre, y’a rien là. Ce ne sont pas eux qui ont leur numéro de téléphone sur le site Web de la Ville mais les plutôt les élus.  Les plans de l’écocentre sont complétés depuis plusieurs mois. J’ai peine à comprendre pourquoi le gestionnaire du projet n’a pas encore reçu les panneaux de signalisation. Laissez-faire la Covid comme raison svp.
J’ai visité quelques écocentres dans le passé. On ne réinvente pas les springs après les sauterelles. Une cabane et une guérite à l’entrée et une porte pour sortir. Des employés pour diriger les véhicules, une balance, des abris pour certaines matières et des conteneurs pour les matières. Sans oublier égout, aqueduc et électricité.
Autre aspect surprenant est l’idée de ne pas ouvrir temporairement un écocentre, tôt ce printemps, sur le territoire de Saint-Jérôme. Ça démontre, à mon avis, l’absence de sensibilité d’une MRC à servir la population.
-Pourquoi ouvrir un écocentre temporaire, me dira-on, on devra faire le travail en double?
Ben présentement, Saint-Jérôme et les OBNL qui se tapent le travail en double et ce n’est pas leur job.
Autres sujets
-Tout indique que l’ancien président de Vision Saint-Jérôme Louis-Philippe Beaulieu sera candidat indépendant dans le quartier Saint-Pierre, celui occupé au cours des huit dernières années par son père Benoit Beaulieu. Il a démontré de l’intérêt pour endosser les couleurs du parti mais son téléphone ne sonne pas. Quand je vous disais que le recrutement tourne au ralenti chez Vision, en voilà un exemple. Hâte de voir si, comme plusieurs candidats identifiés jusqu’ici, son premier commentaire sera sur le dossier du Lac-Jérôme ou lui, il va parler des enjeux de son quartier.
-Le directeur général adjoint à Saint-Jérôme Jean-Pierre Aubin a démissionné la semaine dernière. Embauché l’an dernier, il ne semblait pas heureux au sein de l’organisation. En fait, il quitte «parce qu’il ne peut réaliser ce pourquoi il a été embauché». Ce départ en a surpris plusieurs à l’hôtel de ville. Au cours de la prochaine année, la Ville devra donc embaucher un DG et un DGA.
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Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail

L’écocentre enfin

À compter de la saison 2021-2022, les jeunes hockeyeurs de Saint-Hippolyte évolueront à Mirabel, en vertu d’un protocole d’entente à être bientôt signé entre les autorités de Saint-Hippolyte et celles de la Ville de Mirabel, ainsi que les responsables de l’Association du hockey mineur de Mirabel.
« Je suis tellement content (de cette entente) » s’est exclamé le maire Bruno Laroche, mardi soir dernier alors qu’une résolution en ce sens a été votée en assemblée publique.
« Nous sommes privilégiés de pouvoir signer cette entente »devait-il ajouter.
Le maire parlant alors de « plusieurs années »  de travail et de « patience »de la part de « parents incroyables ».
50 % de moins
Il faut dire que non seulement la municipalité de Saint-Hippolyte déboursera 50 % des frais d’inscription annuelle jusqu’à concurrence de 750 $, mais on vient ainsi de permettre (comme l’exprimera le conseiller Patrice Goyer) aux parents de diminuer le nombre d’heures de voyagement pour offrir à leur progéniture l’occasion de jouer au hockey.
Car il faut préciser qu’au cours des dernières années, les jeunes (et leurs parents) devaient se rendre à Lachute et Saint-Lin-des-Laurentides pour pratiquer leur sport favori.
Alors qu’à compter de la saison prochaine, ils seront accueillis dans un aréna de Saint-Canut.
Le conseiller Goyer parle de « 50 % »de moins, quant à la distance à parcourir, dorénavant.
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Saint-Colomban : Xavier-Antoine Lalande sollicitera un nouveau mandat