logo journal infos-laurentides
icon journal
Pour les finissantes en soins infirmiers: le Cégep propose des mesures d’assouplissement  

«Nous avons plutôt mis en place une gamme de mesures d’assouplissement leur permettant de conjuguer leurs études à leur travail» indique Nadine Le Gal. 

Photo Claude Cormier, archives

Pour les finissantes en soins infirmiers: le Cégep propose des mesures d’assouplissement  

Publié le 06/05/2020

« Pour nous, il était important dès le départ de participer à cet effort collectif en sollicitant notre communauté.  Nos échanges quasi quotidiens avec le CISSS des Laurentides nous permettent d’harmoniser les besoins et de leur proposer les ressources adéquates. Or, pour le CISSS, il est important de diplômer nos finissants en Soins infirmiers, pour qu’ils puissent intégrer le réseau et y rester. C’est pourquoi nous avons choisi de ne pas suspendre la session pour une reprise ultérieure des cours.  Nous avons plutôt mis en place une gamme de mesures d’assouplissement leur permettant de conjuguer leurs études à leur travail» indique Nadine Le Gal.

La directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme réagissait en ces termes vendredi dernier pour répondre, d’une part, à la sortie de certaines finissantes du programme en soins infirmiers, mais aussi souligner l’apport de son institution contre la crise du COVOD-19 qui sévit actuellement dans les Laurentides comme ailleurs dans le monde.

Le travail se faisant de concert avec le CISSS des Laurentides.

Des accommodements

Car, met-on en relief du côté de la direction du l’établissement, «à la suite de l’appel lancé par le gouvernement du Québec, le Cégep de Saint-Jérôme n’a pas tardé à déployer des ressources tant enseignantes qu’étudiantes pour aller prêter main-forte au personnel infirmier qui travaille d’arrache-pied dans le réseau de la santé, notamment dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD)».

Quant aux finissantes qui (dans une très longue communication acheminée aux médias la semaine dernière) sollicitaient une mention d’équivalence pour leurs cours et pour leur examen synthèse de programme en allant porter main forte dans le réseau de la santé, la réponse des dirigeants du Cégep est à l’effet que «des accommodements ont notamment été proposés aux quelque 80 finissants du programme de soins infirmiers (Saint-Jérôme et Mont-Laurier) pour qu’elles puissent se porter volontaires sans compromettre ou retarder leur diplomation».

Car «à ce jour, environ 15 enseignants et une soixantaine d’étudiants, dont 20 finissants en Soins infirmiers, ont répondu à l’appel du premier ministre et une autre vague de finissants s’apprête à intégrer le réseau dès la semaine prochaine (donc cette semaine).

Diplomation et qualité des soins

À ce niveau, à la direction du cégep, on explique qu’«il faut comprendre que le cheminement de chaque étudiant est unique. La séquence des cours n’est notamment pas la même à Saint-Jérôme qu’au campus de Mont-Laurier, qui offre également le programme. Le Collège partage la même priorité avec le CISSS: assurer la sécurité des patients. Il doit donc veiller à ce que tous ses étudiants aient les compétences et les connaissances nécessaires à ce chapitre».

À cet égard, la PDG du CISSS des Laurentides, Rosemonde Landry, dira que «dans le contexte que nous vivons actuellement, la réaction de nos partenaires comme le Cégep de Saint-Jérôme démontre bien la force des liens étroits que nous entretenons avec notre communauté. Au-delà de la collaboration exemplaire, je tiens à souligner que nous partageons la même vision quant à l’importance de la diplomation des étudiants et à la qualité des soins à donner aux usagers. L’ouverture du Cégep nous permet d’accueillir de la main-d’œuvre supplémentaire dans une situation où la population a de grands besoins ».