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COVID-19: l’UQO se mobilise

À l’UQO-Saint-Jérôme, la professeure et infirmière praticienne spécialisée (IPS) en soins de première ligne, Isabelle Savard a choisi de se porter volontaire.

COVID-19: l’UQO se mobilise

Publié le 15/04/2020

Que ce soit les étudiantes et les étudiants en sciences infirmières, des professeures et professeurs qui travaillent dans les hôpitaux, le prêt de matériel médical ou la formation en ligne pour les psychologues, plusieurs acteurs de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) se mobilisent pour contribuer à la lutte contre la COVID-19.
Prêt de matériel médical
L’UQO a mis à la disposition des centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais et des Laurentides du matériel médical normalement utilisé dans ses programmes des sciences infirmières.
L’UQO | Campus de Saint-Jérôme a contribué en fournissant, des équipements tels des gants, des masques, du gel désinfectant, des respirateurs, des civières, un moniteur défibrillateur et un appareil à électrocardiogramme (ECG) au CISSS des Laurentides.
Des formations en soins critiques
L’UQO | Campus de Saint-Jérôme offrira également une formation spécialisée en soins critiques à des membres du personnel infirmier du CISSS des Laurentides.
Les étudiants contribuent
Depuis le début de la pandémie, des dizaines d’étudiantes et étudiants en sciences infirmières à Gatineau ainsi qu’au Campus de Saint-Jérôme prêtent main-forte dans le milieu de la santé de l’Outaouais et des Laurentides.
À Saint-Jérôme, la professeure et infirmière praticienne spécialisée (IPS) en soins de première ligne, Isabelle Savard a choisi de se porter volontaire pour travailler à la clinique désignée COVID-19 à Boisbriand. Elle contribuera également à l’ouverture d’autres cliniques semblables à Saint-Jérôme et à Sainte-Agathe. Mme Savard accomplit cette mission à Boisbriand en collaboration avec Mélisa Lallier, chargée de cours, et huit IPS diplômés de l’UQO | Campus de Saint-Jérôme.
Formation en ligne
En santé mentale, Stéphane Bouchard, professeur au Département de psychoéducation et de psychologie, a créé rapidement une formation en ligne accréditée d’une durée de 2 h 30, pour l’Ordre des psychologues du Québec.
Avec la pandémie et ses mesures de confinement, un bon nombre de psychologues ont transposé leur pratique vers les plateformes de télétravail.
« La psychothérapie en vidéoconférence (PVC) n’est pas la seule option disponible pour offrir des services à distance, mais les travaux émanant de l’UQO sur le sujet font office de référence depuis des années. Nous avons montré que, pour les troubles d’anxiété, la PVC est tout aussi efficace qu’en face à face et qu’il est possible de développer une excellente alliance thérapeutique », explique Stéphane Bouchard.
Entraide virtuelle
Au campus de Saint-Jérôme, la professeure Chantal Verdon, du Département des sciences infirmières, a transposé tous ses ateliers d’aide et ses rencontres en vidéoconférences pour les personnes qui doivent vivre un deuil seul et qui ont besoin de soutien.
« Avec cette pandémie, il n’est plus possible de vivre un deuil avec le rituel souhaité, le processus qui implique de s’adapter à la mort d’un proche est alors beaucoup plus difficile. Il faut réfléchir à d’autres stratégies d’accompagnement », explique Chantal Verdon, qui utilise la plateforme web Zoom pour organiser des rencontres.