Il s’agit de dépenses reliées notamment à la location des lieux, au coût de relocalisation, à la location de salles d’appui, à de l’espace de stationnement ou des sommes d’argent versées à différents fournisseurs de biens et services de proximité.
À cela s’ajoutent les 12 225 nuitées réparties dans une vingtaine d’établissements hôteliers de la région que les équipes de tournage, composées de producteurs, réalisateurs, techniciens et comédiens, ont réservées pendant leurs séjours dans la région laurentienne.
Avec 37 productions et des retombées de 5,5 M$, 2024 atteint la moyenne visée par Film Laurentides. « Nous visons généralement 5 M$ par année, et nous sommes satisfaits des résultats », commente Marie-Josée Pilon, directrice générale de Film Laurentides depuis 2012, après avoir été adjointe à la direction générale les 11 années précédentes.
Un intermédiaire, un facilitateur
Film Laurentides possède une photothèque de 10 000 lieux de tournage et aide les productions à trouver des emplacements adaptés à leurs scénarios.
En plus de fréquenter les festivals et autres évènements reliés au cinéma afin d’aller à la rencontre des producteurs, Marie-Josée Pilon et la coordonnatrice Jade Desjardins lisent de nombreux scénarios qui leur sont acheminés et tentent de voir si certaines scènes de la production pourraient être tournées dans la région, que ce soit en forêt, dans un petit village, un entrepôt, un chalet au bord de l’eau, un bâtiment patrimonial, une maison de ferme ou sur des routes de campagne.
Quelques lieux de tournage
Des lieux de tournage ont ainsi été privilégiés en 2024 sur les territoires de la MRC de Deux-Montagnes et de la MRC de Thérèse de Blainville-De Blainville. Par exemple, des scènes de la saison 2 de la série humoristique « Temps de chien », réalisée par Jean-François Chagnon et mettant en vedette François Bellefeuille, ont été tournées dans la municipalité d’Oka. Un quartier résidentiel de Lorraine a aussi servi de lieu de tournage au long métrage de fiction « Le train », écrit et réalisé par Marie Brassard. Pour sa part, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a choisi de retenir le Vieux-Saint-Eustache pour une publicité. Sainte-Sophie n’a pas été en reste avec le tournage de scènes pour le film d’horreur « Nervure », une production québécoise, et du film d’action américain « Mayday », l’une des quatre productions étrangères au palmarès de Film Laurentides en 2024.
Mais, de tous les tournages, Mme Pilon ne cache pas que celui de la série « The Last Frontier », une production d’Apple TV+, constitue le fait saillant de cette année 2024 pour Film Laurentides. « Cela a été tourné dans les MRC d’Argenteuil, de Deux-Montagnes et des Laurentides, ainsi qu’à Mirabel. Au total, c’est une douzaine de municipalités qui ont été visitées sur une période de trois mois en début d’année 2024. « Cela a vraiment, de janvier à mars, parti l’année sur des chapeaux de roue », lance-t-elle.
Visites et repérages pour débuter l’année
Pour le moment, aucun tournage d’hiver n’est planifié, ce qui est loin d’inquiéter la directrice générale de Film Laurentides. Celle-ci précise qu’une quinzaine des 102 dossiers ouverts en 2024 sont toujours actifs et font l’objet de suivis.
L’année 2024 a commencé avec plusieurs repérages et collaborations, dont le tournage de « Mon Québec, c’est l’hiver » à la Place St-Bernard de Mont-Tremblant, diffusé le 22 février sur Télé-Québec.
Cette collaboration avec les municipalités est un autre exemple montrant que Film Laurentides se veut encore à ce jour, après bientôt 28 ans d’existence, une entité unique de par sa structure et sa mission. Mis à part les grandes villes de Montréal et de Québec qui ont leur propre bureau du cinéma et de la télévision, une structure comme Film Laurentides n’a pas son équivalent dans les autres régions du Québec.
« La mission de Film Laurentides, c’est uniquement de promouvoir la région pour accueillir, pour faciliter l’accueil des tournages. C’est notre unique mandat. On s’y concentre, on s’y attarde. C’est notre principale motivation tous les jours », de conclure la directrice générale.
Pour en savoir davantage ou suivre Film Laurentides : www.facebook.com/filmlaurentides.
MOTS-CLÉS
Film Laurentides