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Cette dernière a rappelé qu’en 2014, la Ville de Saint-Jérôme en faisait l’un de ses dix premiers personnages historiques identifiés en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec. La ministre de la Culture et des Communications, Hélène David, reconnaissait aussi son importance en 2016 en le désignant comme personnage historique et en demandant à ce qu’il soit inscrit au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Aujourd’hui, la SHRN soumet un dossier à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. «Pour sa contribution à son pays, le roi du Nord est digne de passer à l’histoire nationale», a affirmé Suzanne Marcotte.
Musée virtuel 
Par ailleurs, le curé Labelle est désormais présent au Musée virtuel du Canada dans une exposition virtuelle réalisée par la SHRN avec l’appui du Programme d’investissement Histoires de chez nous. Sous le titre: Antoine Labelle: un curé dans une soutane trop étroite, les amateurs d’histoire pourront le découvrir ou redécouvrir notamment par des anecdotes, des faits peu connus, des images rares, des lettres et documents ainsi que le témoignage de l’artiste Dominique Beauregard.
La SHRN a œuvré deux ans pour réaliser cette exposition virtuelle bilingue, accessible pour les non-voyants. Elle comporte 91 éléments visuels répartis dans une vingtaine de textes qui font connaître le célèbre personnage sous un nouveau jour. «Ce travail, qui a nécessité beaucoup d’énergie de l’équipe de la SHRN, est source d’une grande fierté puisqu’il permettra de faire connaître le curé Labelle d’un océan à l’autre, et faire rayonner Saint-Jérôme et les Laurentides», a souligné Linda Rivest, directrice générale et archiviste de la SHRN. Un projet réalisé grâce à la contribution de la communauté, puisque la SHRN a pu compter sur la participation de partenaires et bénévoles issus de différents horizons comme le milieu scolaire, notamment Alexis Harvey et Lou Harvey de l’école secondaire Cap-Jeunesse et Audrey Lemieux de l’école secondaire Frenette, le domaine de l’informatique ou de l’histoire. On peut consulter l’exposition sur le site [shrn.org] ou sur [museevirtuel.ca], dans la section &lt;Histoires de chez nous&gt;.
Saint-Jérôme 
Par ailleurs, les passionnés d’histoire et d’actualité locale trouveront de nombreuses d’informations telles que les ouvertures et fermetures de commerces et d’industries, les incendies majeurs, les décès de personnalités, les Jérômiens qui se sont démarqués sur la scène nationale et autres événements avec la publication d’un second recueil d’éphémérides par Serge Laliberté. Intitulé Éphémérides jérômiennes ou Saint-Jérôme en raccourci, l’ouvrage couvre la période de 1980 à 2000. Il est disponible à la SHRN et auprès de l’auteur.

L’histoire d’amour est campée à Saint-Sauveur et Saint-Adolphe-d&#8217;Howard. Les lecteurs découvriront Raphaëlle qui retrouve après des années un ami d’enfance qu’elle avait perdu de vue. Cependant, cette dernière découvrira que l’homme qui exerce sur elle une irrésistible attirance a toute une communauté sous son influence, puisqu’il dirige un mouvement religieux situé dans les Laurentides.
Influence
L’auteure a choisi cette fois d’aborder le thème des sectes religieuses, de la spiritualité et la quête du bonheur. «J’ai été élevée dans les Témoins de Jéhovah jusqu’à 15 ans. Tout ce qui a rapport avec la religion, la Bible, c’est une grande partie de moi, de ma jeunesse. J’avais envie d’amener ce sujet, en reprenant quelques clichés en lien avec ce genre de religion. Dans le roman, on côtoie la quête du mieux-être mêlée avec des principes un peu bibliques.» Selon elle, «on est vulnérable à certains moments de notre vie, on peut alors être attiré par certaines personnes charismatiques et se laisser embarquer!» Le fait que les femmes soient attirées par des hommes dominants figure parmi les thèmes qui reviennent souvent dans ses romans. «Le statut précaire des femmes, encore fragiles, m’interpelle beaucoup.»
Projet
Ses deux premiers romans de la trilogie «Monsieur Addams» sortaient en 2015, le dernier ainsi que Danse pour moi, en 2016. Très productive et passionnée par l’écriture, Marjorie D. Lafond travaille déjà sur un nouveau projet, un livre qui devrait paraître l’automne prochain. Cette fois, elle sortira de la romance et abordera un sujet différent. «Il s’agit d’un drame familial, un roman “coup de poing”. Un portrait de société un peu dur qui touche des thèmes comme le suicide, la pression sociale, la vie de famille, la société de consommation et les difficultés du couple.» Marjorie a enseigné durant une dizaine d’années notamment au Centre de formation générale des adultes à Saint-Jérôme (le Centre Marchand). Le samedi 18 novembre dernier, elle était au Salon du livre de Montréal pour une séance de dédicaces. «J’ai rencontré beaucoup de lecteurs. Les gens aiment l’intensité de mes livres et me parlent beaucoup de ma trilogie. Je me suis fait connaître grâce à elle.» Corps et âmes sortait le 25 octobre chez Les Éditeurs réunis.

La passion et la spiritualité au cœur du dernier roman de Marjorie D. Lafond

«Je suis très heureuse de vous accueillir dans le nouveau Théâtre. En tant que gestionnaire et propriétaire du Théâtre, c’est avec une immense fierté que nous offrons à la population des Laurentides et de la couronne nord une salle de spectacles moderne et spacieuse», lançait Gaétane Léveillé, la directrice générale de Diffusion En Scène, lors d’une rencontre de presse, le mardi 21 novembre dernier. Cette dernière quittera ses fonctions dans quelques semaines avec le sentiment du devoir accompli. «La nouvelle équipe est en place et j’ai réalisé le défi que je m’étais donné», nous confiait-elle avant d’ajouter «depuis l’automne 2015 on a eu au-delà de 87 réunions de chantiers. Ce fut 499 jours de construction, sans parler de la période de conception et d’échange! On aura utilisé 2 900 m3 de béton, 400 tonnes d’acier et 85 tonnes de bois. Le résultat en valait la peine».
Des prix
Notez que le Théâtre a déjà reçu le prix d’Excellence, Canadian Architect, en 2014, et vient tout récemment de remporter deux autres prix d’Excellence de l’Institut canadien de construction en acier (ICCA). Le projet a été piloté par l’une des plus influentes architectes du Québec, Manon Asselin, de l&#8217;Atelier TAG, qui a, entre autres, conçu le Pavillon pour la paix Michal et Renata. «On ne peut pas réaliser d’œuvres comme celle-là sans collaboration avec des gens exceptionnels», a-t-elle mentionné. Cette salle qui a été conçue pour fondre l’infrastructure dans le paysage permettra de présenter l’ensemble des disciplines des arts de la scène. Les coûts de construction s’élèvent à près de 25 millions de dollars.
Programmation multidisciplinaire 
Cofondatrice de l’organisme créé en 1988, Gaétane Léveillé passera le flambeau à David Laferrière, actuel directeur général adjoint et directeur de la programmation. Pour celui qui reprendra les rênes de l’organisation, la gestion du Théâtre comporte des défis stimulants. Le diffuseur de spectacles étendra la présentation de spectacles sur douze mois, avec l’ajout d’une programmation estivale. «Nous sommes heureux d’annoncer que le Théâtre Gilles-Vigneault sera l’hôte pendant la saison estivale 2018 d’un théâtre d’été avec la tenue de 28 représentations confirmées de la pièce Le Concierge», a souligné M. Laferrière. Ce dernier mentionne également que des productions à grand déploiement sont désormais possibles, par exemple des comédies musicales, danse, cirque et concerts symphoniques.
Pour son année inaugurale, le Théâtre Gilles-Vigneault sera l’hôte de plusieurs rassemblements, entre autres, un concert de l’Orchestre symphonique de Laval, le 18 janvier prochain. La prochaine saison qui débutera au printemps 2018 marquera le 30e anniversaire du diffuseur qui rendra aussi hommage à Gilles Vigneault dans le cadre d’une soirée-bénéfice de la Fondation En Scène, au mois de mai 2018.
L’ouverture officielle s’est tenue les 25 et 26 novembre derniers, à l’occasion de journées portes ouvertes. La programmation est au [http://theatregillesvigneault.com].

«Le roi du Nord est digne de passer à l’histoire nationale» – Susanne Marcotte