Les responsables du Club des futurs entrepreneurs universitaires et ceux de l’UQO – Campus de Saint-Jérôme ont dévoilé mercredi dernier la programmation de la 6e édition du Grand rendez-vous entrepreneurial des Laurentides (GREL) qui aura lieu les 22 et 23 mars prochain.
On attend à nouveau quelque 180 participants pour l’occasion.
Conférenciers de prestige
Encore une fois, l’événement, placé sous le thème Créer le futur – Entreprendre le changement, promet d’être des plus intéressants et prestigieux.
À preuve, les conférenciers d’honneur de l’événement sont David Côté, celui qui a fondé les restaurants Crudessence et cofondé les thés fermentés Rise Kombuchaet les jus Loup, ainsi que Geneviève Desautels,fondatrice d’Amplio Stratégies &amp; illuxi.
«L’objectif de cet événement vise à promouvoir l’entrepreneuriat et susciter la fibre entrepreneuriale auprès des étudiants des Laurentides», expliquent les organisateurs. Cette année, l’essor du e-commerce et l’entreprise éco-socio-responsable seront au rendez-vous.
Les activités du colloque débuteront le vendredi 22 mars par un souper-conférence animé par David Côté.
Geneviève Desautels fera pour sa part une conférence sur le développement du leadership d’influence grâce à l’intelligence émotionnelle.
Des ateliers
Le GREL se poursuit le lendemain avec des ateliers spécifiques tels que Créer l’impact par la créativité  avec Rémy Barbeau, président fondateur de SOS Aventures, alors que  Futurpreneur Canada présentera une conversation fishbowl d’entrepreneurs de la région sous le thème De la transition à l’accomplissementet Hélène Brown, de Percolab, présentera l’atelier Libérons notre pouvoir entrepreneurial pour penser horizontal.
Deux concours seront également présentés, soit: Solutions innovantes en 300 secondes, c’est-à-dire un concours de résolution de cas d’une entreprise de la région, ainsi que Mon entreprise en 180 secondes, c’est-à-dire un concours d’idée d’entreprise sous forme de pitch.
Plus de 1 000 $ en bourse seront remis aux gagnants de ces deux concours.
«Le Grand rendez-vous entrepreneurial des Laurentides est maintenant devenu un incontournable dans la région. Non seulement il fait rayonner le campus à travers le Québec, mais il permet aussi le développement d’un mouvement entrepreneurial au sein de l’université et de la Ville de Saint-Jérôme. La mise sur pied d’un événement d’envergure de qualité par les étudiants du comité organisateur permet d’acquérir des compétences et de l’expérience concrète en plus de développer des contacts d’affaires clés en main», de commenterÉmilie Tremblay, présidente du Club des futurs entrepreneurs universitaires.
On peut consulter la programmation complète du colloque au:[http://uqo.ca/grel/programmation].
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Par Mathieu Locas
Les réactions sont nombreuses à la suite de la publication (en exclusivité par Infos Laurentides, dans son édition du 20 février dernier) de la nouvelle concernant l’arrivée de 19 unités modulaires pour les écoles primaires de Saint-Jérôme pour la rentrée 2019.
En plus d’être partagée à des dizaines de reprises sur les médias sociaux, la nouvelle a fait réagir plusieurs enseignants.
Pour un, le président du Syndicat de l’enseignement de la Rivière-du-Nord (SERN) Christian Aubin, se questionne sur la suite des choses.
«Des unités modulaires, ça demeure des roulottes de chantier avec des tableaux et des bureaux. Y a pas un enseignant qui va lever la main pour aller travailler là-dedans. Les profs vont dire: “c’est toi la dernière personne rentrée dans l’école, alors tu y vas”. L’hiver, ça craque, il fait froid. C’est vraiment pas l’idéal. Il y a des parents qui vont refuser que leur enfant aille là-dedans.»
Questions sans réponse
Christian Aubin se pose plusieurs questions qui demeurent sans réponse.
«D’abord, je me demande si ça sera prêt à temps pour la rentrée scolaire en septembre, et on fait quoi si ce ne l’est pas? Aussi, comme les projets de construction de nouvelles écoles tardent, il va se passer quoi à l’an 2 des roulottes. Va-t-on passer de 19 à 30 à l’automne 2020? Autre point, j’ai peur que la mesure temporaire ne devienne une mesure permanente. Rappelez-vous les unités modulaires à Saint-Stanislas (école secondaire du secteur Saint-Antoine), ça devait durer une année, mais ça a fini par durer dix ans. À la fin, le toit coulait et ça craquait de partout.»
Obligations
Le président du syndicat estime que la Commission scolaire est redevable envers les enseignants. «C’est pas normal, qu’en 2019, plusieurs écoles n’aient pas de locaux d’informatique ou de bibliothèque. Ce que je déplore c’est que les enseignants ont des obligations. S’ils ne les rencontrent pas, ils subissent des mesures disciplinaires. Par contre, si la Commission scolaire ne remplit pas ses devoirs, il n’y a aucune conséquence. Nos écoles débordent et les projets piétinent. Je mise sur la CAQ pour livrer de nouvelles écoles pour notre commission scolaire, car nous connaissons une importante croissance démographique», de conclure Christian Aubin.

Unités modulaires dans les écoles primaires de Saint-Jérôme: «Y a pas un enseignant qui va lever la main pour travailler là-dedans» -Christian Aubin, président SERN

«Les intervenantes en petite enfance et les employeurs du secteur font front commun pour faire cesser le développement de nouvelles maternelles 4 ans pour tous. Sur le terrain, le message est clair autant des acteurs du réseau et des parents: il faut prioriser et renforcer les milieux existants qui offrent des services de qualité aux tout-petits», clament les gens du  milieu des CPE du Québec.
C’est l’essentiel du message que portaient, vendredi dernier, Francine Lessard, du Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance (CQSEPE), et Valérie Grenon, de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), de passage à Saint-Jérôme.
Pétition
Ce jour-là, des dizaines d’acteurs du réseau de la petite enfance étaient mobilisés à Saint-Jérôme et plus d’une centaine dans les Laurentides dans le cadre du Mois d’actions contre les maternelles 4 ans pour tous.
Ainsi, à la sortie des services éducatifs dans la région, des parents étaient sollicités pour signer une pétition demandant au gouvernement de cesser le déploiement des maternelles 4 ans pour tous.
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Libre choix des parents
Pour appuyer leur démarche, les représentants duCQSEPE et de la FIPEQ-CSQ disposent d’un sondage Léger (réalisé pour le compte de la FIPEQ-CSQ) qui démontre «qu’à peine 23 % des répondants disaient préférer la maternelle 4 ans pour leur enfant par rapport à 68 % pour les CPE et les milieux familiaux publics».
«Comment les dix députés de la CAQ dans les Laurentides peuvent-ils cautionner l’implantation des maternelles 4 ans mur à mur alors que ce n’est pas une volonté de leurs concitoyens. Plutôt que de s’entêter, on les interpelle pour qu’ils demandent des investissements pour nos tout-petits dans notre réseau public de la petite enfance!», dit Mme Grenon.
Pour Youri Chassin, député de Saint-Jérôme et adjoint parlementaire au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, il appartient aux parents de décider.
«Il y a un principe fondamental qui veut que l’on donne le choix aux parents. Nous sommes le gouvernement de tous les Québécois. Quand on voit que 23 % des parents sont en faveur de la maternelle 4 ans (sondage Léger), il faut respecter leur choix», de plaider M. Chassin, lorsqu’interrogé par Infos Laurentidessur la question.
Bien plus, soulignant qu’il y a actuellement, «une bonne proportion d’enfants qui ne sont ni à la maternelle 4 ans, ni en services de garde», le député se dit d’avis que la formule préconisée par la CAQ permettrait de détecter et d’intervenir auprès des enfants qui éprouvent certaines difficultés dans leur cheminement.
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UQO-Campus Saint-Jérôme: retour du Grand rendez-vous entrepreneurial des Laurentides