Un programme, deux volets 
Jusqu’au 18 octobre prochain, les écoles secondaires, les centres de formation professionnelle et les cégeps pourront soumettre des projets pour le volet Sécurité Premier emploi. Ce volet vise à amener les jeunes à repérer différents risques pouvant se présenter dans un milieu de travail, à trouver des solutions pour les éliminer, et à ainsi prévenir les accidents. L’aide financière accordée pour un projet admissible est de 300 $. 
À cette même date, les écoles primaires pourront soumettre des projets pour le volet Défi prévention jeunesse. Celui-ci a pour but d’aider les jeunes à détecter les risques dans leurs activités quotidiennes, et de savoir comment les éliminer tout en les sensibilisant à la prévention. L’aide financière accordée pour un projet admissible est de 200 $. 
La CNESST met à la disposition des enseignants qui souhaitent soumettre un projet dans le cadre du volet Défi prévention jeunesse des projets clés en main (Kinga), disponibles sur le site jeunesautravail.com/enseignants. 
Ces activités clés en main sont divisées par cycle scolaire pour offrir du contenu adapté aux différentes phases de développement des élèves, et ainsi contribuer au développement de compétences en matière de prévention des lésions professionnelles chez les jeunes d’âge scolaire ou avant leur arrivée sur le marché du travail. 
Êtes-vous admissible? 
Pour être admissible, le projet doit être lié à un premier emploi, cibler un risque présent en milieu scolaire ou être en lien avec l’une des lois du travail, en plus de susciter la participation active des élèves. Pour plus de renseignements, visitez le site jeunesautravail.com/enseignants.

Précédé d’un point de presse à 10 h, la pièce de théâtre qui sera présentée à 10 h 30, est inspirée de la réalité des personnes ayant un vécu en santé mentale. La pièce sera suivie d’un échange entre les comédien(ne)s et le public. 
Alternatives Laurentides est un regroupement formé de six organismes laurentiens d’action communautaire autonome en santé mentale qui encourage le respect et la reconnaissance dans la communauté et les institutions des personnes qui vivent ou ont vécu un problème de santé mentale. 
Les membres d’Alternatives Laurentides sont le Centre aux Sources d’Argenteuil (Lachute), le Collectif des Laurentides en santé mentale (groupe régional), Droits et recours Laurentides (groupe régional), L’Échelon des Pays-d’en-Haut (Sainte-Adèle), L’Envolée RASM (Sainte-Agathe) et le Groupe La Licorne (Sainte-Thérèse). 
Pour plus d’information, contactez L’Envolée RASM au 819 326-5778 ou Droits et recours Laurentides au 1-800-361-4433.

Alternatives Laurentides: Une pièce de théâtre pour créer un échange sur la santé mentale

Nouvel épisode dans la confrontation qui oppose depuis plus d’un an Saint-Colomban et Saint-Jérôme concernant l’intersection Lamontagne et montée Saint-Nicolas: les autorités colombanoises ont fait installer il y a quelques jours un avis annonçant leur intention d’enlever le panneau d’arrêt en direction est sur Saint-Nicolas. 
Un accident mortel 
La chose a rebondi à la séance du conseil municipal de Saint-Jérôme le mardi 17 septembre dernier alors que le citoyen Martin Camirand a profité de la période de questions du public pour dénoncer la situation. 
«[Le geste] peut causer des conséquences graves pour sa population et la nôtre», a dit le Jérômien, faisant référence à un éventuel «accident mortel». 
Si bien que, selon lui, il n’y a «pas d’autres solutions que de fermer Lamontagne […] Saint-Colomban s’apprête à poser un geste irréfléchi [qui va] mettre sa population en danger. J’espère que la Ville [Saint-Jérôme] va agir avant le 15 octobre pour fermer la rue Lamontagne». Sinon «il va arriver un accident mortel dans les deux premières semaines que le maire de Saint-Colomban et son équipe vont poser ce geste-là». 
«Irresponsable» 
Ce à quoi le maire Stéphane Maher a répondu au citoyen Camirand que «vous avez tout à fait raison. C’est un geste… (le premier magistrat a eu une hésitation, mais parlera, par la suite, d’un geste “irresponsable”)». 
«On ne laissera pas Saint-Colomban faire ça. C’est irresponsable. Ça n’existe pas, une artère [importante] où il y a seulement trois arrêts [dans les différents sens]. On joue avec la vie des citoyens. Dans tous les cas, la Ville de Saint-Jérôme ne laissera pas faire cela», a indiqué le maire. 
Commission municipale 
On se souviendra que, après des pourparlers entre les avocats des deux villes concernées, on avait annoncé en mai dernier que l’affaire serait débattue devant la Commission municipale du Québec qui aura à déterminer qui a raison dans ce dossier qui n’a jamais cessé de s’envenimer au cours de la dernière année. 
Par contre, quatre mois plus tard, aucun développement n’est survenu et le dossier continue, de toute évidence, de se détériorer. 
Question de fluidité 
Du côté des autorités de Saint-Colomban (lire le Service des communications), on plaide que c’est pour «améliorer la fluidité de la circulation» à cet endroit qu’on entendrait procéder au changement annoncé. 
Quant à l’aspect de la dangerosité advenant que l’arrêt soit supprimé en direction est, on nous dit que «l’ensemble du portrait est pris en compte» et qu’on implanterait, le moment venu, «des mesures pour sécuriser l’intersection». 
Des mesures qui, nous précise-t-on «sont à être finalisées».

Santé et sécurité au travail: Les écoles invitées à soumettre des projets pour informer les jeunes