Ce dernier en profitera pour chanter des compositions que les gens connaissent depuis 25 ans. «C’est en tournée partout. C’est un grand succès et j’en suis très heureux!» Par ailleurs, récipiendaire de deux Félix lors du dernier gala de l’ADISQ, «Album de l’année – Pop» et «Spectacle de l’année – Auteur-compositeur-interprète», il nous confie, dans un éclat de rire, que «recevoir un Félix, ça fait du bien. Surtout d’être encore dans le cœur des gens après tant d’années, en étant un vieux comme moi, ça fait plaisir!». Pour l’artiste, la connexion avec le public est primordiale. «Je n’aime pas chanter ni parler tout seul alors c’est important que je sente le contact. Mes chansons sont des introspections, le fruit de réflexions quand je parle à mes amis dans la vie de tous les jours. Je me dis que, peut-être, ça va toucher les gens.»
Source d’inspiration
C’est la forme, l’outil qui inspirent Daniel Bélanger. «J’ai de la difficulté à identifier clairement des sujets qui me touchent. Mes outils, eux, sont bien tangibles, la guitare, le piano ou bien une première phrase. La chanson qui se développe avec cette première phrase quand je la trouve est souvent celle qui m’inspire le plus.» Pour Paloma, Daniel Bélanger a lui-même enregistré différents instruments. «C’est le travail habituel de construction de mes chansons. Je me suis rendu compte que ce que j’avais me plaisait bien et je ne crois pas que j’aurais pu aller trouver une énergie plus proche de moi. Il n’y a que deux chansons où j’ai engagé des musiciens.»
L’album a été mixé en deux endroits, Los Angeles et Montréal. «Los Angeles parce que celui (Shaun Lopez) qui a mixé cinq chansons y habite et que moi ça me plaisait bien qu’il ne me connaisse pas du tout. Il arrivait avec un regard neuf sur ce que je fais et ça m’a plu parce qu’il n’y a pas ce à quoi on s’attend d’entendre chez quelqu’un comme moi, qui fais de la musique depuis longtemps. Il est allé plus librement.»
Des projets
Paloma sortait et déjà Daniel Bélanger pensait à d’autres projets. «Le problème, quand on travaille la chanson, c’est que notre bureau est dans notre tête! Dans mon cas, j’ai deux ou trois projets parallèles qui avancent. J’en ai toujours dès le lendemain d’une sortie d’album.» Et en dehors de la musique, qu’aime faire l’artiste? «La flânerie, ne rien faire. C’est un luxe que je me paye. Et celui de ne pas culpabiliser de ne rien faire! Prendre ce droit n’est pas facile et ça me fait vibrer quand j’y arrive!»
Le 8 décembre prochain, à 20 h, ce sera la première fois qu’il foulera la scène du Théâtre Gilles-Vigneault. «Je ne la connais pas, mais j’en entends parler en bien et j’ai très hâte de voir ça. On aime toujours les nouvelles salles de spectacle, c’est toujours une belle nouvelle, un beau cadeau que les gens se font de se construire une salle, un lieu de décrochage important pour une société!»
La formation Afrikana Soul Sister donnera un concert gratuit d’une heure sur la mezzanine du Théâtre Gilles-Vigneault à la suite du spectacle.
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