Son projet a été sélectionné par le jury comme grand gagnant dans la catégorie « Joint Project ».
Le projet
Véronique Corbeil et son partenaire, Jean-Brice Meyer, enseignant en France, ont conçu un projet pédagogique autour du magnétisme. Ensemble, ils ont travaillé avec des élèves de 4 à 17 ans, utilisant des livres jeunesse pour rendre ce concept scientifique plus accessible.
Le premier livre, « Le pêcheur à l’aimant », raconte l’histoire d’un jeune garçon qui aide son père à nettoyer un plan d’eau avec une canne à pêche magnétique. Inspirés par cette histoire, les élèves de 4 et 5 ans ont fabriqué leurs propres cannes à pêche magnétiques et exploré leur environnement pour découvrir ce qui était magnétique et ce qui ne l’était pas.
Les élèves partageaient ensuite leurs découvertes. En France, les élèves de M. Meyer jouaient le rôle d’experts et répondaient aux questions plus complexes des élèves canadiens, créant ainsi un pont entre les deux pays.
Le projet a été divisé en trois parties : la première, avec les plus jeunes, portait sur la découverte du monde qui les entoure. Le deuxième groupe, composé d’élèves de 7 à 9 ans, travaillait sur le thème « De la terre au ciel, en passant par mon assiette », abordant le fer dans le sol, dans les aliments, et les aurores boréales. Enfin, les plus grands ont exploré les interactions entre le magnétisme et l’électricité.
Véronique Corbeil a également reçu un message indiquant que la Finlande souhaite traduire leur projet en finnois et en suédois. « Nous avons vraiment été remarqués, et nous flottons encore sur un nuage. Même si nous croyions en notre projet, nous ne nous attendions pas à une telle reconnaissance », explique-t-elle.
Son parcours
En 2022, Véronique Corbeil a été sélectionnée pour participer au festival Science on Stage Europe, qui a lieu tous les deux ans. Elle a été choisie pour représenter le Canada à Prague avec l’un de ses projets personnels. Elle y a alors remporté la deuxième place. C’est à cette occasion qu’elle a rencontré Jean-Brice Meyer, un enseignant français, avec qui elle a décidé de collaborer pour ce projet commun.
Mme Corbeil a enseigné au primaire pendant 20 ans et consacre désormais une grande partie de son temps à sa passion pour la science. Elle crée des trousses pédagogiques pour aider les enseignants à aborder les sciences de manière simple et accessible.
Sa deuxième trousse lui a valu d’être finaliste pour le prix du Gouverneur général.
Faisant maintenant partie des 22 finalistes retenus, elle attend de voir si elle comptera parmi les six lauréats sélectionnés à l’automne. « Mon but est vraiment de faire avancer l’éducation au Québec », conclut Véronique Corbeil.
MOTS-CLÉS
Saint-Hippolyte