MATHIEU LOCAS
J’ai un peu de rattrapage à faire car pour les éditions du 23 et du 30 décembre dernier, je devais livrer les textes au plus tard le 17 du même mois.
J’ai étiré l’heure de tombée jusqu’au week-end puisque je devais m’entretenir avec Stéphane Maher. Des raisons professionnelles le forcent à repousser le rendez-vous quelque part en février. Via texto, il affirme que ça sera sa seule entrevue et précise qu’il répondra à toutes les questions, sans détour.
J’avoue ne pas être très épaté par ses anciens collègues. Avant le procès, ses conseillers respiraient la confiance. Durant l’attente de sa décision ou non d’aller en appel, j’ai senti un détachement. Sans oublier Sophie St-Gelais qui, en octobre, m’avoue par texto ne rien vouloir savoir de se présenter à la mairie en 2021 quand je savais très bien qu’elle était LA candidate du parti dans l’antichambre. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour les politiciens mais très peu pour ceux et celles qui affectionnent les virages à 180 degrés comme par hasard.
On reste en politique pour parler du maire de Prévost qui demande au gouvernement du Québec d’enquêter davantage sur l’administration municipale, même si Stéphane Maher a quitté. Longue histoire courte, il y a une chicane d’argent entre Saint-Jérôme et la MRC sur le prix du nouvel hôtel de ville et la quote-part du train. Qui a raison? Aucune idée! Des chicanes de transfert d’argent, il y en a à temps plein entre les différents paliers de gouvernements. Est-ce que Trudeau demande un observateur pour la gestion de Legault pour des histoires de transferts? Poser la question, c’est y répondre.
Les propos du maire de Prévost ont permis à la conseillère Nathalie Lasalle de redemander au gouvernement de mettre Saint-Jérôme en tutelle. J’ai souvent demandé à des politiciens d’évaluer le travail des fonctionnaires dans différents dossiers. À chaque fois, ils esquivaient la question. Y’a une règle non écrite en politique de ne pas planter les fonctionnaires, car ça pourrait nous revenir en pleine face. À dix mois de l’élection, se pourrait-il que les dossiers de son district retournent en bas de la pile?
Permettez-moi des félicitations aux cols bleus de Saint-Jérôme pour la qualité des glaces aux trois patinoires et à l’anneau de la polyvalente. Après la pluie de Noël, ils ont reparti le tout en travaillant jour et nuit.
Seule chose concernant l’anneau de 400m, je ne comprends pas la limitation à 25 patineurs. Un peu de mathématique. L’anneau a environ 6m de large, ce qui veut dire 2400m2. Ça représente 25 833 pieds carrés ce qui est un peu moins que la plupart des épiceries mais beaucoup plus que les pharmacies. Et dans les deux cas, la capacité d’accueil est supérieure à 25 clients. Et en plus, nous sommes en plein air.
La neige maintenant! Dans chaque ville, des citoyens un peu chialeux aimeraient que la neige tombe directement dans le truck. Le hockey de mes filles me force à visiter beaucoup de villes du Québec. En général, Saint-Jérôme est bien déneigée. Comme contribuable, je n’avais pas le goût de payer des employés en temps supplémentaire pour souffler des rues comme Latour et Parent qui sont suffisamment larges. Par contre, en ces temps difficiles, la Ville devrait aider nos commerçants encore ouverts au centre-ville. Samedi dernier, j’ai encouragé la boulangerie Deux gars dans le pétrin. Regardez la photo ci-jointe. Ce sont les clients qui ont failli se retrouver dans le pétrin. Comment expliquer des amas de glace de la sorte alors que nos commerçants tirent le diable par la queue?
En terminant, petite suggestion. Il manque de neige à la côte Parent. Soit que la Ville loue un canon à neige pour en fabriquer, soit qu’elle déverse ses camions de neige pour faire une base. On doit jouer dehors!
Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com