Lors du gala qui soulignait la 10ème édition des Prix d’excellence en français Gaston-Miron au Théâtre Le Patriote, l’artiste mirabellois Marc Sauvageau et l’organisme de Sainte-Adèle En moins de deux ont été récompensés. Le 27 mars, les lauréats ont été applaudis pour leur apport à la promotion et à la valorisation de la langue française sur le territoire des Laurentides.



Inspirer par la poésie



Le résident de Mirabel Marc Sauvageau s’est mérité le prix de la catégorie Individu notamment pour son importante contribution en milieu scolaire. Bien que multidisciplinaire, c’est principalement avec l’art de la poésie et le slam que Marc Sauvageau œuvre quotidiennement pour transmettre du mieux qu’il peut sa passion de la langue française.



« La poésie il y a dix ans et la poésie aujourd’hui, elle n’a pas la même place dans notre société », avance le Mirabellois quand il pense au travail qu’il exerce depuis plus d’une dizaine d’années déjà. « C’est vraiment beau de voir que tout le monde a quelque chose à exprimer et j’essaye le plus possible de suivre où on est dans la société avec les changements au niveau des propos, comme on l’a vu par exemple avec le Black Lives Matter. Il y a une ouverture différente et je crois que c’est là que mon rôle prend de l’ampleur de plus en plus », constate-t-il.



Réinventer l’enseignement



Après seulement une année d’activités, En moins de deux, avec Mathieu s’est mérité le prix dans la catégorie Organisme. « Ça donne vraiment la tape dans le dos pour continuer », lance Mathieu Roy le directeur de l’organisme. Travaillant sur le projet avec sa conjointe Marie-Ève D’Amours et Alexandre Milette-Gagnon, Mathieu Roy présente sur internet des courtes capsules pour faciliter l’apprentissage du français chez les élèves de 4ème et 5ème secondaire.



« À l’école, c’est des cours de 75 minutes et les élèves n’écoutent pas toujours à pleine capacité. Alors on a décidé de faire un résumé intense de la matière qui est importante », explique Mathieu Roy qui est enseignant du français dans les Laurentides depuis vingt ans. « Le but n’est pas de remplacer le cours, mais d’en faire un résumé efficace. En plus, avec le numérique, on peut vraiment aller chercher les jeunes », précise-t-il.



Organisé par La Société nationale des Québécoises et des Québécois, région des Laurentides (SNQL) et le Mouvement Québec français des Laurentides (MQFL), le gala avait pour objectif d’encourager concrètement le travail qui est fait dans la région pour l’épanouissement du français. Pour l’occasion, le poète et chroniqueur à Radio-Canada Jean-Paul Daoust a offert au public une conférence rendant hommage à Gaston Miron. Une performance a aussi été offerte par Louise Forestier, Pierre Flynn et Gilles Bélanger qui ont interprété quelques-unes des chansons tirées de l’œuvre les 12 hommes rapaillés.

Les voyageurs Michèle Deguise et Martin Généreux dévoilent leur plus récent film L’Italie du Nord au rythme de la Dolce Vita. Après Hawaii, la République Tchèque, le Laos et le Cambodge, c’est l’Italie du Nord que les vidéastes et conférenciers font découvrir aux spectateurs.



Le film donne suite à leur périple qui s’est effectué quelques temps avant le début de la pandémie à l’automne 2019. Lors d’un road trip de plus de quatre semaines, Michèle et Martin sont allés à la découverte des imposantes montagnes, passant par les lacs de Garde et de Côme, descendant jusqu’aux villages colorés de Cinque Terre et aux romantiques villes Vérone et Venise.



&nbsp;« À la base, on était parti pour faire juste un film, mais quand nous sommes revenus, on a réalisé qu’on n’y arriverait jamais avec tout ce qu’on avait », explique Martin. En effet, n’est que la première partie d’une série de films qui plonge les spectateurs dans leurs aventures.



« On est en train de faire le montage du deuxième film qui sera sur Rome, la Toscane et la Côte Amalfitaine. Mais ça se peut même que ça devienne une trilogie parce qu’il y a encore plein d’autres images qu’on ne pourra pas mettre dans le deuxième », confirme Michèle.



« On va toujours dans des destinations différentes », avance Michèle. Après plus d’une cinquantaine de voyages ensemble, le couple de Saint-Jérôme veut exhiber le rythme de vie inspirant des italiens. « C’est la Dolce Vita! Le rythme de vie est beaucoup plus lent, on est dans la contemplation. Les italiens aiment bien vivre, chanter, la gastronomie, la beauté », se souvient-elle avec enthousiasme.



Réalisant à eux deux entièrement le film, passant du travail derrière la caméra jusqu’au montage, ils souhaitent que leur travail permette à leur auditoire de vivre l’expérience comme ils l’ont vécue. « On veut vraiment que l’expérience soit immersive. On ne peut malheureusement pas donner le goût et l’odeur de la pizza ou des pâtes, mais on fait tout ce qu’on peut pour que les gens se sentent comme s’ils étaient avec nous en Italie », affirme Michèle.



Découvrir les faces cachées de l’Italie



« On veut amener les gens ailleurs et les surprendre », lance Martin. Toujours dans leur volonté d’explorer des lieux plus méconnus, Martin et Michèle espèrent que les spectateurs verront l’Italie comme ils ne l’ont jamais vu auparavant. « Quand on pense à l’Italie, on imagine le Colisée et Rome, mais les gens n’imaginent pas nécessairement les hautes montagnes comme on pourrait voir en Autriche », poursuit Michèle. 



Le film « L’Italie du Nord au rythme de la Dolce Vita » sera à l’affiche au cinéma de Saint-Jérôme le mercredi 27 avril prochain, de même que le dimanche 1er&nbsp;mai. Puis pour mettre les spectateurs dans l&#8217;ambiance, Marco Calliari chantera quelques unes de ses chansons avant la représentation du 27 avril. Pour découvrir l’ensemble des représentations, visitez le site des <a href="https://lesaventuriersvoyageurs.com/portfolio/italie-du-nord/">Aventuriers voyageurs</a> et pour réserver des billets, rendez-vous directement sur le site du cinéma du <a href="http://www.cinemast-jerome.com/">Carrefour du Nord</a>.

Découvrez L’Italie du Nord au rythme de la Dolce Vita!

Nils Oliveto, résident de Prévost et enseignant aux études supérieures à Sainte-Thérèse, s’est démarqué ce mois-ci à Los Angeles où il a présenté son nouveau film&nbsp;Confessionem&nbsp;qui lui a valu le prix du meilleur film international.



Confessionem&nbsp;est un long métrage tourné totalement à Montréal sur une période de 10 ans dans lequel Nils Oliveto s’est consacré à la scénarisation, la production et la réalisation. De plus, il y est acteur en jouant le rôle d’un professeur au passé criminel qui se retrouve impliqué dans une enquête concernant une série de meurtres.



Un hommage à Serge Patry



« Les premières images ont été tournées en 2009 et ça s’est étalé sur plusieurs années pour des raisons artistiques et créatives, mais également parce qu’un de mes acteurs principaux, Serge Patry, a appris qu’il avait un cancer pendant la production », confie Nils Oliveto. « Ça mit un frein à la production, mais il voulait rester associé au projet. Ç’a été un obstacle dans les étapes de production et d’un point de vue émotionnel ça n’a pas été facile », poursuit le réalisateur.&nbsp;



Malheureusement décédé peu de temps après le tournage, Serge Patry a assuré malgré tout le rôle du détective en charge de l’enquête dans&nbsp;Confessionem.&nbsp;« Il a réussi à compléter les scènes qu’il voulait faire, mais le produit final qui a été présenté à Los Angeles, ça il n’a jamais pu le voir », regrette Nils Oliveto. Ça été émotionnel, non pas parce que je présente un film après 10 ans, mais parce que je n’ai pas pu le présenter avec Serge ».&nbsp;



Même si nous ne savons pas encore quand le film sera diffusé au Québec, Nils espère que ça permettra de rendre hommage à la carrière de Serge Patry&nbsp;: « Je dédie entièrement ce film à Serge et à son courage. Il a eu une longue carrière, il a fait pleins de trucs, mais en même temps, il était très discret. J’aimerais qu’on reconnaisse son travail, car c’était un très grand acteur. Il se lançait à fond dans ses projets ».&nbsp;



Une année chargée et stimulante



En plus du travail significatif en tant que cinéaste, Nils a tenu le rôle d’analyste et de commentateur lors des Jeux olympiques de Pékin. Tout le mois de février, on a pu entendre sa voix lors des compétitions de skeleton, de luge et de bobsleigh. « J’utilise beaucoup ma formation comme acteur, alors j’utilise dans mes analyses l’allocution et l’émotion. J’y concentre aussi ma formation scientifique, mon expérience d’athlète et professorale », explique-t-il.Il s’agissait d’ailleurs d’un rôle précieux pour le commentateur qui tenait à faire valoir ces disciplines plus méconnues&nbsp;: « C’est un rôle que je prends à cœur. Je deviens l’ambassadeur, la voix de ces épreuves-là. En plus que c’est des épreuves peu connues, qu’on ne voit pas très souvent. Je le vois comme une responsabilité&nbsp;

Prix d’excellence en français Gaston-Miron: Les lauréats ont été dévoilés￼

Prix d’excellence en français Gaston-Miron: Les lauréats ont été dévoilés