Modules de jeux brisés, graffitis, glissades percées, poubelles renversées : les dégâts s’accumulent et inquiètent élus et citoyens.



Les parcs Sophie-Masson, Bellevue, Roger-Duquette et Charles-Brière figurent parmi les lieux touchés. La cabane des marqueurs du parc Sophie-Masson a notamment été défoncée à la mi-août, et du matériel sportif a été volé. Plus récemment, deux crocs-livres — ces petites bibliothèques en libre-service — ont été détruits, privant les familles d’un accès gratuit à la lecture.



Le maire Guy Lamothe se dit préoccupé par la situation.



« Ces gestes privent les enfants d’infrastructures essentielles pour leur bien-être et leur développement. C’est désolant, surtout quand on sait que ces installations sont financées par les citoyens eux-mêmes », souligne-t-il.



La Municipalité a demandé à la Sûreté du Québec d’intensifier la surveillance, mais les ressources demeurent limitées. Le conseil municipal envisage donc plusieurs mesures&nbsp;: ajout de caméras, présence accrue de patrouilleurs et rondes en voiture banalisée.



« On travaille sur des solutions concrètes pour le prochain budget, mais il faut agir rapidement. Les parcs sont essentiels pour nos jeunes, et on ne peut pas se permettre de les voir se détériorer ainsi », ajoute M.&nbsp;Lamothe.



La Municipalité invite la population à signaler tout comportement suspect afin de protéger ces espaces publics essentiels à la vie de quartier.

Le lieu, situé près du lac qui porte désormais son nom, compte aujourd’hui plusieurs aménagements : mini terrain de baseball, aire de volleyball de plage, modules de jeux, exerciseurs extérieurs et coffre à jouets communautaire.



La cérémonie officielle s’est tenue le 30 septembre en présence des élus municipaux et de la famille Duquette. Le maire Guy Lamothe a souligné l’importance du geste posé par le donateur.



« Renommer le parc Roger-Duquette, c’est notre façon de dire merci à un homme qui a contribué à faire de Sainte-Sophie un lieu accueillant et vivant. Son héritage restera gravé dans notre communauté », a-t-il déclaré.



Son fils, André Duquette, a pris la parole pour rappeler la vision de son père :



« Il voyait le potentiel de ce terrain et imaginait le jour où de nouvelles familles viendraient s’y établir. Il voulait un lieu où les gens pourraient se rassembler. »



Le dévoilement de la plaque s’est conclu par une rencontre conviviale entre les proches et les élus. La Municipalité a également présenté la nouvelle affiche du parc, qui met en valeur l’histoire du lieu et le legs de son fondateur.&nbsp;

Sainte-Sophie rend hommage à Roger Duquette

Le jeudi&nbsp;2&nbsp;octobre, dans les locaux du Cégep de Saint-Jérôme, la MRC a confirmé une aide financière de 300 000&nbsp;$ sur trois ans — la plus importante jamais accordée à l’organisation.



« On veut une communauté d’affaires forte, fière de son territoire et capable de s’adapter aux changements », a résumé le préfet Xavier-Antoine Lalande, devant une salle regroupant élus, entrepreneurs et partenaires institutionnels. Autour de lui, les maires de Saint-Jérôme, Saint-Hippolyte et Prévost partageaient le même constat&nbsp;: pour accompagner la transformation rapide de la région, il faut une Chambre de commerce solide, enracinée et représentative.



<h2>Une aide de 300 000&nbsp;$ sur trois ans</h2>



L’aide financière, distribuée à raison de 100 000&nbsp;$ par année pendant trois ans, permettra à la Chambre de concrétiser les actions prévues dans son nouveau plan stratégique. Pour la MRC, c’est plus qu’un appui budgétaire. « Nous sommes dans une MRC en transformation. La population bouge, vieillit, se diversifie. On doit s’adapter, ensemble », a insisté M.&nbsp;Lalande, évoquant un contexte démographique qui redéfinit déjà les besoins des entreprises et de la main-d’œuvre.



<h2>Une relance portée par une nouvelle direction</h2>



Cette subvention vient appuyer une relance déjà amorcée depuis plusieurs mois. « Cette subvention nous offre l’opportunité de concrétiser nos ambitions stratégiques et de renforcer nos services aux entreprises. Nous avons choisi de miser sur l’intelligence collective, et non artificielle », de dire Marie-Hélène Paquette, directrice générale de la CCIRDN.



Son plan stratégique est ambitieux. Il prévoit l’embauche d’une ressource additionnelle à la permanence pour accompagner les membres et bonifier l’offre de services. Il comprend aussi la relance des regroupements sectoriels et le repositionnement des événements phares. Le plus symbolique d’entre eux, le gala annuel (Zénith), se tiendra pour la première fois au Théâtre Gilles-Vigneault le 9&nbsp;mai prochain, signe d’une Chambre qui assume son rôle de catalyseur économique et social.



Mais au-delà des chiffres et des objectifs, le plan porte une idée simple&nbsp;: redonner à la Chambre sa pleine dimension régionale. Trop longtemps centrée sur Saint-Jérôme, elle veut désormais parler d’une seule voix pour l’ensemble de la MRC, de Saint-Hippolyte à Prévost, en passant par Saint-Colomban et Sainte-Sophie. « Il n’y a aucune raison qu’on ne puisse pas doubler notre membership d’ici trois ans », a affirmé Mme&nbsp;Paquette, en évoquant un objectif de mille membres. « Ce n’est pas seulement une question de nombre, mais de représentativité. On veut que toutes les entreprises du territoire se reconnaissent dans la Chambre. »



<h2>Trois forces qui avancent ensemble</h2>



Le Cégep de Saint-Jérôme, qui héberge désormais les bureaux de la Chambre, illustre à merveille cet esprit de collaboration. Pour le préfet comme pour les élus présents, l’installation dans ce lieu symbolique marque un nouveau départ. Le Cégep, la Chambre, la MRC&nbsp;: trois forces qui avancent dans la même direction.



De son côté, le président du conseil d’administration, Stéphan Tremblay, a rappelé le travail colossal accompli par les bénévoles et les administrateurs. « Dans les derniers mois, on a mis sur pied de nouveaux comités de gouvernance, de ressources humaines et d’audit. On se structure, on se professionnalise, et on se dote des outils pour durer. »



À travers ce plan stratégique, c’est toute une région qui se remet en marche. Une région qui assume sa place, revendique son poids économique et croit de nouveau à la puissance du collectif. « La MRC de la Rivière-du-Nord est aujourd’hui la cinquième plus populeuse au Québec, a rappelé le préfet Lalande. Il est temps que son économie rayonne à cette hauteur-là. »



Et c’est précisément ce à quoi aspire la Chambre&nbsp;: devenir un véritable moteur de cohésion et d’ambition. Car dans un contexte où tout change vite — les marchés, la main-d’œuvre, les habitudes — une chose demeure&nbsp;: le développement d’un territoire ne se décrète pas, il se construit.

Vague de vandalisme dans les parcs de Sainte-Sophie