«Je ne peux pas venir à Saint-Jérôme sans parler de la compagnie Lion. Il y a (là) un potentiel extraordinaire…» lançait François Legault mardi dernier.
De passage en sol jérômien dans le cadre de sa tournée estivale des régions du Québec, le premier ministre ne tarissait pas d’éloges envers la Compagnie Électrique Lion, au moment du point de presse qui clôturait la journée.
«Attendez-vous à ce que, dans les prochaines années, la compagnie Lion grandisse beaucoup à Saint-Jérôme (…) C’est un beau créneau. On peut construire beaucoup d’entreprises autour de cette compagnie Lion qui est une entreprise prometteuse à Saint-Jérôme» notait-il à cette occasion.
Premiers camions
Effet du hasard ou non, le jour-même, Lion et Boivin Évolution (BEV) annonçaient les premières ventes de châssis du Lion8 avec des bennes à chargement latéral complètement automatisé à Waste Connections, un fournisseur de premier plan de services de collecte, de transfert, de recyclage et d’élimination des déchets solides non dangereux aux États-Unis et au Canada. L’introduction de ces véhicules électriques (fabriqués à Saint-Jérôme) sur les marchés de Washington et de la Floride, précisent les deux entreprises québécoises, «représentera les premières utilisations en Amérique du Nord de camions propres avec bennes de collecte de matières résiduelles entièrement électriques et des bras automatisés».
«Développée pour le marché électrique, la combinaison du châssis Lion8 et de la benne à chargement latéral automatisé à 100 % électrique de BEV offre une solution rentable de gestion des déchets, qui réduit les émissions de gaz à effet de serre» précise-t-on.
Avantages substantiels 
On s’en doute, Marc Bédard, président et fondateur de la Compagnie Électrique Lion, accueille cette première avec joie.
«Nous sommes reconnaissants à Waste Connections de diriger le mouvement vers l’utilisation des véhicules électriques lourds et nous sommes ravis qu’ils aient choisi Lion pour les aider dans leur transition vers une flotte à zéro émission. Je suis convaincu que les camions de collecte de matières résiduelles entièrement électriques de Lion seront un ajout précieux aux activités de Waste Connections. J’espère que cette transaction inspirera tous ceux qui recherchent une solution de transport économique, durable et écologique pour tirer parti des avantages substantiels de l’électrification».
Lancement
On se souviendra que le lancement du Lion8 a été fait à Saint-Jérôme en novembre dernier alors que les ministres Pierre Fitzgibbon, Économie et Innovation, et Benoît Charrette, Environnement et Lutte contre les changements climatiques, étaient sur place pour l’occasion.
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Il a notamment été question d’économie, mais pas de financement du service de police de Saint-Jérôme, mardi dernier, quand le maire Stéphane Maher a rencontré le premier ministre François Legault dans une salle du théâtre Gilles- Vigneault.
«On n’a pas discuté de cela aujourd’hui, mais c’est un sujet qu’on avait déjà discuté et que j’ai eu l’occasion de discuter avec Geneviève Guilbault, la ministre de la Sécurité publique» a, d’entrée de jeu, répondu M.Legault au représentant du Journal Infos Laurentidesqui lui a posé la question au cours du point de presse qui a suivi la rencontre à laquelle participaient également le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, et le préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord, Bruno Laroche.
Équité
«Il semble qu’il y a peut-être un manque d’équité sur le financement qu’on demande aux citoyens de la municipalité par rapport au financement qui vient de Québec» de reprendre le premier ministre, avant d’ajouter «en même temps, quand on a son propre corps de police, c’est nous, comme municipalité, qui négocions avec les syndicats, alors, on ne peut pas se plaindre qu’il y a une explosion des coûts (quand) c’est nous-mêmes qui l’avons négociée».
«Mais, ça fait partie des réflexions qu’on a actuellement, qu’a Geneviève Guilbault, pour s’assurer qu’il y ait une équité sur le coût des services de police qui est attribué à chaque municipalité».
Interrogé sur la question des négociations avec les policiers jérômiens (avec qui il a signé il n’y a pas tellement longtemps une nouvelle convention collective), Stéphane Maher a dit que les conventions collectives avec les policiers (service de police municipal) se «ressemblent pas mal toutes» et (comme, il l’avait dit il y a quelques mois) «on n’a pas une police chromée».
Fin 2020 ou début 2021
Toujours est-il, répondra M.Legault, à une autre de nos questions sur le dossier que «l’échéancier que Mme Guilbault s’était donné, c’est d’avoir des résultats soit à la fin de 2020 ou début 2021».
Les Jérômiens pourraient donc être fixés, d’ici un an, sur la facture qu’ils devront payer pour la police.
Autres dossiers
Quant aux autres dossiers (outre celui de l’agrandissement de l’hôpital), les deux politiciens ont parlé d’un éventuel nouveau pavillon de l’UQO («le maire a demandé́ à ce que l’Université du Québec en Outaouais obtienne le financement adéquat pour ajouter un nouveau pavillon à son campus de Saint-Jérôme afin de répondre à la demande qui ne cesse d’augmenter» rapporte-t-on dans un communiqué émis par la Ville suite à la rencontre).
Aussi, des projets de construction d’une nouvelle bibliothèque centrale et d’un complexe aquatique d’envergure régionale. «Il (François Legault) m’a dit de relancer (auprès des instances gouvernementales) les deux dossiers» indique Stéphane Maher.
Il a également été question du fait que la Ville de Saint-Jérôme espère que le gouvernement du Québec donnera son appui à ses démarches pour rapatrier la gouvernance du transport collectif local.
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Financement de la police de Saint-Jérôme: François Legault prône l’équité…

Une nouvelle ligne aérienne, OWG, offrira sous peu, de Mirabel, des vols vers le Sud. Cette initiative est le fruit du transporteur Nolinor Aviation qui poursuit son expansion dans un nouveau marché, afin de se positionner dans l’industrie des vols touristiques.
Depuis 27 ans, l’entreprise Nolinor offre des services de transport nolisé principalement vers le Grand Nord à l’aide d’une flotte composée d’une dizaine de Boeing 737. Récemment, l’entreprise avait fait l’acquisition, à coût de millions de dollars, d’une flotte d’appareils 737 ainsi que d’un simulateur de vols, laissant présager que l’on s’apprêtait offrir à la clientèle des destinations plus éloignées, comme les Caraïbes, et ce, sans escale.
«Nous avons travaillé en secret sur ce projet depuis deux ans», a indiqué le président de Nolinor Aviation, Marco Prud’homme, lorsque contacté, la semaine dernière.
L’équipe de Nolinor Aviation travaillait en effet en toute confidentialité depuis 2018 à la création d’une nouvelle ligne aérienne afin de se positionner dans l’industrie des vols touristiques. Plus d’un million de dollars ont été investis dans un laboratoire d’idées pour repenser les façons de faire dans ce secteur. Ainsi, les meilleures compagnies aériennes dans le monde ont été analysées pour établir les valeurs et la mission de la nouvelle marque OWG.
«La portion en vol vers votre destination, de poursuivre Marco Prud’Homme,devrait faire partie intégrante de vos vacances. Les lignes aériennes traditionnelles ont fait le choix de couper année après année dans la qualité des services sans se préoccuper de l’expérience des passagers. Notre objectif est de gagner le cœur des Québécois avec une nouvelle ligne aérienne dont la mission est de faire « tripper » à nouveau les voyageurs.»
Une expérience de voyage unique
En début d’année, le transporteur a procédé à l’acquisition de trois Boeing 737-400 dans le but de les transformer afin d’atteindre des standards élevés de service et de sécurité. Contrairement à plusieurs compagnies aériennes, nous dit-on, chez Nolinor, les avions utilisés par OWG seront suivis en temps réel à l’aide d’un système de communication sophistiqué.
En plus de ces innovations technologiques, la nouvelle marque mise sur la qualité de son personnel pour offrir une expérience de voyage qui surpassera les attentes des clients.
«C’est une question de ‘mindset’, de dire Marco Prud’homme. Notre focus c’est de s’assurer que chaque passager soit satisfait et non de les prendre pour acquis.»
Ainsi, l’intérieur de chaque appareil a été remis à neuf avec de nouveaux sièges plus robustes et plus légers. Bien que l’on compte offrir «des tarifs concurrentiels», l’ensemble de ces travaux a nécessité un investissement de plusieurs millions de dollars.
Quant au nom, le président de Nolinor a expliqué que c’est en lançant des idées autour d’une table que OWG est ressorti.
«C’est le nom qui revenait régulièrement lorsque nous parlions du projet alors nous avons décidé de le garder. C’est les usagers qui lui donneront un sens et une couleur».
Les activités de OWG débuteront dans les prochains mois et les destinations seront divulguées sous peu. OWG est actuellement en attente d’une réponse du ministre des Transports pour obtenir l’autorisation d&#8217;effectuer des vols réguliers internationaux.
OWG offrira des vols réguliers vers certaines destinations des Caraïbes avec une flotte de Boeing 737-400 de 158 passagers. Pour plus de détails, visitez OWG.com ou suivez @owg sur Instagram.
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Vantée par le premier ministre: Lion livre ses premiers camions électriques