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Une question de respect…

Le premier ministre François Legault, pour un, est régulièrement pris à partie.

Photo Claude Cormier

Une question de respect…

Publié le 04/03/2021

On ne sait trop si c’est la pandémie actuelle ou la liberté que permettent les médias sociaux, mais, clairement, de nombreux politiciens des différents paliers de gouvernement se sont allégrement faits malmenés au cours des dernières années.

Le premier ministre François Legault, pour un, est régulièrement pris à partie.

Respect

En fait, la chose est telle que l’Union des municipalités du Québec (UMQ) lance la campagneLa démocratie dans le respect, par respect pour la démocratie.

Une initiative à laquelle les cinq municipalités composantes de la MRC de la Rivière-du-Nord ont adhéré, par voie de résolution, à chacune de leur assemblée régulière du mois dernier.

Déclaration

Les conseils des cinq municipalités ont d’ailleurs fait leur la déclaration d’engagement de l’UMQ dont une portion de l’argumentaire va comme suit:

«Notre démocratie prend ses racines dans notre histoire. Nous choisissons celles et ceux qui nous gouvernent. En démocratie, nous pouvons tous être candidates, candidats pour assumer une charge publique. Quand il y a des élections, les citoyennes et citoyens délèguent l’administration du bien commun à des gens qui offrent leurs services, comme nous. Cette façon de gérer nos milieux de vie, nos régions, nous a permis d’atteindre un niveau de vie parmi les plus élevés au monde, d’évoluer en sécurité, d’avoir la possibilité de mener notre vie comme nous l’entendons et de s’exprimer en toute liberté.

La démocratie prend vie dans le débat et dans le choc des idées. Elle est possible tant que les gens se respectent. Or, par les temps qui courent, notre démocratie est trop souvent malmenée par des incidents malheureux: incivilités, manque de respect, menaces, intimidation et usurpation d’identité. Depuis quelques années, notamment avec la montée en popularité des réseaux sociaux, le débat vigoureux mais respectueux est trop souvent remplacé par les insultes, les menaces et l’intimidation».

Normal, mais…

Et, soulignions-nous, la pandémie n’a pas permis d’arranger les choses, considèrent les dirigeants de l’UMQ.

«(Le climat malsain) c’était vrai avant la pandémie. Mais celle-ci est venue aggraver cette façon de faire. Que cette difficile situation soit source d’inquiétude, d’anxiété, c’est normal. Que l’on soit parfois en désaccord avec les décisions des autorités, c’est normal. Mais il n’est pas acceptable que des femmes et des hommes qui exercent une responsabilité publique au service de leurs concitoyennes et concitoyens soient intimidés, poussés à la démission, parfois même menacés de mort, ou contraints de se déplacer avec une protection policière».

Il est possible de prendre connaissance de la déclaration de l’UMQ au https://umq.qc.ca/wp-content/uploads/2021/01/declaration-generale-version-web.pdf

La suite des choses dépend de chacun de nous.