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Transport collectif: Saint-Jérôme en réclame le contrôle

«Saint-Jérôme souhaite gérer efficacement les déplacements sur son territoire en obtenant la pleine gouvernance de son transport collectif local», indique Stéphane Maher.

Photo Claude Cormier

Transport collectif: Saint-Jérôme en réclame le contrôle

Publié le 17/09/2019

«Le modèle de financement du transport collectif régional doit être revu afin d’établir des solutions adaptées aux nouvelles réalités et aux particularités des territoires et d’assurer un financement pérenne et récurrent des services», considère Stéphane Maher.

Le maire de Saint-Jérôme, on le sait, réclame le contrôle du transport collectif sur son territoire.

Pleine gouvernance

Il l’a manifesté une nouvelle fois le 10 septembre dernier, à l’occasion de la Tournée régionale sur le financement de la mobilité au Québec, qui se tenait à Saint-Jérôme.

«Compte tenu de ces caractéristiques qui en font un cas d’exception au sein des municipalités intégrées au territoire de l’Autorité régionale des transports métropolitains (ARTM), la Ville de Saint-Jérôme souhaite gérer efficacement les déplacements sur son territoire en obtenant la pleine gouvernance de son transport collectif local», a précisé le premier magistrat jérômien à cette occasion.

Lutte aux changements climatiques

Il faut bien dire que la demande des autorités jérômiennes n’est pas nouvelle. Elle avait été en quelque sorte formulée il y a quatre ans déjà.

«Nous faisons de cette quête d’autonomie en matière de transport collectif, une grande priorité depuis le dépôt de notre mémoire en 2015, lors de l’étude du projet de loi menant à la création de l’ARTM. Car, en plus de répondre aux besoins et aux attentes de nos concitoyens, elle nous permettra de mettre en place la plaque tournante (hub) multimodale du transport collectif régionale au nord de la CMM», note le maire. Qui plus est, «ultimement, ce sont les 600 000 citoyens des Laurentides qui participeront à la lutte aux changements climatiques avec une alternative à leurs habitudes de transport».

Alors que sur le plan du financement de la mobilité, Stéphane Maher insiste notamment sur «l’importance des actions du gouvernement qui devra tenir compte de certains enjeux qui touchent l’assiette fiscale première des municipalités, dont nos revendications sur les “en-lieu de taxes foncières” et l’engagement du gouvernement en ce qui concerne le 1 % de la taxe de vente TVQ».

 

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