Les automobilistes devront s’armer de patience à Mirabel cette fin de semaine. En effet, avec l’événement Volaria qui aura lieu les 24 et 25 septembre, la Ville est sur un pied d’alerte afin de minimiser l’impact de la vague de visiteurs attendus au Complexe Icar. 



«&nbsp;L’objectif de ça, c’est qu’on s’assure de garder une voie de circulation de libre pour nos véhicules d’urgence, parce qu’on ne sait pas l’impact que ça va avoir&nbsp;», explique M. Nicolas Arbour, directeur du service de police de la Ville de Mirabel. Celui-ci mentionne d’ailleurs s’attendre à beaucoup de trafic sur les autoroutes de la région au courant de la fin de semaine.



Des points de contrôle seront ainsi mis en place dans un certain périmètre autour de l’aéroport. Les policiers de Mirabel et de la Sureté du Québec ne laisseront passer que les citoyens mirabellois et Colombanois. Ceux-ci devront cependant avoir une preuve de résidence en leur possession pendant les heures visées, c’est-à-dire le samedi de 10 h 30 à 23 h et le dimanche de 9 h 30 à 18 h.



Les autres automobilistes n’auront accès qu’aux autoroutes de la région, dans le secteur de l’aéroport. «&nbsp;Les gens peuvent passés par la route 148, le boulevard Curé-Labelle ou la Côte des Anges&nbsp;», affirme M. Arbour comme chemin de contournement possible. La côte des saints sera cependant contrôlée pour assurer une fluidité en cas de débordement. «&nbsp;Ce qu’on veut éviter c’est que les gens, au lieu d’utiliser l’autoroute pour se rendre à Volaria, n’envahisse la ville.&nbsp;»



Selon M. Arbour, l’idée et d’assurer la fluidité et non pas de créer davantage d’embouteillage. Il est donc possible, selon lui qu’il y ait des relâchements à certains points lorsqu’il y aura peu de circulation routière.Le service de police de la Ville de Mirabel réitère également «&nbsp;qu&#8217;il sera strictement interdit de stationner un véhicule dans une voie d&#8217;accotement, sur un terrain privé ou dans le stationnement d&#8217;une entreprise à proximité. Des constats d&#8217;infraction seront distribués aux usagers contrevenant aux règlements&nbsp;», mentionne un communiqué.

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« C’est l’enfer. On a déménagé les itinérants du parc Melançon à notre beau parc Henri-Daoust qui ressemble à une poubelle maintenant », dénonce vigoureusement une résidente du boulevard Lajeunesse, sous le couvert de l’anonymat craignant pour sa sécurité.&nbsp;



Des sacs de plastique remplis de cochonneries traînent le long des clôtures des terrains privés, des couvertures sales et déchirées sont étendues sur le sol, du linge éparpillé un peu partout dans le parc. Bref, « c’est plus sale que dans une porcherie ».&nbsp;



« Ça pisse partout à la vue de tout le monde, le jour comme le soir. Si tu leur dis de ne pas faire ça, ils te répondent&nbsp;:&nbsp;&nbsp;« cri… moi la paix et ferme ta tab… de gueule et rentre dans maison, vieille col…de chialeuse », assure une autre résidente non loin du parc, ayant volontairement exclu de la citation tous les mots d’Église criés par ces gens « dérangés dans la tête, drogués ou soûls ».



Le soir, c’est aussi alarmant, « car ce sont les jeunes de la ville qui viennent chercher leurs drogues », ajoute cette dame du troisième âge, nerveuse de nous parler.&nbsp;&nbsp;&nbsp;



« À l’hiver, il fait noir de plus en plus tôt, personne n’ose sortir. Notre quartier, qui était si beau et si tranquille, est devenu un endroit dangereux », lance la veille dame, en regardant de chaque côté d’elle, craignant d’être remarquée.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;



Régime de terreur



Les itinérants seraient au nombre de 50 à 100 sur une base quotidienne. Le jour, ils flânent dans le parc et dans les rues. Le soir, ils trouvent refuge à l’intérieur de l’église Sainte-Paule, transformée en dortoirs.&nbsp;



La presque totalité sont de jeunes adultes, à moitié habillés, jeans troué descendu aux genoux, tatoués à la grandeur du corps, avec une démarche indolente, des abouliques pour la majorité. Les résidents disent qu’ils sèment la terreur dans le quartier.&nbsp;



« Je prenais des marches pour aller à la caisse et prendre un petit café au restaurant d’à côté. Je n’y vais plus, bien trop peur de me faire agresser par ces gens qui n’ont pas toute leur tête », lance une dame, sortie sur le balcon pour répondre à nos questions.&nbsp;



Les modules de jeux colorés et diversifiés pour enfants, installés par la ville à gros coup dans le parc, sont déserts. « Ma fille et ses amis de la garderie allaient souvent dans le parc s’amuser. On ne veut plus qu’ils aillent, trop peur de trouver des choses dangereuses comme des seringues », déplore une jeune maman.&nbsp;&nbsp;



« Moi je suis une grand-mère et je n’ose plus aller jouer dans le parc avec mes petits -enfants. Je songe à déménager et vendre ma maison, mais la valeur est à la baisse avec des gens de la sorte dans les environs ».&nbsp;&nbsp;



Un voisin mentionne que les gens étaient nombreux à venir manger dans le parc Henri-Daoust sur l’heure du diner par un beau soleil. « Il n’y a plus personne dans le parc le midi parce que les gens sont trop craintifs de se faire attaquer ».



« Moi, ils ont vandalisé ma voiture et voler des articles de jardin. Je me suis dotée de caméras de surveillance. Tout le monde a peur. Ce n’est plus vivable avec la grosse musique le soir, surtout lors de party, encore plus le jour du chèque de BS ».



Les policiers souvent sur place



Une autre résidente assure ne jamais avoir téléphoné aux policiers aussi souvent depuis qu’elle a déménagé dans le coin il y a huit ans.&nbsp;&nbsp;« Minimum de deux à trois fois par semaine. L’autre jour, un grand insignifiant a surgi dans ma descente d’escaliers alors que j’étais au sous-sol. Il disait venir prendre sa chambre. Une chance que je suis brave. Je lui ai dit de sortir immédiatement avant que je téléphone à la police », raconte une dame qui a accepté de dévoiler son âge de 70 ans, tout en conservant son anonymat.&nbsp;



« Les ambulances sont toujours rendus ici parce qu’il y en a un qui capote, trop gelé ».&nbsp;



La HUTTE, une partie de la solution



Les citoyens reprochent à la ville de ne pas les avoir consultés avant de « déménager » les itinérants.&nbsp;



« Je ne suis pas contre ces gens. Je sais qu’il faut les aider, mais le terrain de la Dominion Rubber serait parfait pour les installer », croit une autre dame en assurant vouloir le bonheur de ces gens à la rue, mais « je demande du respect de leur part. J’ai dû installer une corde sur mon stationnement, car ils venaient se tenter en bordure de mon terrain ».&nbsp;



Rappelons que les gens d’affaires se sont mobilisés pour la construction d’une nouvelle maison d’hébergement pour ces personnes en situation d’itinérance. Les travaux du bâtiment, qui aura pignon sur rue à proximité de l’église, sont débutés depuis la semaine dernière. On vise une ouverture en décembre 2022. Les résidents souhaitent alors que les itinérants resteront dans leurs chambres et ne viendront pas empiéter sur les terrains privés des maisons avoisinantes, une fois l’édifice de 6,5M$ mis sur pied.&nbsp;

L’itinérance à Saint-Jérôme: un réel problème

Entouré des 31&nbsp;députés élus lors des élections fédérales d’octobre dernier, dont bien évidemment Rhéal Fortin (Rivière-du-Nord), Jean-Denis Garon (Mirabel) Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles) et Louise Chabot (Thérèse-De&nbsp;Blainville), le chef du Bloc québécois a rappelé que les précédents thèmes de la rentrée parlementaire de sa formation avaient été «&nbsp;Plus pour le Québec&nbsp;», puis «&nbsp;Tout pour le Québec&nbsp;».



«&nbsp;Cette fois-ci, ce sera ‘’Tous pour le Québec’’. Cela se veut rassembleur, mais c’est aussi l’idée de mobiliser autour de la réflexion [portant sur] la souveraineté du Québec. Cela fait toujours partie de notre démarche. Et c’est aussi une référence au fait que les élus et les militants du Bloc sont tous solidaires et engagés dans la campagne électorale [au Québec] au bénéfice du parti frère, le Parti québécois&nbsp;», a déclaré, le mercredi 14&nbsp;septembre dernier, d’entrée de jeu Yves-François Blanchet lors d’un point de presse organisé à l’extérieur, devant l’Abbaye d’Oka.



<h2>Plusieurs thèmes</h2>



Celui-ci a immédiatement enchaîné sur les thèmes que sa formation entend aborder, notamment ceux à caractère économique en raison de «&nbsp;l’actualité et de l’inflation qui s’installent au point de représenter une menace claire de récession&nbsp;».



Au passage, il a ridiculisé l’envoi d’un seul chèque de 650&nbsp;$ par famille pour des soins dentaires à des enfants de moins de 13&nbsp;ans qui n’est, à ses yeux, qu’une «&nbsp;manière pour&nbsp;sauver la séance d’amour avec le Nouveau Parti démocrate qui commençait à chigner un peu&nbsp;».



La députation bloquiste se promet aussi de revenir sur le dossier des aînés qui font «&nbsp;l’objet d’une discrimination&nbsp;», particulièrement les retraités âgés entre 65&nbsp;et 75&nbsp;ans qui ne bénéficient pas de la même aide gouvernementale que les plus de 75&nbsp;ans. «&nbsp;Il faudra continuer et continuer à dénoncer cela&nbsp;», a-t-il dit à ce sujet.



L’agriculture, l’aéronautique, les pêches et le poids du Québec en vertu de la proposition de redécoupage de la carte électorale fédérale prévoyant la perte d’un siège pour l’Est-du-Québec à la Chambre des communes avec la disparition de la circonscription d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia seront aussi d’autres thèmes dont les députés bloquistes entendent bien débattre.



«&nbsp;Il faudra aussi parler de langue, de laïcité, d’immigration, de transferts en santé, d’environnement et de monarchie. Il y aura aussi des questions sur le bilan du premier ministre [Trudeau], entre autres concernant les aéroports et les passeports. Comme il en a l’habitude, le Bloc continuera à faire des propositions, à être positif et constructif et à porter la voix du Québec à la Chambre des communes. Quoiqu’il advienne, le Bloc va être la voix de l’Assemblée nationale au sein du parlement fédéral&nbsp;», a conclu M. Blanchet sous les applaudissements de ses députés.



<h2>Pas peur de Pierre Poilievre</h2>



Questionné, par ailleurs, sur l’élection, quelques jours plus tôt, de Pierre Poilievre comme nouveau chef du Parti conservateur du Canada, le chef bloquiste a dit ne pas avoir peur de ce nouvel adversaire.



«&nbsp;À moins qu’il ait menacé de me casser une jambe, de me péter la yeule, je n’ai pas plus peur de lui que de qui que ce soit d’autre, et même que, je salue l’arrivée de Pierre pour deux raisons. D’abord, comme individu, on s’entend bien. Il est drôle, il a de l’esprit. L’autre affaire, c’est la clarté, l’ambiguïté, l’incertitude. C’est fini l’époque où les chefs conservateurs pouvaient dire une affaire en anglais et une autre en français en prétendant ne pas savoir parler correctement le français. C’est fini cela, Pierre Poilievre parle parfaitement bien français&nbsp;», de commenter M. Blanchet sur cette question.

Volaria: Mirabel est prête à faire face au flot