« Nous sommes très heureux de contribuer à ce projet de conservation de l’environnement. Dès que le projet nous a été présenté, le conseil municipal a été favorable à cette initiative. Nous espérons que d’autres projets de la sorte verront le jour dans d’autres municipalités du Québec. Je suis particulièrement fier de l’implication de la ferme Alary. Cette famille d’entrepreneurs inspire l’ensemble de notre communauté! » &#8211; Guy Lamothe, maire de Sainte-Sophie.



Dans le cadre de son projet régional Des arbres au service de ma ferme, Éco-corridors laurentiens (ÉCL) a recruté, au cours des derniers mois, une dizaine de producteurs et productrices agricoles qui ont manifesté un intérêt quant à l’aménagement d’un ou de plusieurs systèmes agroforestiers sur leurs terres. Dès le printemps 2023, ÉCL aménagera des systèmes agroforestiers sur quatre fermes des Basses-Laurentides. Développés en fonction des objectifs des producteurs et des connaissances scientifiques, ces systèmes serviront également de site de démonstration et de recherche pour la région.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;



Le plus important projet d’agroforesterie d’ÉCL en 2023 sera réalisé chez le producteur Frédérick Alary de Sainte-Sophie (Ferme Raymond Alary et Fils et Fromagiers de la Table Ronde) où un corridor faunique riverain sera aménagé sur une section de ruisseau de 1 km de long de manière à relier deux importants massifs forestiers. Une quinzaine d&#8217;espèces d’arbres seront testées dans ce projet dont plusieurs arbres à noix (chêne rouge, chêne blanc, chêne à gros fruits, chêne des marais et caryer cordiforme) très importants pour nourrir la faune. Il s’agit du plus important projet de restauration de corridor écologique pour le territoire agricole des Basses-Laurentides. À terme, ce projet compensera également l’importante perte d’habitat forestier causée par l’implantation d’une ligne haute-tension sur la ferme des Alary.



D’autres projets d’agroforesterie développés par ÉCL sont au stade de planification chez les Alary, dont une bande riveraine élargie en bordure de la rivière de l’Achigan et un projet novateur de sylvopâturage (plantation d’arbres dans un pâturage) afin d’améliorer le bien-être animal lors des canicules estivales.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Conseillers municipaux de Sainte-Sophie et représentants de la ferme Alary

<h2>Achat du village de Mont-Tremblant</h2>



L’investisseur millionnaire, ancien pilote de NASCAR et propriétaire de Cité Mirabel, Ray Junior Courtemanche, se dit refroidi par le processus de vente « bizarre » du Village de Mont-Tremblant, qu’il veut acheter.



À la suite de la mise en vente du village commercial de la station de ski Mont-Tremblant par l’entreprise américaine Lasalle Investment Management, une division du groupe JLL (Jones Lang Lasalle), établie à Chicago, Ray Junior Courtemanche s’était dit intéressé à en faire l’achat. Selon les dernières informations, le prix varierait entre 80 et 100&nbsp;M&nbsp;$. Mais le processus de vente l’a somme toute refroidi.



« [Les vendeurs] veulent que tu fasses une offre silencieuse, un peu comme dans un encan. Moi, ça ne m’interpelle pas parce que je trouve ça impersonnel. J’aime bien quand j’achète quelque chose, m’asseoir avec les vendeurs », a expliqué l’investisseur. « Je trouve ça vraiment bizarre. Quand vous achetez une propriété, vous avez envie de voir les propriétaires et leur demander pourquoi ils vendent. Là, on ne peut pas poser de questions à personne, à part les intermédiaires qui sont les courtiers », a-t-il rajouté.



Mais si le processus de vente devait se concrétiser, M.&nbsp;Courtemanche ne manquerait pas d’idées pour revitaliser le village. « Nous on a déjà beaucoup de bâtiments semblables à Mont-Tremblant, mais ce qu&#8217;il faut faire pour que ça fonctionne bien, c&#8217;est de créer un écosystème ou une économie circulaire, il faut créer du momentum. Le momentum attire les gens, les gens vont consommer [auprès] des locataires, les locataires ont de l’achalandage et font de l’argent. À tous les mois, avec leur argent, les locataires sont heureux de payer leur loyer, et ils sont heureux de la payer parce qu’ils sont tout le temps plein et qu’ils ont beaucoup de ventes. Donc c’est de créer tout ce momentum-là pour que tout le monde soit heureux », ajoute-t-il.



<h2>Projet à venir pour Cité Mirabel</h2>



Malgré la douche d’eau froide qu’a pris le projet de l’achat du village de Mont-Tremblant, Ray Junior Courtemanche a d’autre pain sur la planche, notamment un projet locatif à l’intérieur de Cité Mirabel.



« On devrait annoncer un projet bientôt, le projet Espace W, c&#8217;est un immense podium avec quatre bâtiments, mais on va annoncer bientôt toutes les informations par rapport à ce projet-là, on va le mettre sur nos réseaux sociaux », a expliqué Ray Junior Courtemanche. « C’est un immense projet qui va être multi générationnel pour réunir tous les âges et familles dans un immense complexe locatif de service, donc ça, on va annoncer ça bientôt&nbsp;», a ajouté le propriétaire de Cité Mirabel.

L’investisseur Ray Junior Courtemanche refroidi par le processus de vente « bizarre »

<h2>La misogynie au temps du numérique</h2>



De passage dans la région, la réalisatrice Guylaine Maroist a répondu à de nombreuses questions en lien avec un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur sur les réseaux sociaux, à savoir la cyberviolence. Une femme pour raconter des problèmes de femmes… principalement.



Co-réalisatrice (l’autre réalisatrice étant Léa Clermont-Dion) du documentaire choc intitulé « Je vous salue salope – la misogynie au temps du numérique », Guylaine Maroist a mentionné, lors de cette visite au Cégep de Saint-Jérôme, le 3 mars dernier, en marge du visionnement de son film, avoir eu de la pression pour ne pas s’attaquer à cette forme de violence insidieuse, qui prend de multiples formes : insultes, harcèlement en ligne, diffusion d&#8217;images intimes sans consentement…



« Quand on a annoncé qu’on allait travailler sur ce film, on a reçu des menaces, Léa et moi. Mais à force de rencontrer des personnes tellement courageuses, comme Kiah Morris, je n’ai plus peur. Je sais qu’il y a un combat à mener et je suis prête à le faire. Je suis encouragée quand je vois des gens prêts à se battre pour la démocratie et le droit des femmes ».



Cette forme de violence peut sembler banale pour certains, mais elle est tout sauf anodine pour ceux et celles qui en sont victimes. Les deux réalisatrices ont décidé de mettre en lumière cette réalité en réalisant le documentaire qui ne laisse personne indifférent. Des témoignages poignants de femmes et d&#8217;un homme ayant été touchés par cette problématique.



Au-delà de ces témoignages bouleversants, le documentaire a également pour objectif de sensibiliser le public à cette problématique. En effet, bien que la cyberviolence soit souvent minimisée ou ignorée, elle peut avoir des conséquences dramatiques pour les victimes, allant jusqu&#8217;à les conduire à la dépression, l&#8217;anxiété, voire même au suicide.



Ce film documentaire plonge le public dans le vortex misogyne du Web et documente la haine contre des femmes.



Dans cette histoire chorale aux airs de thriller psychologique, on suit quatre femmes à travers deux continents : Laura Boldrini, ex-présidente du parlement italien, Kiah Morris, ex-représentante démocrate américaine, Marion Séclin, comédienne et youtubeuse française, ainsi que Donna Zuckerberg, spécialiste des cyberviolences faites aux femmes et sœur du fondateur de Facebook.



Au final, ce tour de force fait ressentir une haine décomplexée dont l’objectif a le mérite d’être clair: faire taire celles qui rayonnent. Certaines tomberont sous le couperet cruel et cristallisant du clic, d’autres, fières guerrières, se tiendront debout et refuseront le silence.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="529" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/marionseclin_moniteur_laruellefilms_retouche-960x529.jpg" alt="Marion Séclin" class="wp-image-11694" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/marionseclin_moniteur_laruellefilms_retouche-960x529.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/marionseclin_moniteur_laruellefilms_retouche-327x180.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/marionseclin_moniteur_laruellefilms_retouche-768x423.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/marionseclin_moniteur_laruellefilms_retouche.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Marion Séclin, comédienne et youtubeuse française, est l&#8217;une des quatre femmes que le film documentaire « Je vous salue salope » suit.</figcaption></figure>



<h2>Une forme de violence à prendre au sérieux</h2>



Il est essentiel de prendre au sérieux cette forme de violence et de mettre en place des mesures de prévention pour protéger les victimes.



D’ailleurs, les deux réalisatrices se sont rendues à Ottawa pour faire des représentations auprès du gouvernement au sujet des recours et des ressources disponibles pour les victimes ainsi que le rôle crucial que peuvent (et doivent!) jouer les personnes alliées, notamment les hommes. Une pétition circule présentement.



Le distributeur et producteur La Ruelle Films a annoncé des représentations de « Je vous salue salope&nbsp;» dans plus de 15&nbsp;pays. La France, l’Égypte, l’Inde, la Chine, la Turquie, la Roumanie, l’Islande, la Tchéquie, le Kosovo, la Macédoine du Nord, la Bosnie, la Guinée et le Burkina Faso, sans oublier les États-Unis, sont du nombre. La liste ne fera que s’allonger avec les critiques qui risquent d’être fort élogieuses.



À l’affiche depuis septembre dernier, le film peut encore être vu dans des salles de cinéma de Montréal et lors de projections spéciales et évènements. Il est également disponible en vidéo sur demande, en DVD et en Blue-Ray.



Pour en savoir davantage&nbsp;: <a href="https://jevoussaluesalope-film.com/">https://jevoussaluesalope-film.com/</a> ou <a href="https://laruellefilms.com/archives/production/je-vous-salue-salope/">https://laruellefilms.com/archives/production/je-vous-salue-salope/</a>.

Sainte-Sophie contribue à un projet vert