Après s’être mise sur pause comme tout le Québec pendant la période pandémique, Marine et 27 autres jeunes, répartis à travers la province, ont lancé la Cellule Jeunesse, elle raconte : « Quand ça a commencé, on était 27, surtout concentrés à Montréal et Laval. Maintenant, on est 200 à travers toute la province : Gatineau, Québec, Abitibi-Témiscamingue, etc. Nos rencontres se font virtuellement, ce qui nous a permis de trouver des jeunes d’un peu partout ».
Savoir se renouveler
Historiquement, Héma-Québec trouvait la majorité de ses bénévoles auprès des personnes âgées, dont plusieurs étant à la retraite avaient plus de temps à offrir. Mais la donne a changé avec la pandémie alors que les aînés, considérés plus à risque, n’avaient plus la même liberté de participer à des événements sociaux comme les collectes.
Marine attribue en partie son implication à son expérience dans le programme d’éducation international qu’elle a fait à l’Académie Lafontaine : « Ça a inculqué quelque chose, je crois. Je m’ennuyais vraiment de faire du bénévolat et quand la pandémie est arrivée, j’ai trouvé que c’était une occasion rêvée.
Outre l’amour du bénévolat, la mission d’Héma-Québec la touche personnellement. D’abord parce qu’elle étudie en soins infirmiers, mais aussi du fait qu’au moins deux personnes de sa famille eurent recours à des dons de sang lors de situations critiques.
Que fait la Cellule Jeunesse de différent ?
“On a plein d’idées, s’exclame Marine, on essaie de créer des activités et des collectes jeunesses pour les jeunes/par les jeunes. Le trois quart des donateurs sont des jeunes que les ‘ambassadeurs’ ont réussi à aller chercher à l’école ou à travers leurs amis. On fait le partage sur Instagram, on fait des stories. On a même des jeunes qui ont créé des escouades de recrutement, dans le métro pour prendre des rendez-vous pour des dons. Notre approche est différente”.
Selon Marine, la jeune génération est très intéressée à en apprendre sur le don de plasma, même s’il y a des défis à surmonter : “Dans les Laurentides, pour le don de plasma, le plus proche que tu peux aller c’est à Laval et avec l’autoroute 15, c’est assez pénible. Mais on a quand même fait une campagne de sensibilisation au Cégep de Saint-Jérôme : le kiosque ABO, qui servait à découvrir son code sanguin. Ça a tellement été populaire que les gens faisaient la file !”
Bientôt, Marine sera étudiante à l’UQO et espère poursuivre son implication auprès d’Héma-Québec et implanter la Cellule Jeunesse au pavillon de l’UQO à Saint-Jérôme.
D’ici là, elle invite les jeunes à donner du sang et rappelle que le don de soi, qu’il s’agisse de temps ou de plasma, fait vraiment une différence : “Notre but est de semer une graine, de leur dire que ce n’est pas si pire le don de plasma et de les y intéresser, en plus, c’est tellement gratifiant.
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