Exo demande au gouvernement du Québec et à la Direction de la santé publique que les travailleurs de première ligne du transport collectif, notamment les chauffeurs d’autobus, les équipes de train, les inspecteurs et autres employés en lien direct avec la clientèle, soient considérés comme travailleurs essentiels et aient accès à la vaccination contre la COVID-19 le plus rapidement possible.
Devant la multiplication des variants, l’organisme, qui exploite les services de transport en commun dans la région, considère qu’il faut prendre des mesures supplémentaires pour réduire les risques pour les employés sur le terrain.
«Depuis plus d’un an, plusieurs de nos employés travaillent en première ligne au quotidien afin que des milliers de déplacements puissent être effectués de manière sécuritaire sur le réseau d’exo. Grâce à eux, exo est en mesure d’assurer la mobilité de tous, particulièrement des personnes qui œuvrent dans les services essentiels. Or, ces employés de première ligne sont aussi des travailleurs essentiels et il devient urgent de leur donner accès à la vaccination», a déclaré le directeur général d’exo, Sylvain Yelle.
Depuis le début de la pandémie, exo a mis en place des mesures de désinfection dans tous ses véhicules, exigé le port du masque en tout temps pour ses inspecteurs sur le terrain, modifié le type d’interventions faites auprès de la clientèle et mené en continu une campagne de sensibilisation aux mesures sanitaires et au port du masque. Il a aussi été l’un des premiers organismes de transport collectif à installer des parois de plexiglas dans ses autobus et ses billetteries.
«L’arrivée des variants de la COVID-19, plus virulents et plus contagieux, pourrait fragiliser les services d’exo. L’accès sans délai de nos employés de première ligne à la vaccination nous permettra de sécuriser le service essentiel qu’est le transport collectif», a fait valoir M. Yelle.
MOTS-CLÉS
exo
COVID-19
transport collectif
vaccination