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Semaine de l’action bénévole: Marine Dumas-Treyvaud et la montée de la jeunesse chez Héma-Québec

Photo courtoisie – Courtoisie
Marine Dumas-Treyvaud s’implique auprès de la Cellule Jeunesse d’Héma-Québec depuis la pandémie et constate un impact réel sur le nombre de jeunes qui donnent du sang.

Semaine de l’action bénévole: Marine Dumas-Treyvaud et la montée de la jeunesse chez Héma-Québec

Publié le 22/04/2024

Marine Dumas-Treyvaud est étudiante en soins infirmiers au Cégep de Saint-Jérôme et à 23 ans, elle décide d’investir son temps libre comme bénévole chez Héma-Québec. Depuis quatre ans, elle contribue à faire grandir la Cellule Jeunesse qui a pour but d’attirer, sensibiliser, et fidéliser les jeunes au don de sang/plasma. 

Après s’être mise sur pause comme tout le Québec pendant la période pandémique, Marine et 27 autres jeunes, répartis à travers la province, ont lancé la Cellule Jeunesse, elle raconte : « Quand ça a commencé, on était 27, surtout concentrés à Montréal et Laval. Maintenant, on est 200 à travers toute la province : Gatineau, Québec, Abitibi-Témiscamingue, etc. Nos rencontres se font virtuellement, ce qui nous a permis de trouver des jeunes d’un peu partout ».

Savoir se renouveler

Historiquement, Héma-Québec trouvait la majorité de ses bénévoles auprès des personnes âgées, dont plusieurs étant à la retraite avaient plus de temps à offrir. Mais la donne a changé avec la pandémie alors que les aînés, considérés plus à risque, n’avaient plus la même liberté de participer à des événements sociaux comme les collectes.  

Marine attribue en partie son implication à son expérience dans le programme d’éducation international qu’elle a fait à l’Académie Lafontaine : « Ça a inculqué quelque chose, je crois. Je m’ennuyais vraiment de faire du bénévolat et quand la pandémie est arrivée, j’ai trouvé que c’était une occasion rêvée. 

Photo Courtoisie – Ils n’étaient que 27 jeunes bénévoles pour le lancement provincial de la Cellule Jeunesse. Ils sont maintenant plus de 200 à sensibiliser les jeunes au don de sang. 

Outre l’amour du bénévolat, la mission d’Héma-Québec la touche personnellement. D’abord parce qu’elle étudie en soins infirmiers, mais aussi du fait qu’au moins deux personnes de sa famille eurent recours à des dons de sang lors de situations critiques. 

Que fait la Cellule Jeunesse de différent ?

“On a plein d’idées, s’exclame Marine, on essaie de créer des activités et des collectes jeunesses pour les jeunes/par les jeunes. Le trois quart des donateurs sont des jeunes que les ‘ambassadeurs’ ont réussi à aller chercher à l’école ou à travers leurs amis. On fait le partage sur Instagram, on fait des stories. On a même des jeunes qui ont créé des escouades de recrutement, dans le métro pour prendre des rendez-vous pour des dons. Notre approche est différente”. 

Selon Marine, la jeune génération est très intéressée à en apprendre sur le don de plasma, même s’il y a des défis à surmonter : “Dans les Laurentides, pour le don de plasma, le plus proche que tu peux aller c’est à Laval et avec l’autoroute 15, c’est assez pénible. Mais on a quand même fait une campagne de sensibilisation au Cégep de Saint-Jérôme : le kiosque ABO, qui servait à découvrir son code sanguin. Ça a tellement été populaire que les gens faisaient la file !” 

Bientôt, Marine sera étudiante à l’UQO et espère poursuivre son implication auprès d’Héma-Québec et implanter la Cellule Jeunesse au pavillon de l’UQO à Saint-Jérôme. 

D’ici là, elle invite les jeunes à donner du sang et rappelle que le don de soi, qu’il s’agisse de temps ou de plasma, fait vraiment une différence : “Notre but est de semer une graine, de leur dire que ce n’est pas si pire le don de plasma et de les y intéresser, en plus, c’est tellement gratifiant.