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L’oeuvre d’art au garage municipal.
Photo Mychel Lapointe

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Un employé s’affairait, jeudi dernier, à installer une structure de bois sur la partie supérieure de l’œuvre.

Photo Mychel Lapointe

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L’œuvre, telle qu’elle apparaissait à la fin de l’été 2018.
Photo Mychel Lapointe

Une œuvre d’art se retrouve au garage municipal: «Ce ne sont pas des conditions optimales»-Stéphane Maher

Publié le 24/10/2019

À la fin de la saison estivale 2018, les autorités de la Ville de Saint-Jérôme inaugurent en grande pompe une œuvre d’art dans le centre-ville.
Localisée à l’angle des rues Labelle et Castonguay (dans ce qui est appelé à devenir un jardin urbain), l’œuvre a été réalisée sur des conteneurs maritimes par l’artiste de rue jérômien Rouks One.
«Par la mise en place d’une œuvre d’art à cet endroit précis, nous souhaitons créer un repère identitaire, enrichir l’espace collectif, ajouter un élément de fierté pour les Jérômiens et créer un attrait culturel et touristique sans pareil», souligne, dans un communiqué de presse publié à l’époque par les autorités municipales, le maire Stéphane Maher, ajoutant «l’importance de la culture dans la qualité de vie et la vitalité d’une communauté».
Au garage municipal
Un an plus tard, l’œuvre se retrouve en deux parties séparées sur le terrain du Service des travaux publics de la Ville de Saint-Jérôme.
Comme en témoignent les photos (à la une et dans la présente page), la partie principale a été placée à proximité de mini-hangars et le dessus est jonché de différentes pièces de machinerie. Plus loin, on retrouve la partie supérieure sur laquelle un employé s’affairait jeudi dernier à installer une structure de bois.
Interrogé par Infos Laurentides vendredi soir dernier, au moment de la Nuit des sans-abris sur Place de la Gare, Stéphane Maher y va d’une explication:
«On les a enlevés parce que les travaux du jardin urbain vont commencer la semaine prochaine. Ils vont être rapatriés (les deux conteneurs) probablement ici (sur la Place des festivités ou Place de la Gare).»
«Ils vont être installés, probablement, à la fin des festivités l’année prochaine. Dans les plans des jardins urbains, il n’y a aucun conteneur», précise-t-il un peu plus tard.
«Est-ce qu’il y a un enjeu de les endommager?», avons-nous demandé au maire.
Il a voulu se faire rassurant.
«Y a-t-il un enjeu? Oui, il y a un enjeu, absolument. Est-ce que ce sont des conditions optimales pour une œuvre d’art? La réponse, c’est non […] J’en conviens. Normalement, ils [les conteneurs] auraient dû être déjà installés ici. En même temps, on s’en serait servi pour entreposage (pour mettre des tables ou autres équipements servant sur Place des festivités, note le maire). On va vous revenir prochainement. Ce ne sont pas des conditions optimales.»