Les dirigeants de la Fondation Pallia-Vie ont lancé mercredi dernier leur nouvelle campagne majeure de financement (2018-2022) qui a pour objectif de recueillir 1 800 000 $.
On prévoit que cette somme sera recueillie, au cours des prochains mois, principalement sous forme d’engagements corporatifs «qui permettront d’assurer la pérennité des soins et des services offerts gratuitement à la Maison de soins palliatifs de la Rivière-du-Nord et les Services d’accompagnement de Pallia-Vie ».
«Au cœur de nos vies»  
Au moment de prendre la parole lors du lancement, Suzanne Fortin, présidente de la Fondation Pallie-Vie s’est dit d’avis que « la philanthropie est au cœur de nos vies ! C’est ce qui apporte à la collectivité un monde meilleur. Donner, c’est offrir à toute la population de notre région de vivre l’étape ultime de leur vie dans un environnement serein, empreint d’amour et de compréhension.  C’est un moment de partage, un geste de responsabilité sociale qui appartient à chacun de nous».
C’est Roger Fugère, administrateur à la Fondation, qui a accepté la responsabilité de la campagne, appuyée par ses neuf collègues membres du Conseil et autres collaborateurs du monde des affaires.
Statistiques révélatrices
Par ailleurs, lors du lancement de la campagne, la directrice générale de Pallia-Vie, Yannie Méthot, a mis en lumière des statistiques révélatrices.
Ainsi, depuis son ouverture en 2006, 1733 personnes ont été admises à la Maison. Du nombre, 199 l’ont été en 2016-2017, dont 46 % en provenance de leur domicile.
La durée moyenne du séjour est de 17,4 jours. Soulignons que les services d’accompagnement, tout aussi importants dans la vie des gens, ont permis depuis 1983, de soutenir près de 11 000 personnes en offrant : soutien aux personnes atteintes et aux proches aidants, soutien aux personnes vivant un deuil, aide aux jeunes et aux adolescents endeuillés, répit bénévole à domicile, écoute téléphonique, tous ces services répondent à des besoins importants à chaque étape de la maladie.
Une histoire d’amour
Notons qu’afin de répondre aux besoins financiers de l’organisme et d’assurer la pérennité des services offerts, Pallia-Vie doit amasser plus de 2 300 000 $ annuellement incluant la subvention du CISSS de l’ordre de 1 000 000 $.
Rappelons que la Fondation Pallia-Vie se consacre, depuis deux ans, à recueillir des dons qui serviront à Pallia-Vie pour offrir gratuitement des soins et des services à la Maison de soins palliatifs ainsi que des services d’accompagnement pour les personnes atteintes et les proches aidants de l’ensemble de la région des Laurentides.
Pour visionner la vidéo « Une histoire d’amour, une histoire de vie » ou pour tout renseignement, visitez le <a href="http://www.pallia-vie.ca">www.pallia-vie.ca</a> ou communiquez au 450.431.0488.
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«Plus je regarde ce dossier-là, plus je l’étudie et plus je suis motivé à mener une bataille qu’on ne perdra pas. Je vais aller jusqu’au bout. Je ne veux pas être le héros là-dedans. Je veux être la bougie d’allumage…» exprime Stéphane Maher au cours d’une entrevue avec Infos Laurentides.
Le maire a décidé de faire sien le dossier du sous-financement de l’hôpital régional de Saint-Jérôme.
« Les médecins et le maire de Saint-Jérôme tu veux pas avoir cela sur le dos » a dit Stéphane Maher mardi soir dernier en assemblée publique.
Il en a rajouté une couche jeudi dernier lors d’une rencontre tenue à ses bureaux de Place Lapointe.
«Le sous-financement de l’hôpital régional de Saint-Jérôme, c’est assez et ça va se terminer cette année».
Des conditions épouvantables
En clair, M.Maher veut que des travaux d’envergure (attendus depuis longtemps) soient menés à l’hôpital de Saint-Jérôme. En cela, il souligne avoir l’appui de la majorité des médecins du centre hospitalier et de ses collègues de la MRC de la Rivière-du-Nord.
« Plus je travaille dans le dossier, plus je me rends compte qu’on a perdu l’essence de cet hôpital-là. On est un des hôpitaux où il y a le plus de soins spécialisés et hyperspécialisés. Les meilleurs chirurgiens en genoux et en hanche au Québec sont à Saint-Jérôme. Ils travaillent dans des conditions épouvantables. Quand on regarde les besoins, le bloc opératoire est fini. Ça nous prend une nouvelle unité de soins intensifs et une nouvelle unité de soins coronariens. Ce n’est pas rien… On est dans l’ADN de notre hôpital. Je n’accepterai jamais cela ».
Et oubliez l’approche auprès du ministre de la Santé et des Services sociaux, le premier magistrat jérômien veut un engagement clair du président du Conseil du Trésor, Pierre Arcand.
«Je lui dis : Mettez ça dans le PQI (Plan québécois des infrastructures) et pas phasé sur 20 ans. Vous le mettez et on le fait &#8230; »
Centre jeunesse
Et, à ses yeux, le moment est idéal pour faire part de ses revendications
« Ils sont dans la préparation du budget qui doit être présenté à la fin mars. Ne nous dites pas qu’il est trop tard. Le maire et les médecins de Saint-Jérôme vous disent: pendant que vous préparez votre budget, il y a de l’argent qui doit venir à Saint-Jérôme. Et pas échelonné sur 15 ans. Ça c’est le discours du CISSS (Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides) qu’on pourrait phaser cela … On ne se contentera pas d’une couche de peinture. C’est fini le cosmétique. Terminé … Ne venez pas nous endormir avec les investissements pour l’aile psychiatrique et le CHSLD, ça fait 40 ans que c’est dû…»
Qui plus est :
« Saint-Jérôme, c’est la capitale régionale. On y trouve une clientèle qui est vulnérable. On les prend et on leur dit, on vous sort d’ici (lire, les envoyer en dehors de Saint-Jérôme pour certains soins spécialisés, telle l’oncologie). Même chose avec le centre jeunesse (dossier traité par Infos Laurentides dans notre plus récente édition) où on a également une clientèle vulnérable. On les éloigne des services. Le CISSS, je n’ai pas le sentiment qu’il va à quelque part avec ça.  Quand je vois ça, on veut complétement nous enlever le statut d’hôpital régional. Ça, je vais le dénoncer… »
Le parent pauvre
D’autres avant le maire Maher ont mené la bataille, mais sans vraiment de succès. Pourquoi réussirait-il là où d’autres ont échoué?
«Par le passé, l’approche a été trop à travers le ministère de la Santé. On est dans l’infrastructure. On n’est pas dans l’organisation. On a les médecins et les compétences. Ce qui manque, c’est l’argent. Le parent pauvre au Québec, c’est les Laurentides. Je veux adopter une approche cartésienne. Ils ne peuvent pas me dire non… »
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Il a l’appui des médecins et de ses collègues-maires: “On a perdu l’essence de cet hôpital-là…” -Stéphane Maher

Cette année marque les 10 ans d’existence du Quartier 50+ qui, depuis septembre 2008, reçoit des milliers d’aînés dans le cadre de sa programmation. Julie Deslauriers, coordonnatrice du centre récréatif municipal a dressé un bilan de la première décennie et porte un regard vers le futur.
Quatre mois après avoir ouvert ses portes pour la première fois, le Quartier 50+ comptait déjà 1400 membres. « À l’époque, c’était avant-gardiste d’avoir un tel centre. On a d’ailleurs reçu un prix à cet effet en 2010 », raconte Julie Deslauriers en citant le prix Innova remis par le Ministère de la Famille et des aînés.
Bien que les aînés fréquentent le centre afin de maintenir leur forme physique grâce aux multiples activités offertes, les membres s’y rendent surtout pour socialiser et se créer un réseau social. « L’activité est souvent le prétexte pour rencontrer des gens », explique la coordonnatrice du centre de 44 000 pieds carrés.
Le conditionnement physique, la danse et la pétanque figurent depuis toujours parmi les activités les plus populaires du Quartier 50+. Les soupers dansants rassemblent également de nombreux membres. D’ailleurs, la chimie qui s’installe entre les visiteurs est parfois si grande qu’il arrive que plusieurs voyagent ensemble et se côtoient à l’extérieur des murs du 425, boulevard Jean-Baptiste-Rolland Est.« Quand on vieillit, on fait face à plusieurs difficultés. Les gens autour de nous décèdent, on perd lentement notre autonomie, etc. Si on s’isole, on devient vulnérable. Le centre permet donc de contrer ça. Les gens s’entraident énormément entre eux et ça, ça n’a pas de prix», soutient-elle.
Des études pour offrir le meilleur aux membres
Loin de se contenter de simplement offrir des loisirs aux personnes de 50 ans et plus, Julie Deslauriers a approché le Dr Bherer, il y a plusieurs mois, quand elle a su qu’il réalisait une étude dans le but d’améliorer les capacités cognitives des aînés. C’est ainsi que près d’une cinquantaine de membres du Quartier 50+ sont devenus les sujets de recherche du chercheur.
Ce partenariat a permis au centre de briller une fois de plus à l’extérieur de la ville en se méritant le prix Coup de cœur du magazine Bel Âge qui récompensait les initiatives mises en place pour les personnes vieillissantes.
Une deuxième étude pourrait aussi avoir pour sujet des membres du centre. Celle-ci a pour but d’offrir une solution technologique à des personnes âgées en perte d’autonomie ainsi qu’à celles qui vivent les premiers symptômes de la démence. La motivation de Julie Deslauriers est simple : elle souhaite que le centre réponde le mieux possible aux besoins de sa clientèle, d’où l’importance de s’intéresser et de participer aux recherches scientifiques.
Parions que la prochaine décennie du Quartier 50+ sera elle aussi couronnées de succès et d’initiatives.
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Le Quartier 50+ célèbre ses 10 ans d’existence

Une histoire d’amour, une histoire de vie: Pallia-Vie veut amasser 1,8 M $

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