Pour les quatre MRC du territoire, il s’agissait à la base de cibler différents projets pour venir en aide aux entreprises, en œuvrant sur trois axes : la qualification de la main-d’œuvre, le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et la recherche en innovation. La Rivière-du-Nord, pour sa part, souhaitait se concentrer sur le secteur du transport et bonifier les grands projets, tels que ceux contractés avec les firmes Novabus ou Lion Électrique.
« De travailler sur les faiblesses de la chaîne d’approvisionnement générale de ces entreprises-là, ça nous permet ensuite de définir notre approche et de travailler à régler les points faibles, les difficultés ou les obstacles », explique le préfet.
Il insiste sur l’importance de la collaboration avec des institutions comme l’Université du Québec en Outaouais (UQO), dont les chercheurs ont travaillé sur « des problématiques très très précises au niveau du transport. »
Complices, pas concurrents
Mettre en valeur les forces de chaque MRC dans un esprit de complémentarité ; voilà l’essence de la Stratégie. Les frontières entre les villes ne sont pas étanches dans la région, fait remarquer Xavier-Antoine Lalande. Les gens se déplacent énormément, notamment pour le travail. D’où l’importance « d’ouvrir ses horizons » et d’œuvrer à « développer des stratégies en milieu industriel qui viennent s’arrimer pour le bénéfice de la région ».
Le tout est une question d’aplomb et de crédibilité, afin que les Laurentides puissent parler « d’une seule voix » lorsque vient le temps d’attirer le financement gouvernemental ou privé.
« Dans la dynamique économique, la compétition est souvent internationale, elle n’est pas locale. Il faut arrêter de croire que l’adversaire est à côté de chez nous ; c’est un complément, un complice. Il faut travailler ensemble », affirme Xavier-Antoine Lalande.
MOTS-CLÉS
MRC de La Rivière-du-Nord
Xavier-Antoine Lalande