Les charges municipales pour l’année se sont élevées à 24 656 408 $, tandis que les revenus ont atteint 25 909 375 $. L’excédent représente une hausse de 52 % par rapport à 2023. Ce résultat a notamment permis à la Ville de maintenir le taux de taxation résidentielle malgré l’entrée en vigueur du nouveau rôle d’évaluation. En 2025, 43 % des résidences du territoire verront leur compte de taxes diminuer.



La dette nette municipale s’élève à 10 006 017 $, en baisse de 1,74 M$ par rapport à l’année précédente, ce qui témoigne d’un effort soutenu pour contenir l’endettement tout en soutenant la croissance.



<h2>Une réserve technique à corriger</h2>



Le rapport de l’auditeur indépendant contient toutefois une opinion avec réserve. L’audit n’a pas permis de vérifier si la Ville respecte la norme SP 3280 en vigueur depuis 2022, qui exige la reconnaissance comptable des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations (ex. : infrastructures en fin de vie). Il ne s’agit pas d’une erreur comptable, mais d’un manque d’information qui empêche l’auditeur de se prononcer pleinement sur certains éléments comme les passifs ou l’excédent de fonctionnement.



Cette réserve avait également été formulée en 2023. Bien que cette situation ne remette pas en question l’excédent annoncé, elle souligne l’importance pour la Ville de documenter et planifier ces obligations à long terme, comme le recommandent les nouvelles normes comptables du secteur public.



<h2>Le mot du maire</h2>



« Nous traitons le trésor public avec grand soin, en ayant constamment le souci d’améliorer les processus. Nos outils, nos fonds et nos stratégies ont un impact positif, maintenant et pour les années à venir », souligne Xavier-Antoine Lalande, maire de Saint-Colomban. 



Le rapport financier complet est disponible sur le site web de la Ville.

Mais voilà qu’à la faveur d’une rencontre improbable avec deux inventeurs de Floride, l’équipe dirigée par Sylvain et Samy Tassé – père et fils – décide de sortir de sa trajectoire. Et de se lancer dans un pari.



Ce pari, c’est Deck-top : un profilé de PVC conçu pour recouvrir les planches de balcon en bois. Une alternative à la fois plus abordable que le composite, et beaucoup moins contraignante que les traditionnels sablage et teinture. L’idée est simple. Le marché, lui, ne l’est pas.



Car tout l’enjeu est là : comment convaincre des clients – prudents, souvent échaudés par la flambée des matériaux – d’investir dans un produit encore méconnu? Et comment éviter, en cas de succès, de se faire copier par plus gros que soi?



Sylvain Tassé n’élude rien. « Ce qu’on veut faire, c’est un prix promotionnel, pour cet essai-là. Mais nous, à l’interne, on n’a pas fait un essai. C’est une première commercialisation. » L’entreprise met en marché localement une première version du produit, tout en peaufinant déjà les suivantes.



Techniquement, Deck-top est solide. Le design a été revu pour s’adapter au climat québécois, et un partenariat a été conclu avec Adfast, à Ville Saint-Laurent, pour la mise au point d’un adhésif capable de composer avec les mouvements naturels du bois et du PVC. « Dans un climat comme le nôtre, où le bois se contracte sur la largeur et le PVC sur la longueur, le choix de l’adhésif devient crucial. Il faut permettre à chacun des matériaux de bouger sans que la planche décolle », explique M. Tassé.



Mais la réussite d’un tel projet repose autant sur l’exécution que sur la vision. Quadra Plast sait que si le produit fonctionne, la tentation pour certains de le reproduire sera forte. D’autant que le brevet est américain, non canadien. « La protection des brevets, c’est directement proportionnel à la profondeur de ton portefeuille », lâche-t-il, sans détour.



Pour l’instant, l’entreprise avance à son rythme. En phase d’écoute, prête à se déplacer chez les premiers clients, à documenter les bons coups comme les irritants. Et surtout, à affirmer qu’il est possible d’innover ici, sans renier ses racines.



Ce que vit Quadra Plast, c’est ce que vivent bien des entrepreneurs québécois : trouver l’équilibre entre ambition et prudence, entre vision locale et potentiel global. Et si le consommateur a parfois l’impression de manquer d’options, Deck-top rappelle qu’il arrive qu’elles se trouvent tout près. Avec, en prime, le savoir-faire – et l’audace – de ceux qui ont choisi de créer, plutôt que d’attendre.

Quadra Plast se réinvente avec Deck-top

Bilan 2024 : Saint-Colomban affiche un excédent de 1,25 M$

Économie

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Rapport financier

bilan 2024

Dany Baribeau

Journal InfosLaurentides