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Les organismes communautaires s’attendent à un meilleur soutien

(Photo fr.freepik.com)

Les organismes communautaires s’attendent à un meilleur soutien

Publié le 07/03/2021

Les organismes communautaires se sont mobilisés dans le cadre de la Journée mondiale de la justice sociale et à l’aube du prochain budget provincial pour mettre en lumière les besoins criants et la détresse sociale exacerbée par la pandémie.

C’est dans le cadre de la campagne Engagez-vous pour le communautaire, grande campagne nationale de mobilisation depuis 2016 qui vise une société plus juste où les droits humains sont pleinement respectés, que le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) a travaillé avec ses groupes membres pour interpeller les élus des Laurentides.

«La pandémie a rendu vulnérables bien des personnes et jamais on n’a autant eu besoin du communautaire. Pendant que des milliards de dollars sont injectés dans l’économie mondiale, il y a un nombre important de gens qui souffrent de la crise économique et sanitaire. Les organismes ont toujours été là, sur le terrain, pour soutenir directement les personnes dans le besoin, mais depuis un an, on note un accroissement des demandes et de la variété de celles-ci, parce que la pandémie est venue mettre en lumière des fragilités qui étaient déjà présentes. Le prochain budget du gouvernement Legault doit vraiment soutenir la population, consolider le financement à la mission des organismes et mettre un terme au financement par projet qui fragilise les groupes», affirme le coordonnateur du ROCL, Benoit Larocque.

Un Web-docu pour exposer l’impact de la pandémie

Parallèlement, le ROCL a récemment amorcé la réalisation d’un projet Web-docu visant à documenter et exposer l’impact de la pandémie sur les organismes des Laurentides. «Depuis le début de la crise, les organismes sont là pour répondre aux besoins des populations, briser l’isolement, sensibiliser et expliquer les consignes de santé publique tout en s’assurant que les mesures mises en place ne laissent personne de côté. Les organismes sont ancrés dans leurs milieux et souvent les mieux placés pour répondre aux besoins des populations et pallier l’absence ou l’insuffisance de réponses gouvernementales», précisent Farah Wikarski et Judith Cayer, agentes de liaison au ROCL et responsables du projet.

«Notre société a besoin du communautaire pour faire face à la crise et réparer le filet social. Pour continuer dans cette voie, les organismes ont besoin d’un financement récurrent, un financement qui permet de miser sur la prévention, la défense des droits et l’aide adaptée aux besoins réels des personnes. On espère que le prochain budget en tiendra compte», mentionne M. Larocque.