Pour la deuxième semaine consécutive, c’est à Mirabel qu’on décelait jeudi dernier (4 novembre) le plus de cas actifs de COVID-19 dans les Laurentides.
Qui plus est, on est passé de 33 cas la semaine précédente à 51 jeudi dernier selon ce qu’affiche le relevé hebdomadaire du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) des Laurentides.
Alors que la situation s’était améliorée à Blainville qui en présentait 18 cas au 28 octobre, on y est remonté à 26.
Suivent au classement du CISSS, Saint-Eustache avec 21, Sainte-Anne-des-Plaines à 20, Saint-Jérôme avec 17, Rosemère à 13, Sainte-Sophie et Sainte-Thérèse à 9, Saint-Colomban à 8, Boisbriand à 7 et Deux-Montagnes à 6.
Saint-Hippolyte, Prévost, Lorraine, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Saint-Joseph-du-Lac en affichaient entre 1 et 4.
Écart prononcé
En fonction des statistiques énoncées plus haut, on ne surprendra personne en soulignant que c’est la MRC Thérèse-de Blainville qui occupe le premier rang avec 80 cas actifs (19 de plus que la semaine précédente). Après la MRC de Mirabel (une ville, une MRC) avec ses 52 cas (19 de plus de la semaine précédente), viennent les MRC de la Rivière-du-Nord et Deux-Montagnes à 32 chacune. Nettement mieux pour la première qui en comptait 58, sept jours plus tôt, tandis que la deuxième en présentait 39.
Saint-Jérôme
Au niveau du cumulatif des cas depuis le début de la pandémie, Saint-Jérôme arrive encore et toujours au premier rang avec 3 628.
La capitale des Laurentides se retrouve devant, dans l’ordre (parmi les villes les plus populeuses), Blainville (2 658), Mirabel (2 550) et Saint-Eustache (2 195).
Au tableau des MRC, celle de Thérèse-de Blainville domine encore par un plus de 2 000 d’écart avec 7 791 cas contre 5 746 pour la MRC de la Rivière-du-Nord et 4 243 pour la MRC de Deux-Montagnes.
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Photo Kelly Sikkema
Ça va mieux à certains endroits, mais ce n’est pas une raison pour relâcher les mesures sanitaires.
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Des gens proches du dossier estiment qu’on retrouve actuellement à Saint-Jérôme entre 140 et 160 itinérants.
Avec la saison hivernale qui s’en vient, on peut conclure sans se tromper que tous ces itinérants seront à la recherche d’abris pour se protéger du froid et des intempéries.
Le refuge installé depuis plus d’un an dans l’ancienne église Sainte-Paule par les autorités du CISSS des Laurentides et la Ville de Saint-Jérôme (ainsi que d’autres organismes, dont notamment, Fleur de macadam) peut accueillir au maximum une trentaine d’itinérants.
Le Book humanitaire, grandement impliqué dans le dossier disposait d’une solution dans un bâtiment localisé à l’angle De Martigny et Labelle (où les itinérants pouvaient se réchauffer et avoir de la nourriture), mais, après avoir profité de l’endroit un certain temps, les responsables ont reçu récemment la visite des inspecteurs du service d’urbanisme de la Ville de Saint-Jérôme qui leur ont donné un avis d’un mois pour quitter les lieux jugés non conforme.
D’ailleurs, concernant le Book humanitaire, les responsables publiaient dimanche sur le compte Facebook de l’organisme le message suivant : « Merci à la maison Rolland, Vous êtes des gens de coeur qu&#8217;il fait bon croiser. Merci d&#8217;exister »,accompagné d’une photo de la maison ayant appartenu aux propriétaires de la Compagnie Rolland et dont un avis de démolition a été émis le 15 octobre dernier, comme le rapportait en exclusivité le Journal Infos Laurentidesdans son édition du 27 octobre dernier.
Des incendies
Pour revenir au dossier des itinérants, le problème demeure donc entier et certains craignent que des édifices laissés à l’abandon deviennent des destinations toutes choisies pour les itinérants. La crainte de plusieurs concerne le fait que, pour se réchauffer, les « nouveaux résidents »allument des feux.
La chose a été vécue dernièrement alors que les pompiers ont dû intervenir d’urgence à deux reprises au 214 rue Labelle (à un jet de pierre de l’Université du Québec en Outaouais au centre-ville).
Même chose pour une maison abandonnée près de l’intersection Lajeunesse et Laviolette où un itinérant a été sauvé in extremis de l’incendie.
Ajoutez à cela que les pompiers sont intervenus la semaine dernière pour sauver un itinérant qui s’était installé sur une île près de la rue St-Joseph et qui s’est retrouvé prisonnier après que le débit de la rivière du Nord ait augmenté.
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Saint-Jérôme : où les itinérants passeront-ils l’hiver ?

Ce n’est un secret pour personne, la pandémie a créé dans la région comme ailleurs des problèmes psychologiques de niveaux variables (dépendant des individus) au cours de la dernière année. De telle façon que tout support est le bienvenu.
En ce sens, il faut se réjouir que le Centre d’écoute de Laval se soit implanté à Saint-Jérôme au cours des dernières semaines et dispense ses services à toute la région des Laurentides.
Approche humaniste
Créé en 1986, le Centre d’écoute de Laval s’est donné pour mission, nous disent ses dirigeants,  « d’offrir un service d’écoute téléphonique généraliste, anonyme, confidentiel et gratuit, à toute personne en difficultéś ou ressentant le besoin de se confier  (…)Notre vision est de répondre à un besoin particulier aux gens de plus de 18 ans, qui sont aux prises avec divers problèmes, dont la majorité est reliée à la santé mentale. Nos valeurs d’écoute, soient l&#8217;empathie, le non jugement, et l&#8217;authenticité, sont basées sur l’approche humaniste du psychologue américain Carl Rogers dont le principe fondamental repose sur la présence chaleureuse de l’écoutant dans l’ici et maintenant de la relation ». 
De 18 à 80 ans
Depuis 2017, le Centre d’écoute de Laval est affilié à Tel-aide Outaouais, Tel-aide Suroît et Association Canadienne Santé mentale Québec (ACSM).
Avec ses 50 bénévoles (formés par l’organisme), il est en mesure de répondre aux appels 24/7. Ce qui est nécessaire dans le contexte actuel auquel nous faisions référence en début de texte.
D’ailleurs, précise-t-on, « les problèmes reliés à la Covid-19 nous ont permis de revoir nos priorités et de jongler avec de nouveaux projets. Nous avons implanté l’écoute à domicile pour les plus expérimentés de nos bénévoles ».
Pour cette période, au Centre d’écoute de Laval, on parle d’un record de 8 384 appels reçus.
La clientèle du Centre d’écoute de Laval est de tout âge; soit de 18 à 80 ans et plus.
« Selon les statistiques, les personnes âgées de 50 à 64 ans sont les plus nombreuses soit 40 % environ et presque la moitié des appelants dans leur ensemble. Suivront les personnes plus jeunes âgées de 35 à 49 ans soit 30 % des appelants, les aînés de 65 à 80 ans et plus soit 20 % des clients et enfin les adolescents atteindront seulement 8 % des personnes qui souhaitent se confier »soulignent les responsables.
<a href="http://www.centredecoute.com/">www.centredecoute.com</a>
450-664-2787 ou 1-888-664-1558
 
 
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COVID-19 : Mirabel demeure au sommet avec 51 cas actifs