«La situation s’améliore dans les Laurentides, mais on continue à la suivre de façon très serrée » indique le Dr Eric Goyer.
Le directeur de la Santé publique des Laurentides y allait de ce constat jeudi dernier au cours d’une conférence téléphonique des responsables du Centre intégré de Santé et Services sociaux (CISSS) des Laurentides avec les journaux régionaux.
Le Dr Goyer prenait, entre autres, pour exemple que de 200 hospitalisations (imputables à la COVID-19) par semaine qu’on enregistrait en janvier dernier, on était passé à 30 dans la semaine du 27 février.
Pour ça comme pour le reste, il constatait que « l’ensemble des indicateurs sont à la baisse ».
Autre indice, a relevé le directeur Goyer, les deux tiers des décès sont survenus au cours de la première et de la deuxième vagues, alors qu’on « n’avait
pas accès au vaccins ».
Vie normale
En ouverture de conférence téléphonique, la présidente-directrice générale du CISSS,
Rosemonde Landry, avait tenu à exprimer que « nous sommes très heureux de constater la baisse (de cas et, par le fait-même, d’hospitalisations) dans les Laurentides ». Ce qui permettra, selon elle, de « retourner à la vie normale ».
« Je veux remercier tout le travail de nos équipes pour combattre ce virus » a ajouté Mme Landry.
« La pandémie vient influencer »
Par ailleurs, viendra un jour le moment de faire des bilans de ces deux années de pandémie.
Pour Rosemonde Landry, des choses sont déjà claires.
« (Nos) infrastructures ont besoin amour. Quand on planifie des travaux majeurs, la pandémie vient nous influencer ».
Et encore ?
« On a appris beaucoup de choses.
Personne n’avait vécu ça une pandémie. On a appris au fur et à mesure au cours des vagues ».
Aussi :
« Les proches aidants, (c’est) majeur pour la clientèle (en centre d’hébergement). (On a constaté) beaucoup de solitude ».
Des rapports à venir
Pour sa part, le Dr Goyer parle de « prendre un temps d’arrêt, de revoir tout ce qui s’est passé ».
« On l’a fait à plusieurs reprises (au cours) des deux ans. Mais, là, (il faut le faire) de façon un peu plus globale, tant au niveau régional que national (…) Différents organismes ont produit ou sont sur le point de produire des rapports. Il va y avoir des rapports de coroner. On va devoir en prendre connaissances pour identifier des zones d’améliorations. C’est vraiment le travail qui doit se compléter de ce côté-là ».
Il faut également, à ses yeux, accorder une attention particulière au contrôle des infections, « notamment dans les milieux d’hébergement ».
Un point positif, à retenir, selon lui : « la mobilisation des équipes du milieu de la santé, mais aussi les partenaires externes ».
En chiffres
Quelques chiffres :
En date de vendredi dernier (le plus récent bilan au moment d’aller sous presse et deux ans jour pour jour, après que le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé en conférence de presse que l’on faisait face à une pandémie de la COVID-19) l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) nous apprend que le nombre de cas confirmés au cumulatif (depuis le début de la pandémie) pour l’ensemble des Laurentides s’établit à 69 872. Le nombre de cas actifs est de 949 et les décès cumulatifs en sont à 702.
On dénombre (toujours selon l’INSPQ) 2 873 hospitalisations et, fort heureusement, le nombre de personnes rétablies est de 68 221.
Plus spécifiquement pour le sud de la région (en fonction des secteurs établis par l’INSPQ) la section Deux-Montagnes (MRC)/ Mirabel sud affiche 13 046 cas au cumulatif et 109 cas actifs.
Pour ce qui est de Rivière-du-Nord (MRC)/ Mirabel Nord le relevé de cas au cumulatif atteint 21 226 et les cas actifs sont à 301.
Finalement, pour le territoire de la MRC Thérèse- de Blainville, on enregistre 20 042 cas au cumulatif et 205
cas actifs.
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CISSS des Laurentides