Avec la reprise des classes, l’achalandage sur le réseau routier augmentera en raison de la présence accrue d’autobus scolaires, de piétons, de cyclistes et de brigadiers. Il est donc essentiel de respecter les règles de sécurité routière pour protéger tous les usagers de la route&nbsp;:



Limite de vitesse&nbsp;: Les limites de vitesse dans les zones scolaires doivent être strictement respectées. Les amendes pour excès de vitesse sont doublées en période scolaire, de 7&nbsp;h à 17&nbsp;h, du lundi au vendredi, de septembre à juin.



Arrêt obligatoire&nbsp;: À l’approche d’un autobus ou minibus scolaire avec feux rouges intermittents ou signal d’arrêt déployé, tous les usagers, incluant les cyclistes, doivent s’immobiliser à plus de cinq mètres.



Respect des signaux&nbsp;: Les ordres et signaux des agents de la paix, brigadiers scolaires ou signaleurs lors de travaux priment sur la signalisation existante.



Passages piétons&nbsp;: Les automobilistes doivent s’immobiliser à l’approche d’un passage piéton lorsqu’un piéton manifeste son intention de traverser.



Il est également important de respecter la signalisation aux abords des écoles, notamment les zones réservées aux autobus et celles où le stationnement est interdit. Les parents déposant leurs enfants à l’école doivent le faire dans des endroits sécuritaires pour éviter les manœuvres imprudentes.



Pour plus d’informations sur la réglementation en vigueur, consultez le site de la SAAQ à l’adresse suivante&nbsp;:&nbsp;<a href="https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere">https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere</a>.

Invitée par La Porte de l’emploi dans le cadre des festivités de son 40e&nbsp;anniversaire, l’athlète médaillée d’Or s’est longuement confiée sur son parcours parsemé d’embuches dès l’enfance, qu’elle a su contourner grâce à sa grande force de caractère, lui ayant valu au fil des ans 65 médailles internationales dont 25 d’or.



Rien ne prédestinait toutefois Sylvie Fréchette à devenir une athlète internationale, elle qui est née à Rosemont et qui a perdu son père, chauffeur d’autobus, dans un accident de la route, lui laissant pour seule famille, sa maman de 26 ans et son frère, encore bébé.&nbsp;



<h2>Une passion est née</h2>



Sylvie Fréchette se passionne pour la nage dès son premier cours de natation, une nouvelle activité sportive qu’elle poursuivra intensément au fil des ans. Elle se fait recruter pour faire partie de l’équipe de «nage ornementale» ( l’ancien nom de nage synchronisée) et performe dans un spectacle où elle se fait remarquer par l’entraîneure Julie Sauvé.&nbsp;



« Elle a vu des étincelles dans mes yeux et à 11 ans, j’ai participé à mon premier championnat canadien où je suis arrivée avant-dernière. Julie m’a dit que je devais travailler très, très fort pour performer. Et du haut de mes 11 ans, j’ai décidé que j’allais travailler », rappelle la nageuse Fréchette, qui n’a jamais oublié ce conseil.



À 13 ans, elle s’entraîne donc 35 heures par semaine : du lundi au vendredi, elle entre dans la piscine de son école à 14h50 et en ressort à 20h30, puis le samedi, de 7h à 14h. L’adolescente revient donc à la maison par l’autobus de la ville et se consacre à ses devoirs scolaires durant les 45 minutes de trajet.



&nbsp;« J’aime ça nager. Je me sens vivante dans l’eau. Et quand on fait ce qu’on aime, on ne voit pas la vie de la même façon. Aimer ce qu’on fait nous donne des ailes et nous soulève », souligne Sylvie Fréchette.



<h2>L’année des extrêmes</h2>



Et c’est en 1992, l’année de ses 17 ans, qu’elle est choisie par Équipe Canada comme l’une des deux athlètes canadiennes qui prendront part aux compétitions de nage synchronisée aux JO de Barcelone.&nbsp;



Une opportunité incroyable et pourtant. « Mon année olympique a été un désastre du début à la fin », affirme-t-elle. D’abord la mort de son grand-père adoré. Puis le 18 juillet, au dernier jour de son entrainement avant le départ pour Barcelone, elle apprend le suicide de son fiancé.&nbsp;



Elle vit alors un véritable choc post traumatique et oubliera tout de son séjour à Barcelone. « Je peux vous dire que jusqu’en décembre (1992) je ne me souviens de rien. Même pas des JO. Je peux vous dire ce qu’ont raconté les journaux, mais c’est un trou noir et j’ai dû faire un travail sur moi », raconte Sylvie Fréchette, qui a malgré tout trouvé l’énergie de se dépasser lors des épreuves olympiques.&nbsp;



« On est tellement plus fort qu’on pense », lance-t-elle.



Et voilà que l’impensable survient&nbsp;: une juge s’emmêle dans son chiffrier, abaissant involontairement la haute performance de l’athlète canadienne d’un point, la faisant passer de la médaille d’or à la médaille d’argent.&nbsp;&nbsp;



Une injustice qui sera néanmoins réparée grâce à l’intervention d’un avocat, scandalisé par l’affaire.&nbsp;&nbsp;« En 1993, on me remettait enfin ma médaille d’or », rappelle l’athlète Fréchette.&nbsp;



<h2>Résilience post-choc</h2>



La perte de son fiancé laissera aussi une trace indélibile. « Je n’ai jamais réussi à trouver les mots justes pour décrire ce désastre en moi. Le suicide est une solution permanente à une situation qui ne l’est pas », assure-t-elle. « Pourtant, il y a toujours quelqu’un pour vous aider, des gens qui vous tendent la main, des oreilles attentives. Mais il faut se bâtir un coffre à outils quand ça va bien », assure l’athlète Fréchette.



S’ensuivra l’aventure du Cirque du Soleil avec le spectacle O’, mis au point par Franco Dragone. À son contact, elle en a retiré une grande leçon&nbsp;: celui d’avoir le courage de sa vulnérabilité. « Cette vulnérabilité de ce que vous avez de différent, d’unique, de ce que vous pouvez amener au service de l’équipe, de votre communauté. »



Après cette belle aventure circasienne, la naissance de ses deux filles puis la séparation d’avec leur père, la vente de sa maison, elle se retrouve aux commandes de sa petite famille lorsque survient l’épisode qui a surpris la planète au grand complet&nbsp;: la pandémie de 2020.



<h2>L’année qui change tout</h2>



Voilà donc un nouveau défi pour celle ayant deux bouches à nourrir et que le métier d’entraîneure et de conférencière ne servent plus à rien dans les circonstances. Elle n’hésite pas à demander la PCU et se retrousse les manches pour se réorienter vers une nouvelle carrière. Ce sera les assurances.&nbsp;



En 2024, l’athlète performe à nouveau&nbsp;dans cette nouvelle activité qu’est la vente d’assurances. C’est que la résidente de Prévost sait de quoi elle parle&nbsp;: son père est décédé sans avoir préalablement souscrit à une assurance vie, laissant sa famille dans une situation précaire.&nbsp;



En bonne athlète, Sylvie Fréchette performe dans sa nouvelle carrière.&nbsp;



Son témoignage n’a d’égal que sa fierté d’avoir relevé tous les obstacles sur sa route. Et d’avoir gardé l’espoir malgré tout.&nbsp;

L’incroyable destinée de Sylvie Fréchette

La ville de Saint-Jérôme a annoncé la semaine dernière que le service de transport «&nbsp;La Navette&nbsp;» est de retour pour la rentrée scolaire. Depuis le 19 août, deux autobus sont en service pour permettre aux étudiants du Cégep de Saint-Jérôme et du campus jérômien de l’Université du Québec en Outaouais, ainsi qu’aux travailleurs, de se rendre facilement et gratuitement au centre-ville de Saint-Jérôme.



<h2>Horaire</h2>



La Navette est en service du 19 août au 18 décembre 2024, à l&#8217;exception de la période du 15 au 18 octobre 2024 où elle fera relâche. Le service reprendra ensuite du 20 janvier au 23 mai 2025, avec une pause du 10 au 14 mars 2025.



Le service est offert du lundi au vendredi, de 7 h à 18 h 30 ; et les départs ont lieu toutes les 10 minutes de 7 h à 9 h 50 et toutes les 20 minutes de 10 h 10 à 18 h 30.



<h2>Un trajet en boucle</h2>



Le point de départ de la navette est l&#8217;Aréna régional de la Rivière-du-Nord, situé dans le quartier des Sports. Le premier arrêt se fait ensuite au Cégep de Saint-Jérôme, puis le bus s&#8217;arrête au campus de l&#8217;Université du Québec en Outaouais. Le trajet se termine par un retour au point de départ.



Pour consulter l’horaire détaillé, vous pouvez visiter le site : <a href="https://www.vsj.ca/transport-collectif/lanavette/">vsj.ca/transport-collectif/lanavette</a>.

Une rentrée en toute sécurité