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Les variantes du thème de la féminité seront à l’honneur dans le cadre de l’exposition La féminité en 3 temps présentée du 21 mars au 7 mai à la bibliothèque municipale de Saint-Hippolyte.
Avec un regard empreint de sensibilité, l’exposition explore l’utilisation de trois médiums ; Les photographies de Julie Brazeau, la dentelle et broderie de Lise Monette et les gravures de Jocelyne Cassagnol séduiront à coup sûr les visiteurs.
Julie Brazeau 
Mystérieuses, maternelles, fertiles, douces et inspirantes voilà les multiples facettes de la féminité approfondies dans les photographies de Julie Brazeau. Résidente de Saint-Hippolyte depuis l’enfance, l’artiste poursuit une carrière de photographe portraitiste. Passionnée par la nature et l’eau, elle met en scène les lacs et les forêts de Saint-Hippolyte dans plusieurs de ses œuvres.
Lise Monette 
Rappelant la délicatesse et la finesse, les dentelles et broderies réalisées par Lise Monette évoquent très certainement la féminité. C’est en faisant preuve de beaucoup de patience et de minutie que l’artiste crée ses œuvres. Femme de cœur, on peut facilement percevoir la douceur qui émane de ses créations.
Jocelyne Cassagnol 
Artiste multidisciplinaire, Jocelyne Cassagnol expérimente plusieurs médiums dans sa création. Ayant pris part à de nombreuses expositions, c’est avec ses gravures que l’artiste nous fera découvrir son imaginaire et sa vision de la condition humaine dans le cadre de cette exposition. En se laissant guider par ses émotions, elle exprime sa grande sensibilité à travers ses œuvres.
Public et amis sont conviés au vernissage qui se tiendra dans la salle d’exposition de la bibliothèque (2258 chemin des Hauteurs), en présence des trois artistes, le 21 mars de 17 h à 19 h. On peut obtenir plus de renseignements sur la programmation culturelle de la Municipalité en visitant le saint-hippolyte.ca. 
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Le 5 avril 2018, la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord (SHRN) lançait le manifeste Ensemble, assurons le futur de notre passé, réclamant le financement adéquat des services d’archives privées agréés et leur reconnaissance en tant qu’institutions indispensables à la préservation de notre histoireet de notre culture.
Un an plus tard, force est de constater que cette initiative, qui a eu un retentissement à l’échelle du Québec, a donné des résultats tangibles. Elle a d’abord sensibilisé la population à l’importance de conserver et de mettre en valeur les archives, comme le démontrent les nombreux témoignages d’appui au manifeste et les 2400 signatures récoltées jusqu’à présent sur la pétition qui l’accompagne. Le soutien initial de l’auteur de la série télévisée Les pays d’en haut, Gilles Desjardins, ainsi que de ses comédiens-vedettes Antoine Bertrand et Vincent Leclerc, aura contribué à cette prise de conscience.
Soutien financier amélioré
D’autre part, le gouvernement du Québec a sensiblement amélioré l’appui financier aux services d’archives privés agréés (SAPA). Peu après le lancement du manifeste, Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ) annonçait que les programmes de financement des SAPA étaient bonifiés de 420 000 $ pour les deux prochaines années par le ministère de la Culture et des Communications. Dans la foulée de la révision du programme d’agrément de BAnQ, la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord s’est d’ailleurs vu accorder un financement de base pour la première fois, quatre ans après avoir obtenu le statut de service d’archives privées agréé.
Le budget récemment déposé par le nouveau gouvernement réservait également une heureuse nouvelle pour les SAPA. Une somme significative et, surtout, récurrente a en effet été ajoutée aux programmes de soutien financier. Cela pourrait contribuer à sécuriser un peu plus l’avenir des services d’archives, notamment ceux qui, dans le cadre du nouveau processus d’agrément, n’ont obtenu aucun financement cette année.
Faire plus pour assurer la pérennité
Malgré ces encourageantes avancées, le mouvement Ensemble, assurons le futur de notre passé demeure plus que jamais pertinent, car la pérennité des services d’archives privées agréés est encore loin d’être assurée.
Lors de la mise en place du programme de soutien de BAnQ en 1990, le financement accordé à un SAPA pouvait s’élever à 30 000 $ ; près de 30 ans plus tard, en 2019, ce soutien maximum est inférieur à 40 000 $&#8230; Une nouvelle bonification s’impose donc pour répondre aux besoins réels de ces organismes culturels, qui doivent notamment compter sur des archivistes professionnels et être accessibles au public au moins 25 heures par semaine.
Dans ce contexte, la présidente Suzanne Marcotte, le vice-président Henri Prévost et la directrice-archiviste Linda Rivest de la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord ont récemment rencontré le caucus des députés de la Coalition Avenir Québec pour les Laurentides, afin de le sensibiliser aux enjeux des services d’archives et de réclamer, au nom de l’ensemble des SAPA, une rencontre à ce sujet avec la ministre de la Culture et des Communications, madame Nathalie Roy.
Le caucus, présidé par le député de Saint-Jérôme, monsieur Youri Chassin, a porté une oreille attentive à ces demandes. La Société d’histoire souhaite maintenant que cet intérêt se traduise par d’autres gestes concrets qui permettront aux services d’archives privées agréés de jouer leur rôle pleinement… et pour longtemps.
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Société d’histoire de la Rivière-du-Nord:  le mouvement d’appui aux services d’archives a porté fruits

Les autorités de Saint-Colomban ont lancé, samedi dernier, la nouvelle Politique culturelle de la ville.
Soulignant, à cette occasion, qu’une Politique culturelle existait à Saint-Colomban depuis 2006, le maire Xavier-Antoine Lalande a tenu à dire «pour nous, c’était important de la moderniser. En travaillant sur la Politique culturelle, on voulait que la culture soit implantée dans tous nos prochains documents de travail».
Faisant, entre autres, référence au plan d’urbanisme pour lequel on procède actuellement à une refonte, le maire dira «pour nous c’était essentiel que la culture soit reflétée dans le plan d’urbanisme et non le contraire. Nous sommes très contents de l’implanter. C’est le premier document où on peut implanter clairement nos orientations et on souhaite influencer les prochaines décisions pour les 10-12 prochaines années».
Sentiment d’appartenance
Selon ce que prévoient les édiles, «la Politique culturelle favorisera le développement culturel au bénéfice de la qualité de vie des citoyens de tous âges. Cette politique nourrira une vie municipale bien ancrée dans le présent, tout en valorisant le patrimoine naturel et historique comme élément identitaire à la base d’un sentiment d’appartenance et de fierté des Colombanois».
Il faut dire qu’en vertu de la nouvelle politique, la Ville reconnaît que la culture constitue un bien essentiel, est nécessaire au bien-être de ses citoyens, enrichit la qualité de vie des citoyens et contribue à leur épanouissement, alimente le développement social et économique, peut devenir un élément distinctif de la ville, renforce le sentiment d’appartenance et la fierté des citoyens à l’égard de leur milieu  et améliore la participation citoyenne à la vie municipale ou régionale.
Consultation et enjeux
Pour mener à bien l’élaboration de cette nouvelle Politique culturelle, les élus colombanois s’étaient assurés de l’implication de différents intervenants locaux et régionaux, en plus de tenir une séance de consultation en novembre dernier.
S’en sont dégagé cinq enjeux majeurs. Soit: participation citoyenne en culture, développement et rayonnement de l’offre culturelle, centre-ville, protection et mise en valeur du patrimoine naturel et bâti, et enfin, l’identité et l’appartenance.
On peut consulter la Politique culturelle au [st-colomban.qc.ca/culture].
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Exposition de trois artistes hippolytoises: la féminité en 3 temps