Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides fermera, à partir du 25&nbsp;mars prochain, les sites de vaccination de Saint-Sauveur, Argenteuil et Rivière-Rouge.&nbsp;



Les personnes ayant déjà un rendez-vous de planifié aux sites ciblés, après le 25&nbsp;mars, seront contactées personnellement afin d’obtenir un nouveau rendez-vous dans un site à proximité de leur lieu de résidence.



Afin de continuer d’assurer une offre de vaccination de proximité, une planification de vaccination mobile est également en cours. Davantage d’informations viendront dans les prochaines semaines.&nbsp;



Comme observé partout au Québec, la diminution marquée de l’achalandage des sites de vaccination et du nombre de prises de rendez-vous au cours des dernières semaines ont fait voir à la direction de la vaccination le changement dans les besoins de la population quant à la vaccination.



Le sans rendez-vous demeure disponible dans les sites de vaccination, et ce, pour toutes les personnes admissibles qui désirent recevoir une dose du vaccin contre la COVID-19. Les sites de Blainville, Saint-Jérôme, Sainte-Agathe-des-Monts et Mont-Laurier demeurent ouverts et accessibles. Un intervalle de huit semaines ou plus est recommandé entre la 1re et la 2e dose. Pour obtenir une dose de rappel, un intervalle de trois mois ou plus est nécessaire après la dernière dose. 



Pour connaître tous les détails, consultez le <a href="http://santelaurentides.gouv.qc.ca">santelaurentides.gouv.qc.ca</a>.

«La situation s’améliore dans les Laurentides, mais on continue à la suivre de façon très serrée&nbsp;» indique le Dr Eric Goyer.



Le directeur de la Santé publique des Laurentides y allait de ce constat jeudi dernier au cours d’une conférence téléphonique des responsables du Centre intégré de Santé et Services sociaux (CISSS) des Laurentides avec les journaux régionaux.



Le Dr Goyer prenait, entre autres, pour exemple que de 200 hospitalisations (imputables à la COVID-19) par semaine qu’on enregistrait en janvier dernier, on était passé à 30 dans la semaine du 27 février.



Pour ça comme pour le reste, il constatait que «&nbsp;l’ensemble des indicateurs sont à la baisse&nbsp;».



Autre indice, a relevé le directeur Goyer, les deux tiers des décès sont survenus au cours de la première et de la deuxième vagues, alors qu’on «&nbsp;n’avait



pas accès au vaccins&nbsp;».



Vie normale



En ouverture de conférence téléphonique, la présidente-directrice générale du CISSS,&nbsp;



Rosemonde&nbsp;Landry, avait tenu à exprimer que&nbsp;«&nbsp;nous sommes très heureux de constater la baisse (de cas et, par le fait-même, d’hospitalisations) dans les Laurentides&nbsp;». Ce qui permettra, selon elle, de «&nbsp;retourner à la vie normale&nbsp;».



«&nbsp;Je veux remercier tout le travail de nos équipes pour combattre ce virus&nbsp;» a ajouté Mme Landry.



«&nbsp;La pandémie vient influencer&nbsp;»



Par ailleurs, viendra un jour le moment de faire des bilans de ces deux années de pandémie.



Pour Rosemonde Landry, des choses sont déjà claires.



«&nbsp;(Nos) infrastructures ont besoin amour. Quand on planifie des travaux majeurs, la pandémie vient nous influencer&nbsp;».



Et encore ?



«&nbsp;On a appris beaucoup de choses.



Personne n’avait vécu ça une pandémie. On a appris au fur et à mesure au cours des vagues&nbsp;».



Aussi&nbsp;:



«&nbsp;Les proches aidants, (c’est)&nbsp;majeur pour la clientèle (en centre d’hébergement). (On a constaté) beaucoup de solitude&nbsp;».



Des rapports à venir



Pour sa part, le Dr Goyer parle de «&nbsp;prendre un temps d’arrêt, de revoir tout ce qui s’est passé&nbsp;».



«&nbsp;On l’a fait à plusieurs reprises (au cours) des deux ans. Mais, là, (il faut le faire) de façon un peu plus globale, tant au niveau régional que national (&#8230;) Différents organismes ont produit ou sont sur le point de produire des rapports. Il va y avoir des rapports de coroner. On va devoir en prendre connaissances pour identifier des zones d’améliorations. C’est vraiment le travail qui doit se compléter de ce côté-là&nbsp;».



Il faut également, à ses yeux, accorder une attention particulière au contrôle des infections, «&nbsp;notamment dans les milieux d’hébergement&nbsp;».



Un point positif, à retenir, selon lui&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;la mobilisation des équipes du milieu de la santé, mais aussi les partenaires externes&nbsp;».



En chiffres



Quelques chiffres&nbsp;:&nbsp;



En date de vendredi dernier (le plus récent bilan au moment d’aller sous presse et deux ans jour pour jour, après que&nbsp;le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé en conférence de presse que l’on faisait face à une pandémie de la COVID-19) l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) nous apprend que le nombre de cas confirmés au cumulatif (depuis le début de la pandémie) pour l’ensemble des Laurentides s’établit à 69&nbsp;872. Le nombre de cas actifs est de 949 et les décès cumulatifs en sont à 702.



On dénombre (toujours selon l’INSPQ) 2&nbsp;873 hospitalisations et, fort heureusement, le nombre de personnes rétablies est de 68&nbsp;221.



Plus spécifiquement pour le sud de la région (en fonction des secteurs établis par l’INSPQ) la section Deux-Montagnes (MRC)/ Mirabel sud affiche 13 046 cas au cumulatif et 109 cas actifs.



Pour ce qui est de Rivière-du-Nord (MRC)/ Mirabel Nord le relevé de cas au cumulatif atteint 21&nbsp;226 et les cas actifs sont à 301.



Finalement, pour le territoire de la MRC Thérèse- de Blainville, on enregistre 20 042 cas au cumulatif et 205



cas actifs.

COVID-19 : viendra l’heure des bilans, mais déjà des indices…

Alors que le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, s’adressera par visioconférence au Parlement canadien plus tard aujourd’hui, le député de Rivière-du-Nord à la Chambre des communes, Rhéal Fortin, y voit l’occasion de demander à nouveau au gouvernement fédéral d’ajouter des ressources supplémentaires dans les ambassades et les consulats du Canada dans les pays limitrophes à l’Ukraine qui accueillent des ressortissants.



« Les attentes sont grandes et il m’apparaît inapproprié que des femmes et des enfants fuyant la guerre soient confrontés à des portes fermées. Ottawa doit ajouter des effectifs, redéployer ses ressources en Europe et ailleurs s’il le faut, afin de répondre aux questions et accompagner toutes celles et tous ceux qui désirent rejoindre leur famille au Québec et au Canada », de demander le député de Rivière-du-Nord.&nbsp;



Voyage d’urgence



Le cabinet du ministre&nbsp;de l&#8217;Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser, a confirmé&nbsp;à Radio-Canada que le programme tant attendu&nbsp;<a>d’Autorisation de voyage d&#8217;urgence Canada-Ukraine</a>, sera accessible à partir de jeudi, le 17 mars.&nbsp;



« C’est une bonne nouvelle dans la mesure où les informations qu’on obtient nous laissent croire à une simplification du processus. Le succès de cette opération se mesurera à la capacité du gouvernement fédéral à s’adapter, à l’accessibilité aux services et à la rapidité des réponses », d’estimer Rhéal Fortin.&nbsp;



Ressources supplémentaires



Du même souffle, Ottawa confirme qu’il sera toujours nécessaire de fournir des données biométriques afin d’obtenir une&nbsp;Autorisation de voyage d&#8217;urgence Canada-Ukraine, et ce, malgré des difficultés déjà annoncées pour obtenir les documents nécessaires.&nbsp;



« Pour moi, cela confirme qu’il faut vraiment que le gouvernement fédéral ajoute des ressources supplémentaires, humaines et matérielles, dans nos ambassades et nos consulats. Prolongeons les heures d’accès et offrons de l’humanité à ces gens qui vivent des moments déchirants en abandonnant temporairement ou peut-être même définitivement leur vie d’avant », de conclure Rhéal Fortin.&nbsp;

Trois centres de vaccination ferment leurs portes