La journée portes ouvertes organisée par Waste Management (WM) à son lieu d’enfouissement technique de Sainte-Sophie a connu un franc succès le 1er juin avec la participation de près de 150 personnes. L’intérêt était grand pour les visiteurs d’en connaître davantage sur la façon dont sont gérées leurs matières résiduelles et sur les technologies de protection de l’environnement mises en place pour une exploitation sécuritaire.
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Les participants ont pu se rendre sur le site et visualiser chacune des étapes de la gestion du lieu d’enfouissement, à commencer par la visite du chantier d’installation des géomembranes synthétiques qui recouvrent le fond des cellules où sont disposées les matières résiduelles.
«Nous sommes méticuleux dans la mise en place des mesures de protection de l’environnement, particulièrement lorsqu’il est question de la construction des cellules étanches. Nous aimons prendre le temps d’expliquer et surtout de démontrer à la population ce que nous faisons», a mentionné le directeur général adjoint et responsable de l’ingénierie et de l’environnement chez WM, Ghislain Lacombe.
Gestion des biogaz
Les visiteurs ont pu en apprendre davantage également sur le captage et le traitement des eaux usées du site ainsi que sur la gestion des biogaz transformés en énergie. Le suivi environnemental des opérations a également été un sujet de discussion avec les participants.
«Ces rencontres avec les citoyens sont toujours très enrichissantes pour nous, car nous avons l’occasion d’échanger ouvertement, de comprendre les questionnements, d’apporter des réponses et parfois même d’améliorer nos projets et nos pratiques sur la base des suggestions qui nous sont faites»,a ajouté le directeur général, Simon Mercier.
Les représentants de WM ont également présenté les orientations de développement de la propriété, notamment la demande d’autorisation en vue de l’exploitation de la zone 6ainsi que la vision à long terme de reconversion du site en espace agroenvironnemental.
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«Nous sommes exaspérés du manque criant de véhicules d’urgence sur la route. On n’arrive tout simplement plus à répondre aux besoins dans les temps requis, ce qui a des effets sur la santé et la sécurité tant de la population desservie que sur celle des paramédics», lancePatrice Girard, paramédic et président du Syndicat des paramédics Laurentides-Lanaudière-CSN.
On l’aura compris, les paramédics des Laurentides dénoncent leurs conditions de travail actuelles.
C’est vrai, à plus forte raison que, disent-ils, «lors de la dernière négociation des conventions collectives dans le secteur préhospitalier au Québec, en 2017, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) s’est engagé envers les paramédics à réduire la charge de travail des horaires à l’heure et à transformer des horaires de faction en horaire à l’heure».
Ce qui ne serait pas encore fait, selon Jean Gagnon, paramédic et représentant du secteur préhospitalier à la CSN.
«Plus de deux ans plus tard, alors que les seuils et les déclencheurs que le MSSS a lui-même établis pour l’ajout de véhicules à l’heure et la transformation d’horaire de faction sont atteints, voire dépassés dans plusieurs régions, force est de constater que l’actuel gouvernement ne respecte aucun de ces engagements.»
Adéquats et conformes
Pour Lucie Longchamps, vice-présidente des secteurs privés de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), «le gouvernement doit respecter les engagements pris envers la population et les 3 500 paramédics de la CSN pour des services d’urgence adéquats et conformes aux normes. Les mesures annoncées par le précédent gouvernement permettaient de ramener le délai de réponse à un niveau acceptable, il est plus que temps que la ministre McCann passe à l’action.»
Population en danger
Parlant de la ministre Danielle McCann, Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides-CSN, a ce message à son intention: «Tant que la ministre McCann n’injecte pas les fonds nécessaires pour garantir un meilleur accès à ces soins d’urgence, c’est la population qui se trouve en danger, particulièrement dans les régions où l’on constate des problèmes d’effectifs ambulanciers comme c’est le cas, ici, dans les Laurentides».
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Manque de véhicules sur la route: «C’est la population qui se trouve en danger» -Chantal Maillé

La 8e édition de Courir à notre santé, tenue le dimanche 2 juin dernier au Premium Outlets Montréal à Mirabel, a été encore une fois un franc succès avec une récolte de 106 000 $.
À cette occasion, plusieurs objectifs ont été dépassés: 1 600 participants et 62 équipes étaient inscrits: de nouveaux records de participation!
Courir à notre santé est devenu un incontournable pour des dizaines d’entreprises qui profitent de ce «happening clés en main», pour sensibiliser leurs employés et familles à venir bouger pour une bonne cause. La force du groupe aura donc permis de réaliser l’objectif financier qui avait été revu à la hausse, pour atteindre les 106 000 $ de profits nets!
Mission accomplie 
La directrice générale de la Fondation, Chantale Fortin, souligne la croissance de l’événement. «Chaque année, nous battons des records, mais ce qui me fait dire “mission accomplie” est de voir les familles entières qui se déplacent pour venir bouger. Enfants, parents et grands-parents étaient nombreux et cette image est magnifique! Quand on implique un groupe, le sentiment de faire la différence est encore plus grand. La Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme est la Fondation santé la plus importante des Laurentides et je suis plus que fière de voir, grâce aux revenus de l’activité, la différence qui est faite au profit des gens soignés ici.»
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Site d’enfouissement de Sainte-Sophie: près de 150 visiteurs à la journée portes ouvertes