Un 6000e appareil pour Bell Textron

La journée de la reconnaissance policière était bien choisie pour souligner également l’importance du partenariat entre les corps policiers québécois et l’entreprise depuis les années 60.

Pour Michael Nault, le vice-président et directeur général depuis 2023 et visiblement ému lors de la conférence de presse, c’est une étape très importante pour le développement de l’entreprise. « La livraison de ce 6000^e appareil est un symbole fort qui illustre notre capacité à livrer des plateformes robustes, fiables et parfaitement adaptées aux missions les plus exigeantes, qu’il s’agisse d’intervention d’urgence, de transport stratégique ou de surveillance tactique », déclare-t-il. « Il incarne également la relation de confiance que nous avons réussi à bâtir avec nos partenaires partout dans le monde ».

Lors de la présentation de l’appareil, le dirigeant a également souligné l’importance de l’entreprise dans l’écosystème aéronautique de la région et de la province : « Bell Textron est une force motrice de l’innovation, un pilier de l’industrie aérospatiale et un acteur profondément engagé envers le développement économique du Québec et du Canada. »

Sonia Bélanger, la ministre des aînés et responsable des Laurentides était sur place pour souligner l’apport et la collaboration de Bell Textron envers les missions de la police provinciale : « L’ajout d’un appareil moderne et performant vient répondre à un besoin réel. C’est un investissement dans la sécurité, la rapidité d’intervention et dans la capacité de protéger les Québécoises et les Québécois. »

Lynda Roy, directrice générale du service aérien gouvernemental au ministère des Transports et de la Mobilité durable, souhaitait également saluer cette étape importante pour l’entreprise : « Ces hélicoptères permettront d’optimiser la capacité opérationnelle de notre service, notamment lors d’interventions complexes et d’envergure. »

Liette Abel-Normandin, directrice principale de la stratégie et des affaires institutionnelles et membre de l’état-major de la Sûreté du Québec, était fière d’être présente pour le dévoilement des deux nouveaux appareils : « Entre 2007 et 2024, le nombre de missions en recherche et sauvetage a augmenté de 73%. En 2024, c’est plus de 419 missions, dont plus de 25% ont nécessité un déploiement héliporté. L’utilisation des hélicoptères contribue donc à retrouver des personnes, à sauver des vies et à mieux assurer la sécurité des citoyens partout sur le territoire québécois. » Les trois appareils actuels du gouvernement sont assez âgés, avec un appareil de plus de 45 ans et un autre de 25 ans. « Ces acquisitions vont permettre de moderniser la flotte aéroportée, d’améliorer la capacité et l’efficacité opérationnelle et de bénéficier de technologies plus actuelles et plus efficaces », ajoute-t-elle.

Même si son carnet de commandes est bien rempli depuis la pandémie avec des demandes un peu partout dans le monde, M. Nault est enthousiaste de pouvoir collaborer activement avec l’état québécois et canadien. Les appareils développés à Mirabel sont de type commercial, mais l’armée utilise parfois ce genre d’appareil dans ses missions. Les appareils sont assemblés de façon à respecter le traité de libre-échange en vigueur avec les États-Unis, ce qui permet à l’entreprise d’éviter les taxes et tarifs douaniers. Bell Textron compte plus de 1600 employés et les récentes annonces gouvernementales à propos d’investissements dans la défense nationale sont favorables pour l’entreprise