La vaccination se déroule, somme toute, bien dans les Laurentides (on évalue que 80,5 % de toute la population est adéquatement vaccinée), mais les responsables régionaux ont tout de même certaines inquiétudes.
De façon marquée
Ainsi, note Alain Jutras, directeur responsable du dossier de la vaccination contre la COVID-19, la vaccination des 5 à 11 ans présente une « évolution assez lente » à 61 %. Par contre, ajoute-t-il du même souffle, il faut « se rappeler qu’il n’y a pas de cible, c’est une offre de vaccination ».
Par contre, fait remarquer M.Jutras, « la fréquentation des cliniques de vaccination de masse a diminué de façon marquée ». Si bien qu’il y a « plusieurs rendez-vous disponibles » pour les intéressés.
Il existe également un horaire pour la vaccination sans rendez-vous. Il convient, à cet égard, de consulter le site du CISSS des Laurentides (www.santelaurentides.gouv.qc.ca).
Dose de rappel
Là où les responsables sont plus inquiets, c’est au niveau de la dose de rappel pour laquelle on atteint tout juste 53 %.
« C’est la couverture vaccinale qui nous préocccupe le plus, parce que la dose de rappel est importante » indique Alain Jutras.
Chez les gens de plus de 60 ans, la performance est bonne avec un score d’autour de 87 %.
Mais, précise M.Jutras, « par tranche de 10 ans, on perd 10 %. (Chez les) « 40 à 49 ans, on n’est même pas à 50 %.
Un « booster »
Le constat préoccupe également la Dre Danielle Auger, médecin-conseil à la Direction de santé publique, qui parle qu’avec deux doses de vaccin, « l’efficacité a diminué avec (l’apparition du variant) Omicron », alors que la dose de rappel apporte « un « booster » qui restimule le système immunitaire. Ça fait remonter le niveau de protection et (procure)
une efficacité qui revient très élevée ».
De là l’erreur, selon elle, de ceux qui ne vont pas chercher la dose de rappel en se disant que « c’est moins grave, parce que je n’en n’ai pas besoin » …
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