C’est une édition à la hauteur des attentes des organisateurs. C’est, d’ailleurs, « un des seuls événements punk rock totalement gratuits » dans tout le Québec. La météo a aussi joué sa carte, offrant des conditions plus clémentes que lors de la dernière édition.
« La réputation du festival parle d’elle-même », s’enorgueillit le maire Xavier-Antoine Lalande au lendemain de l’activité, précisant que la réussite a découlé d’un ensemble de facteurs. Il cite la beauté du site d’accueil, la qualité de la programmation et le caractère familial de l’événement, entre autres.
« C’est très rare que dans des festivals punk rock, les enfants soient bien vus. Donc, avec la proximité du parc, il y a des jeux d’eau. On a mis vraiment beaucoup d’activités en place pour favoriser les enfants. »
Une programmation diversifiée
Près d’une dizaine de groupes et d’artistes ont défilé sur la scène du parc Phelan le samedi 23 août dernier. Entre des groupes déjà très connus et émergents, la programmation a assuré un mélange de générations avec les Vulgaires Machins, le Groovy Aardvark, le Subb, les Colors Fade, les Anti-Queen et le groupe The Killing Daisies.
La représentation des Vulgaires Machins au Festirock marque leur dernier spectacle avant une pause prolongée jusqu’en 2026. Guillaume Beauregard, chanteur du groupe, en a fait l’annonce, soulignant l’accueil reçu à l’événement. « Ce soir, on a été choyés, on a été accueillis de façon magistrale […] Tu sais, c’est comme, c’est le scénario rêvé avant de prendre un break », témoigne le chanteur, sur un ton ému.
Guillaume souligne particulièrement l’aspect gratuit du spectacle, ce qui, selon lui, permet d’attirer un public diversifié. « Pas seulement des fans convertis, explique le chanteur, mais aussi des gens qui viennent découvrir le groupe par curiosité ». Il s’est dit touché par la présence de beaucoup d’enfants dans l’audience.
Après 30 ans de carrière, il trouve gratifiant de constater que Vulgaires Machins continue de se faire découvrir et de « se propulser dans le temps », touchant différentes générations d’auditeurs.
Retombée
Outre les retombées économiques majeures, Saint-Colomban a gagné en visibilité grâce au Festirock. Les festivaliers viennent de partout — Sept-Îles, Trois-Rivières, Vaudreuil-d’Orion et même d’Ontario, s’est réjoui le M. Lalande. Certains ont même choisi de s’installer à Saint-Colomban après avoir découvert la ville grâce au festival.
Selon le maire, les partenaires locaux ont largement profité de l’événement et les transactions par cartes pour la vente d’alcool seulement ont totalisé environ 45 000 $.
Seulement deux ou trois blessures légères et deux cas d’intoxication ont été signalés en termes d’incidents.
Le maire Xavier-Antoine Lalande se dit entièrement satisfait. Il salue l’engagement des employés municipaux ayant mené à la réussite du Festirock. Il remercie notamment le conseiller municipal, Étienne Urbain, tête pensante de l’événement, ainsi que l’équipe organisatrice.
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