Les professionnelles en soins de l’urgence de Saint-Jérôme, membres de la FIQ-Laurentides, ont exercé des moyens de pression en participant à deux sit-in dans la journée de dimanche pour les quarts de travail de jour et de soir.
Sécurité des soins
Les professionnelles en soins dénoncent la « situation critique »à l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme imputable selon elle« au manque criant de professionnelles en soins ».
« Cette situation compromet la sécurité des soins prodigués aux patients. Une audience au Tribunal administratif du travail a été évitée de justesse en soirée hier. Sans aucun plan de contingence pour la période estivale, les gestionnaires maintiennent les services à pleine capacité, malgré le nombre nettement insuffisant de professionnelles en soins à l’horaire. La population, mal informée de la situation, continue de se présenter à l’urgence, malgré que le taux d’occupation de celui-ci soit de 147% » dénoncent les responsables de la FIQ-Laurentides.
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Alors que la région des Laurentides est passée (comme le reste du Québec) au palier vert depuis un peu plus d’une semaine et que s’amorcent les vacances pour plusieurs, les responsables de la Direction de la santé publique des Laurentides ne profiteront pas d’un répit pour autant ; occupés qu’ils seront à se préparer à une éventuelle quatrième vague.
C’est ce qu’a révélé le Dr Éric Goyer, directeur de la Santé publique, au cours d’une conférence téléphonique du CISSS des Laurentides avec les journalistes régionaux, mardi matin dernier.
« À la direction de la santé publique, on se prépare dans l’éventualité d’une quatrième vague. On ne la souhaite pas, mais on n’a pas le choix de se préparer. Ce qu’on va voir c’est quelle va être la couverture vaccinale pour les 12-17 pour la rentrée scolaire (…) Il va falloir adapter notre offre de dépistage. Plus les gens vont être vaccinés plus on soupçonne qu’ils vont être asymptomatiques. Des travaux sont en cours actuellement »a dit, en substance, M.Goyer.
« Jamais aussi content » 
Ce qui n’empêche pas que le Dr Goyer se réjouit des derniers développements au sujet de la crise qui a débuté en mars 2020.
« Depuis les 16 derniers mois, je n’ai jamais été aussi content de vous parler du portrait épidémiologique actuel » a-t-il d’abord dit à l’intention des journalistes. « Dans la semaine du 20 au 26 juin, nous avons(enregistré) seulement 27 nouveaux cas. C’est probablement le plus faible(total)depuis mars 2020. 
L’ensemble des MRC sont à la baisse ».
Soulignant qu’il y a « toujours une préoccupation pour le variant Delta qui vient de l’Inde »et parlant (à ce sujet) d’un « un cas fortement suspect, mais pas d’éclosion majeure », le directeur Goyer a tenu à « remercier les gens pour leurs efforts.(C’est)toujours le dernier bout qui est le plus important. (Il faut) continuer à respecter les mesures qui restent »et « souhaiter que la rentrée va bien se passer et qu’on va éviter une quatrième vague(comme)on peut observer dans certains pays d’Europe. C’est ça qui nous préoccupe ».
Landry
Soulignons, par ailleurs, que pour la première fois depuis quelques mois, la présidente directrice générale du CISSS. Rosemonde Landry, s’est adressé aux journalistes en début de conférence téléphonique.
De retour, le 4 juin dernier, d’un congé de maladie de plusieurs semaines, Mme Landry a vanté le travail des membres de la direction du CISSS qui « ont tenu le fort de façon glorieuse »et a souligné à quel point elle est « très heureuse de voir la situation de la COVID-19 tant dans Laurentides et au Québec »et « heureuse(du succès) de la campagne de vaccination ».
Bilan
Petite note en terminant, il est impossible de présenter un bilan à jour des cas de COVID-19 dans la région des Laurentides. Ce n’est que lundi que le CISSS des Laurentides a présenté son bilan hebdomadaire (habituellement publié le jeudi).
Notre heure de tombée nous empêche d’en faire état.
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Même au palier vert : des vacances occupées pour les gens de la Santé publique

MATHIEU LOCAS
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Les personnes impliquées dans une campagne électorale s’imprègnent de politique pendant plusieurs mois, ce qui n’est pas le cas de la très grande majorité de la population. Quand on additionne sorties publiques pour dévoiler le programme électoral et celles pour attaquer les adversaires, les profanes ne savent plus trop qui a dit quoi. Si j’avais à conseiller un candidat ou un parti, afin que le message passe, je lui dirais : «concernant tes adversaires, étiquette-le et tape toujours sur le même clou.Pour y arriver, trouve un mot ou une expression pour caractériser ton adversaire». 
Janice Bélair-Rolland
Être un adversaire de la mairesse Janice Bélair-Rolland, mes tirs groupés seraient sur son conseiller Simon Geraghty. Au cours des huit dernières années, ce fonctionnaire affecté au cabinet du maire a pris beaucoup de pouvoir à la Ville. Certaines personnes à l’interne parlent même d’une centralisation du pouvoir. Un jour ou l’autre, les gros dossiers aboutissent sur son bureau. La stratégie serait d’inonder Janice Bélair-Rolland de questions qui amènent soit un développement ou des sous questions.
-Qui est le véritable maire, vous ou Simon Geraghty?
-Il a manqué de jugement avec Stéphane Maher, la Ville a mal paru, croyez-vous que ça va se reproduire?
-Pourquoi Stéphane Maher a été le seul à payer pour l’épisode Fauteux-Marion?
-Madame la mairesse, pouvez-vous nous garantir que Simon Geraghty n’a pas fait du travail pour votre parti sur son temps de travail payé par les contribuables?
-Vos nouveaux candidats sont-ils des amis personnels de Simon Geraghty?
-A-t-il formé un «country club»?
-Les conseillers devront-ils demander à Simon pour parler en public une fois élus?
Marc Bourcier
Être un adversaire de Marc Bourcier, mes tirs groupés seraient sur sa crédibilité. Ce n’est quand même pas banal que ce politicien d’expérience ait promis deux choses qui existent déjà, sans qu’aucun membre de son parti ne s’en soit rendu compte :
A- Un système d’alerte par téléphone cellulaire (Il existe depuis environ trois ans et, vérification faite auprès de la Ville, il y a environ 15 000 abonnés).
B- Un système pour diffuser les séances du conseil municipal. (Il est acheté et installé mais pas utilisé puisque les conseillers sont à la maison depuis la pandémie).
En transport, Marc Bourcier a promis des infrastructures qui relèvent du MTQ. C’est comme si un employé promet une augmentation de salaire à son collègue alors que ce n’est pas lui le boss.
Dans le dossier de l’écoquartier, je relèverais le manque de crédibilité du parti, pour ses positions variables. D’abord, la candidate Nathalie Lasalle a voté POUR le projet. Ensuite, Marc Bourcier affirme qu’il veut des garanties de ne pas toucher au parc et ensuite, il aimerait développer à partir de la 158.
Et, que dire de son souhait de faire un seul mandat et ensuite passer le flambeau à son actuel adversaire à la mairie Marc-Olivier Neveu.
Marc-Olivier Neveu
Être adversaire de Marc-Olivier Neveu, mes tirs groupés seraient sur son manque d’expérience. On ne peut pas lui reprocher d’être au début de la vingtaine, on passe tous par là. Par contre, il veut être maire d’une ville de 80 000 citoyens et il n’a pas eu suffisamment d’expérience pour gérer l’épisode avec son ex-candidate Laurence Vialle qui a fait une sortie musclée dans le dossier de l’église Ste-Paule.
Que va-t-il se passer quand il aura à négocier devant un syndicat?
Que va-t-il se passer quand un membre de son parti s’opposera à lui en caucus?
Que va-t-il se passer quand il aura à négocier avec des fonctionnaires d’un ministère provincial?
Que va-t-il se passer quand il aura à négocier avec un promoteur privé?
Pour ce qui est de vouloir acheter les terrains entourant le Lac Jérôme. Il n’a toujours pas expliqué comment il paierait la facture de plusieurs dizaines de millions, sans augmenter les taxes.
Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com

Urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme : deux sit-in des infirmières