Les ouvriers seront au boulot sur la rue de Martigny entre le boulevard Monseigneur-Dubois et la rue Labelle, dès 7h.



L&#8217;entrave partielle durera toute la journée alors que le retour à une circulation normale est prévu pour 18h.

Les lauréates régionales du prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-Morin 2022 sont Dominique Petit et Marie-Pier Dalpé, deux grandes dames aux parcours différents mais combien inspirantes.



Elles ont eu droit, à juste valeur, à un vibrant hommage d’éloges à la salle Saint-François Xavier de Prévost, devant leur famille et amis, pour ce prestigieux prix attribué par le ministère de l’Éducation.



Dominique Petit, une bénévole aguerrit



Devenue bénévole la première fois pour accompagner l’une de ses filles à ses cours de patinage artistique, Dominique Petit n’a jamais cessé d’aider depuis. En 32 ans de bénévolat, elle en a fait des kilomètres pour siéger sur tous les comités et assister aux compétitions d’ici et d’ailleurs.



Officielle chez patinage Canada depuis 1999, elle doit patiner, bien encrer ses cales (pics) et réaliser des pirouettes, voire un quadruple axel, pour bien organiser son horaire chargé.



Par où commencer?&nbsp;Présidente du conseil d’administration de Patinage Laurentides depuis deux ans et membre depuis 18 ans.&nbsp;



Elle s’occupe du développement des patineurs, par l’entremise de séminaires notamment, parmi ceux qui démontrent un potentiel dans les 14 clubs des Laurentides.



Responsable d’une dizaine de compétitions chaque année, en plus de prendre en charge la responsabilité de la coordination de 400 à 800 patineurs à chacune des compétitions.



Quelque 200 heures de réservées uniquement pour le titre de présidente de compétitions, à la Compétition régionale Michel-Proulx et le programme Mes Premiers Jeux, en collaboration avec Loisirs Laurentides.



La liste est encore longue, mais soulignons, entre autres, qu’elle est membre du comité Lauréats de Patinage Québec qui fait la sélection des lauréats du Gala reconnaissance de cette fédération provinciale. La fédération a d’ailleurs déjà reconnu les 25 ans d’implication bénévole de Mme Petit.



En 2019, Dominique Petit a reçu, du Fonds de l’athlète des Laurentides, le Prix hommage Henri-Decarnelle.



Administratrice de Loisirs Laurentides de 2019 à 2021, elle fut aussi présidente du Comité des festivités entourant les 50 ans de Loisirs Laurentides en 2020-2021.



Anciennement présidente du Club de patinage artistique de Saint-Jérôme, poste qu’elle a occupé pendant huit ans. J’oubliais, la résidente de Prévost n’est pas retraitée, elle occupe un emploi chez FGL Sports.



« C’est une belle reconnaissance, mais on ne fait pas du bénévolat pour les prix, mais pour que les athlètes puissent continuer à s’amuser et à performer dans leurs sports », a modestement répondu Mme Petit, dans une entrevue accordée au journal, un samedi après-midi.



« Pour sa passion, son dévouement et sa contribution au développement du patinage artistique dans notre région et son implication élargie à titre de bénévole, le conseil d’administration de Loisirs Laurentides est heureux cette année d’honorer Mme Dominique Petit », a déclaré le président de Loisirs Laurentides, Michael Leduc.



Marie-Pier Dalpé, revient de loin



Victime d’un AVC, en 2016, Marie-Pier Dalpé est un exemple de courage, de persévérance et de combativité pour tout le monde, mais encore davantage pour les membres de l’Association régionale en loisir pour personnes handicapées des Laurentides (ARLPHL).



Après 12 semaines de réadaptation, elle a dû réapprendre à marcher. Son aspect cognitif était déboussolé. La gestion des priorités était devenue fastidieuse.



Anciennement adjointe administrative, elle a décidé de poursuivre son implication bénévole au sein de l&#8217;ARLPHL parce qu&#8217;elle a été touchée par cette clientèle et comprenait leurs besoins.&nbsp;



Avec ténacité, elle décide de s&#8217;investir de cette mission. Elle offre de 2 à 4 jours de bénévolat par semaine. Elle réalise des tâches administratives, s’occupe de l’accueil de la clientèle et des communications de l’organisme.



Elle agit comme personne-ressource pour l’organisation lors des formations des accompagnateurs pour enfants avec des besoins spéciaux dans les camps de jour, pour les activités estivales, tels le soccer, le baseball et le plein air…&nbsp;



Toujours présente une fois rendue aux activités d&#8217;automne avec le club de marche, la natation, le hockey, le boccia et la chorale ou encore un concours maison intitulé&nbsp;: « Allez bouger dehors et envoyez-nous votre photo ou vidéo ».



Comme si ce n’était pas assez, elle fut assistante à la réalisation de l’événement Brunch de Noël, historiquement tenue en présentiel avec plus de 100 participants.



Elle s’occupe aussi pour son plaisir de la gestion du matériel, achats d&#8217;article de bricolage, d&#8217;entretien ménager et de nourriture. Elle aime être occupée.



« À titre de bénévole, le rôle de Marie-Pier est extrêmement essentiel au bon fonctionnement de notre organisme. Elle est impliquée, créative, pétillante et engagée ! Elle mérite amplement cette reconnaissance en bénévolat, volet relève », de mentionner la directrice générale de l’ARLPHL, Marie-Ève Lépine.



Notons que nos lauréates et dévouées bénévoles, Dominique Petit et Marie-Pier Dalpé, recevront leur prix des mains du ministre de l’Éducation lors d’une cérémonie protocolaire à Québec, le 25 novembre prochain.

Deux bénévoles en or

La mère de famille est directe&nbsp;: « Cette situation est la conséquence de la mauvaise gestion et de la malveillance de la direction des programmes en déficiences et de la réadaptation physique ».



Dès le printemps dernier, quelques mois avant que Olivier Parent, 21 ans, ne puisse plus aller à l’école en raison de son âge, sa mère avait alerté les autorités, voire les supplier, de préparer le départ des classes de façon définitive du grand garçon. Lui qui ne possède pas les capacités pour aller travailler dans les stages offerts aux personnes handicapées.&nbsp;



Un cri du cœur qui est resté sans réponse pendant des mois. En fait, jusqu’au moment où il était minuit moins cinq. La mère ayant terminé ses vacances et le fils n’ayant pas de place pour lui dans les différents organismes de la région.



Olivier se retrouve donc obligé de rester à la maison en attente de services adaptés à ses besoins et capacités. C’est une gardienne privée qui assurera sa sécurité, la mère doit reprendre le boulot.&nbsp;



« Le problème, il ne peut demeurer seul de façon sécuritaire à la maison car il ne connaît pas les règles de sécurités. Il est non verbal, incapable de demander de l’aide ou de téléphoner s’il y a une urgence », raconte Mme Caron.&nbsp;



Une réalité connue des différents intervenants au dossier



Malgré cet obstacle majeur, le plan d’intervention sera mis sur pied que plusieurs mois plus tard. Et les choses ne bougeront qu’à la suite d’un article à la UNE du journal Infos Laurentides, au début septembre 2022. Par la suite, d’autres articles suivront, sans que le CISSS change son fusil d’épaule.



Pourtant, Céline Caron, 53 ans, n’avait pas eu peur de dire sa vraie pensée qualifiant sa situation d’« inacceptable, d’inconcevable et d’inhumaine ». 



Un salaire de 19$ de l’heure&nbsp;



On finira tout de même par offrir à la mère d’Oliver le programme chèque emploi-service, une genre d’allocation pour couvrir 22,5 heures alors que les besoins de l’enfant sont de 32 heures pour le gardiennage afin d’assurer sa sécurité. La mère est monoparentale, infirmière à temps complet et impensable pour elle de cesser de travailler « qui va nourrir la famille ».



Le gouvernement offre via ce programme chèque emploi-service un taux horaire de 19$, incluant 1$ pour une prime COVID.&nbsp;



La seule gardienne que Mme Caron a, elle-même, trouvé accepte de prendre en charge le cas lourd de son fils à 22$ l’heure.&nbsp;



C’est donc un manque à gagner de 1193$ par mois. « La situation financière précaire dans laquelle Olivier et moi sommes, fait en sorte qu’il ne reste seulement 120$ par mois pour faire l’épicerie et mettre de l’essence dans ma voiture pour me rendre à mon travail ».



Mme Caron se demande ainsi « comment traite-t-on les proches aidants pour qu’ils puissent s’occuper de leur proche sans s’enliser dans un gouffre financier. Je demande donc pour Olivier que les 32 heures nécessaires à sa sécurité soient entièrement remboursées au lieu du 22,5 heures jusqu’à ce que la situation soit géré convenablement et que des moyens convenables soient mis en place pour combler les besoins particuliers d’Olivier tout en assurant sa sécurité ».



En terminant, Céline Caron précise que le commissaire aux plaintes fait fausse route en stipulant dans sa décision que le chèque emploi-service est déterminé en fonction des besoins que présentent l’usager et ne peut malheureusement pas être influencé par les besoins parentaux. « Le besoin de 32 heures semaine n’est pas un besoin parental, c’est un besoin de l’usager qui se nomme Olivier Parent et qui ne peut demeurer seul et en sécurité à la maison car rien n’a été mis en place jusqu’à ce jour », conclut-elle sur un ton ferme, très ferme.&nbsp;

Travaux sur la rue de Martigny à Saint-Jérôme