Grosse fin de semaine pour le rappeur jérômien Sam T. (Samuel Arcand) qui a lancé vendredi une chanson et, samedi, une bière sous la même appellation Pulsion tropicale.



D’abord la chanson&nbsp;:



Cette chanson ressemble, nous dit-on, à une journée ensoleillée au bord de la plage avec une bonne boisson glacée à la main.&nbsp;



«&nbsp;Sam a fait appel au grand&nbsp;Sonny Black&nbsp;et à la guitare voyageuse du chevronné&nbsp;Wilson Léon Jr.&nbsp;pour la composition de cette musique et cela donne comme résultat une chanson bien ficelée, dansante et joyeuse&nbsp;» souligne son équipe de promotion.&nbsp;



Le «&nbsp;single&nbsp;» est disponible depuis vendredi sur la plateforme numérique de votre choix (iTunes, spotify, Qub, Youtube Music et autres).&nbsp;



Ensuite, la bière, lancée samedi avec une  prestation de Sam T. à la microbrasserie Les Bières Philosophales! de Mirabel qui produit la boisson qui (ce n’est surtout pas un hasard) arrive juste à temps pour l’été.



Pulsion tropicale est une IPA estivale aux houblons tropicaux (mangue, noix de coco et fruits tropicaux).



Pulsion tropicale sera en vente chez plusieurs détaillants dont Au Toit Rouge de Saint-Jérôme et le restaurant Bon Manjé (également de Saint-Jérôme).



Notons que SAM T. sera en spectacle le vendredi 5 août à l’amphithéâtre Rolland de Saint-Jérôme.

L’activité industrielle des Laurentides a subi une importante baisse de 3G$ en 2020 et 2021.



C’est le principal constat qui se dégage d’une étude réalisée par la firme économique Daméco ainsi que Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT)&nbsp;&nbsp;pour le compte de Connexion Laurentides et le Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides.



Les deux organismes en ont dévoilé les résultats hier (mardi) sous l’appellation «La crise sanitaire et l’économie des Laurentides».



«&nbsp;L’étude décortique également l’effet de la pandémie sur les ménages et les industries et présente des scénarios de reprise afin de permettre aux autorités et aux entreprises d’avoir une lecture claire de la réalité économique de la région. D’ailleurs, l’étude présentée avait prédit la surchauffe économique que nous observons actuellement&nbsp;» précisent les responsables.



Autres constats



Parmi les constats auxquels en arrive l’étude, figurent&nbsp;:



. Dépendant des industries, le “retour à un niveau pré-pandémie&#8221; de l’économie des Laurentides se fera entre 2022 et 2026. . Dans les Laurentides, la pandémie a provoqué une baisse de l’activité économique légèrement plus importante que la moyenne québécoise. . Les Laurentides sont une région “exportatrice” de travailleuses et travailleurs.&nbsp;&nbsp;En effet, 7,4% de la main-d&#8217;œuvre québécoise active y réside, mais seulement 6,4% y travaillent. La différence est de 1% soit 65 000 travailleuses et travailleurs. Cela donne à la région dans un contexte de rareté de main-d&#8217;œuvre. Il faudra, cependant, augmenter l’attractivité «professionnelle» de la région puisque son attractivité «résidentielle» est importante.



. Les investissements en productivité des entreprises de la région sont descendus sous les niveaux de 2019 résultant ainsi en une diminution de la productivité des travailleurs. Afin de remédier à la situation, il sera nécessaire d’effectuer des investissements soutenus et d’améliorer les processus. .Les investissements dans la productivité des entreprises ont reculé pour atteindre des niveaux plus bas qu&#8217;en 2019.&nbsp;Les investissements en immobilisation ont subi une baisse de 70 M$ et le stock d’équipement a baissé de 4,5%.&nbsp;Cela entraîne une perte directe de productivité qui a des répercussions sur le nombre de travailleurs nécessaires pour augmenter de 1 M$ le PIB de la région comparativement au reste du Québec soit 13 emplois/1M$ dans la région vers 9 pour le reste du Québec. .Le développement industriel des Laurentides passe notamment par une meilleure collaboration entre les entreprises de la région puisque, présentement, les industries dépendent à 94% des importations dans leur chaîne d’approvisionnement.&nbsp;&nbsp;



Actions



Il en découle des pistes de solution parmi lesquelles figurent&nbsp;:&nbsp;



.&nbsp;Soutenir les organisations responsables de la mise en place des zones d’innovation dans le processus d’approbation. .&nbsp;Initier la création d’un comité multipartite afin de faire état des risques associés aux retards dans les investissements et de développer un plan de mitigation. . Organiser des séminaires et formations visant à exposer l’impact transformationnel que peut avoir le virage numérique dans les entreprises des Laurentides et en réponse aux enjeux de main-d’œuvre. .&nbsp;Développer une offre touristique à plus haute valeur ajoutée. .&nbsp;Mettre en place des actions visant à augmenter les possibilités de logements abordables de qualité. .&nbsp;Travailler de pair avec les Comités sectoriels de main-d’œuvre pour identifier des actions à mettre en œuvre afin de bonifier l’offre de main-d’œuvre et la formation des travailleurs. .&nbsp;Préparer un étalonnage des pratiques inspirantes et innovantes pour la rédaction d’une politique d’achat local, conformément à la législation en cours. .&nbsp;Diversifier les marchés d’exportations des entreprises des Laurentides, notamment en Ontario.



Portrait précis&nbsp;



Devant les conclusions qui se dégagent de l’étude, la concertation régionale est de mise avance Marc L’Heureux, président du C.A de Connexion Laurentides et vice-président du CPÉRL.



« Cette étude nous donne un portrait précis des impacts de la pandémie et des secteurs dans lesquels nous devons intervenir pour reprendre le chemin de la croissance économique. Elle permet également de rallier l&#8217;ensemble des acteurs autours de chiffres concrets et des pistes de solutions réalistes. Maintenant que nous avons ces informations essentielles, il est primordial que tous les intervenants de la région s’engagent collectivement dans des actions qui favorisent une saine reprise économique. De notre côté, nous voulons nous assurer de donner aux entreprises les outils pour contrer les enjeux de main-d&#8217;œuvre et de la soutenir dans leurs besoins de financement » note-il.

Crise sanitaire et économie : baisse de 3G$ 

Pour mener à bien leur projet (évalué à 7 M$) de construction, à Saint-Jérôme (de concert avec les autorités municipales et celles du CISS des Laurentides) d’une maison&nbsp;d’hébergement d’urgence&nbsp;destinée aux itinérants, les dirigeants de La Hutte ont lançé, mercredi dernier, une campagne de financement, placée sous la présidence de l’homme d’affaires&nbsp;Ray Junior Courtemanche.



«&nbsp;Ensemble, nous avons une occasion de nous mobiliser pour changer le visage de l’itinérance chez nous et permettre aux Laurentiens et aux Laurentiennes de retrouver la voie du logement et du travail en se réinsérant socialement&nbsp;» indiquent les gens de l’organisme basée à Terrebonne.



Rappelons que, selon les intentions, le nouvel édifice, qui offrira 48 places d’hébergement d’urgence, ouvrira ses portes en décembre 2022. Le projet comporte également une halte chaleur où les personnes sans abri pourront rencontrer des intervenants, manger un repas chaud, prendre une douche, laver leurs vêtements et en obtenir gratuitement, s’ils en ont besoin.&nbsp;



C’est parti !



Il faut savoir que, nous informe-t-on,&nbsp;les plans et devis sont faits, le terrain est choisi (dans le stationnement de l’église Sainte-Paule) et l’appel de soumission publique a été lancé afin de choisir l’entrepreneur qui sera partenaire dans la construction de La Hutte Saint-Jérôme, qui devrait s’amorcer dès le mois prochain.&nbsp;



«&nbsp;Nous avons besoin de vous pour répondre aux femmes et aux hommes des Laurentides qui se trouvent en situation d’itinérance. Pour contribuer à ce grand projet, vous pouvez vous rendre sur le site:&nbsp;https://lahutte.org/dons/&nbsp;ou contacter Anouk au 450 471-4664&nbsp;» ajoute-t-on.



Avec dignité&nbsp;



« Après deux mois à Saint-Jérôme, nous pouvons vous assurer que les femmes et les hommes que nous accueillons sont les enfants, les parents, et souvent même les grands-parents de gens de chez nous. C’est pour eux que nous devons rendre l&#8217;impossible possible, afin que nous puissions les accueillir comme nous aimerions que ceux qu’on aime soient accueillis » souligne&nbsp;François Savoie, directeur général de La Hutte.



Alors que pour le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, l’aspect de la dignité pour la clientèle visée prend tout son sens.&nbsp;



« Grâce à la concertation et à la collaboration des nombreux partenaires impliqués, nous faisons un pas de plus aujourd’hui vers la construction d’un espace où les personnes en situation d’itinérance pourront être accueillies avec dignité, compétence et réconfort afin de leur permettre une réintégration réussie dans la société. Je tiens à saluer le travail remarquable de toute l’équipe derrière La Hutte et je souligne la collaboration exemplaire offerte par le personnel de notre Ville. Merci! La Ville de Saint-Jérôme est fière d’être partenaire d’un projet porteur comme celui-ci. En créant ainsi des conditions favorables pour la réinsertion sociale, c’est l’ensemble de notre communauté qui est gagnante. »&nbsp;



Au sommet des priorités



Quant à&nbsp;Xavier-Antoine Lalande, préfet de la MRC de La Rivière-du-Nord, l’importance accordée à l’itinérance chez nous justifie l’implication des forces vives du milieu.&nbsp;



« Les membres du conseil de la MRC ont non seulement soutenu de façon unanime les démarches des partenaires pour développer une offre de service adaptée sur le territoire, mais ont également placé l&#8217;itinérance au sommet de leurs priorités d&#8217;action pour 2022. De plus, la MRC a fait reconnaître la problématique à l’échelle de la région des Laurentides. Grâce à cette reconnaissance, nous avons obtenu d&#8217;importantes enveloppes budgétaires qui contribueront à créer les leviers financiers nécessaires à la réalisation du projet d’implantation de La Hutte à Saint-Jérôme. »&nbsp;

Sam T. vous partage sa Pulsion tropicale