«Que les gens se sentent bien à l’aise de communiquer avec nous. Nous sommes là pour répondre à leurs questions, pour les aider au besoin et faire les communications avec le gouvernement [pour faire part des attentes de la population]», indique Youri Chassin. 
Comme de nombreux citoyens, le député de Saint-Jérôme travaille à distance, ce qui, assure-t-il au cours d’une conversation téléphonique avec le Journal Infos Laurentides vendredi dernier, lui permet d’être près des résidants de son comté. 
Plus démunis 
Par ailleurs, comme on le sait déjà, le député Chassin mène depuis presque un an un grand chantier sur la pauvreté à Saint-Jérôme. 
Il est donc préoccupé par le sort des démunis et itinérants de la capitale des Laurentides et dit se tenir informé des développements. 
«[COVID-19 ou pas], il y a des gens pour qui c’est plus difficile. La préoccupation est toujours là…, relate M. Chassin. [Heureusement], la Ville de Saint-Jérôme a pris charge des banques alimentaires.» 
Saint-Jérôme 
Effectivement, répondant à la demande formulée en ce sens par le premier ministre François Legault, les autorités de la Ville de Saint-Jérôme invitaient la semaine passée les citoyens à «donner généreusement de leur temps et à se mobiliser pour la communauté». 
Sécurité des bénévoles 
«De façon à apporter un soutien direct aux organismes partenaires du milieu, la Ville a mis sur pied une ligne téléphonique dédiée au recrutement de bénévoles. Dès maintenant, les citoyennes et les citoyens intéressés à se mobiliser pour leur communauté sont invités à communiquer avec la Centrale du citoyen au 450 569-5000», annoncent les autorités. 
Les bénévoles sont notamment appelés (disions-nous plus haut) à préparer des paniers alimentaires, à assurer la livraison de denrées alimentaires ou d’objets de première nécessité et à effectuer des appels d’amitié. 
«La Ville de Saint-Jérôme tient à rassurer la population que les mesures adéquates seront prises pour assurer la sécurité des bénévoles, et ce, en tout temps [&#8230;] Pour cette raison, les personnes de plus de 70 ans sont invitées à rester à la maison comme demandé par le gouvernement du Québec», tient-on à préciser. 
Coordonnées 
Il est possible de joindre l’équipe de Youri Chassin au 450 569-7436 ou à l’adresse courriel Youri.Chassin.STJE@assnat.qc.ca.

Depuis la semaine dernière, des chapiteaux ont été installés près de l’urgence de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme. 
La mesure permet, expliquent les gens du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, un prétriage des gens qui se présentent et de «mieux protéger le personnel et les usagers qui se présentent aux urgences de ses hôpitaux [puisque la même chose a été faite à la porte de l’urgence de l’Hôpital de Saint-Eustache]». 
«Ce contrôle permettra d’identifier rapidement les cas suspectés de la COVID-19, mais également de référer les personnes n’ayant pas de besoins urgents vers les cliniques sans rendez-vous», note-t-on.
Pas des centres de dépistage 
Interrogé sur la question par le Journal Infos Laurentides, au service des communications du CISSS des Laurentides, on a tenu à préciser que «les espaces de prétriage ne sont pas des centres dédiés de dépistage. Ce sont plutôt des aménagements extérieurs [chapiteaux] qui permettent d’accueillir et de procéder au triage des personnes qui se présentent à l’urgence». 
De ce fait, «les patients présentant des symptômes de COVID-19 sont rapidement dirigés vers un lieu permettant de les soigner (lorsque nécessaire) et ainsi éviter la contamination d’autres patients». 
Important de le souligner, «la mise en place de ces espaces de prétriage n&#8217;amène pas une affluence supplémentaire […] Par ailleurs, les personnes qui présentent des symptômes de la COVID-19 sont toujours invitées à téléphoner à la ligne d&#8217;information générale afin d&#8217;obtenir un rendez-vous dans l&#8217;une de nos cliniques dédiées à la COVID-19». 
Doubler le nombre 
D’ailleurs, le CISSS des Laurentides annonçait samedi qu’«un changement à l’organisation des cliniques de dépistage COVID-19 des Laurentides a permis de doubler en une semaine le nombre de tests de dépistage réalisés, passant de 150 à 300 par jour». 
Service au volant 
Qui plus est, précise-t-on, les deux cliniques sur rendez-vous reçoivent maintenant les gens directement à leur voiture, tel un service au volant, ce qui permet de diminuer le temps de consultation et d’accroître le nombre de rendez-vous offerts. 
«Cette nouvelle organisation du travail, en plus d’augmenter le nombre de tests, diminue grandement le risque de contagion alors que la personne susceptible d’avoir le virus demeure dans un environnement limité à son véhicule», précisent les autorités du CISSS des Laurentides. 
Rappelons que si vous avez des inquiétudes concernant votre état de santé, le CISSS des Laurentides vous invite à communiquer avec la ligne générale 1 877 644-4545. Une infirmière évaluera votre situation et transmettra des recommandations appropriées. Si une consultation médicale est requise, l’infirmière vous dirigera afin que vous puissiez obtenir un rendez-vous.

Urgence de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme: un prétriage qui simplifie les choses

Conscient que «beaucoup de monde a perdu son emploi et se retrouve avec des problèmes financiers», le premier ministre François Legault a voulu rassurer, jeudi, les Québécois qui attendent le chèque du gouvernement fédéral. Grâce à l’apport des banques alimentaires, a-t-il dit, «il n’est pas question que quelqu’un n’ait pas quelque chose à manger!» 
«On va mettre des mesures en place et envoyer tout l’argent nécessaire pour répondre à la demande», a promis François Legault avant d’ajouter à ceux et celles qui craignent fréquenter ces endroits, «qu’il n’y a pas de gêne à aller dans une banque alimentaire». 
Chez Moisson Laurentides, on nous indique être prêts à faire face à cette hausse potentielle de clientèle. Toutefois, il faut remplir les tablettes. 
«Toute notre équipe travaille pour mettre en place des mesures exceptionnelles pour aider les organismes que nous desservons. Par contre, nous avons un enjeu d&#8217;approvisionnement pour le moment, au même titre que l&#8217;ensemble des marchands d&#8217;alimentation qui sont surchargés», a mentionné Mylène Pérusse, de chez Moisson Laurentides. 
Besoin de bénévoles 
Pour répondre à cette demande que l’on anticipe accrue, François Legault demande aux nombreux Québécois mis à pied en raison de la pandémie d’être généreux de leur temps et de faire du bénévolat. Le gouvernement a d’ailleurs mis en ligne un portail [jebenevole.ca] par le biais duquel, d’un côté, les organismes qui manquent de bénévoles sont invités à s’y inscrire, et de l’autre, tous les Québécois «qui veulent et peuvent faire du bénévolat, qui n’ont pas de symptômes et qui ont du temps». 
«SVP, allez faire du bénévolat, c’est important!», a dit M. Legault, confiant de gagner ce qu’il a qualifié de «plus grande bataille de notre vie collective au Québec», mais pour la gagner, a-t-il insisté, «il faut suivre le plan de bataille». 
Moisson Laurentides fait partie de ces organismes qui auront besoin de bénévoles supplémentaires. 
«Nous avons reçu des centaines d&#8217;offres de bénévoles depuis les dernières semaines, nous en sommes très reconnaissants», indique Mylène Pérusse, heureuse de constater que les dons des entreprises, citoyens et instances gouvernementales continuent d’entrer. 
«Nous avons un appui très fort de la population», dit Mme Pérusse. 
Au moment de mettre sous presse, lundi, plus de 3 000 Québécois étaient contaminés par la COVID-19, dont 150 dans les Laurentides.

Il garde contact (à distance) avec la population: «Que les gens se sentent bien à l’aise de communiquer avec nous» -Youri Chassin