La Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord a officiellement vu le jour le 1er janvier dernier.
Née de la fusion de la Caisse Desjardins de Saint-Jérôme et de la Caisse Desjardins de Saint-Antoine-des-Laurentides la «nouvelle» caisse devient la seule sur le territoire de la MRC de la Rivière-du-Nord (fut un temps où on comptait pas moins de cinq caisses populaires uniquement à Saint-Jérôme).
L’institution affiche des statistiques impressionnantes avec un total de 70 000 membres, un actif de 2,2 milliards $ (le volume d’affaires atteint 3,5 milliards $) et pas moins de 200 employés directs (ce qui en fait un  employeur majeur de la MRC).
Beau défi
Un tel bilan fait de la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord une des cinq plus importantes au Québec.
«Nous avons là un beau défi. Ça nous permet d’augmenter notre expertise conseil… » souligne Patrice Mainville, directeur général de la nouvelle caisse.
C’est là un aspect non négligeable, au niveau des finances personnelles, bien entendu, mais surtout du fait que la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord détient 40 % du volume hypothécaire sur le territoire de la MRC de la Rivière-du-Nord
Pour ce qui est des choses courantes, on estime qu’actuellement 90% des opérations sont automatisées. Et ça ne risque pas de changer à court et moyen terme. D’autant plus que l’on prévoit que c’est en 2019 sinon 2020 que les membres de la caisse profiteront des guichets automatiques nouvelle génération qui permettraient, entre autres, le dépôt de chèque par imagerie et le retrait de devises étrangères (en commençant d’abord par la devise américaine).
Implication communautaire
Respectant la nature même du Mouvement Desjardins, la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord est fortement impliquée dans la communauté.
Partenaire principal du Théâtre Gilles-Vigneault qui a été officiellement inauguré récemment, la caisse supporte également de façon significative le Parc régional Rivière-du-Nord.
Elle est également présente sur le plan scolaire, tant au niveau primaire que secondaire, et même au Cégep de Saint-Jérôme et au campus jérômien de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), entre autres avec le programme « Mes finances, mes choix ».
« Nous avons beaucoup investi au cours des dernières années dans la santé (notamment au  niveau de la Fondation de l’hôpital régional de Saint-Jérôme), nous donnons maintenant, priorité à la jeunesse» note Patrice Mainville.
De la stabilité
La suite des choses se fait également sentir sur le plan de la stabilité au sein de l’équipe des dirigeants.
Marcel Lauzon qui dirigeait depuis plusieurs années déjà (en plus d’avoir siégé dans les hautes sphères du Mouvement Desjardins pendant un certain temps) le conseil d’administration de la Caisse Desjardins de Saint-Jérôme s’est vu confier la présidence de la nouvelle caisse. On retrouve à ses côtés les vice-présidents Jean-Pierre Brunet (il occupait la même fonction à la Caisse Desjardins de Saint-Jérôme) et Éric Gagnon (jusque-là président de la Caisse Desjardins de Saint-Antoine).
Pauline Cousineau-Gagnon qui présidait le conseil de surveillance de la Caisse Desjardins de Saint-Jérôme occupe les mêmes fonctions à la nouvelle caisse.
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Sylvain Poisson
Assurer une relève en affaires n’est pas chose facile et encore moins un transfert d’entreprise à un ou des membres de la famille alors que le côté émotif représente un enjeu supplémentaire. Or, la famille Légaré a manifestement su mettre en place un processus pour réussir avec brio un tel transfert et donner lieu à une pérennité de l’entreprise fondée il y a plus de 40 ans.
Formé comme technicien d’appareils de bureau, le fondateur Robert Légaré a d’abord œuvré pour une entreprise de service et en a acheté le département de réparation d’équipement de bureau avec un collègue.
«Mon père travaillait 13 jours sur 14», illustre avec un brin d’humour Étienne Légaré, aujourd’hui copropriétaire de l’entreprise familiale avec son frère Dominic.
En 1977, M. Légaré ajoute un département des ventes, puis du mobilier et des fournitures de bureau.
L’entreprise s’est développée client par client et a crû par acquisitions de compétiteurs locaux et régionaux.
En 2008, Étienne et Dominic rachètent l’entreprise de leur père qui deviendra un mentor et ne sera jamais bien loin des affaires.
Deux ans plus tard, Équipement de bureau Robert Légaré Buro Plus quitte le centre-ville pour emménager dans ses locaux actuels de la rue J.-F.-Kennedy grâce à un investissement du fondateur, décédé en octobre 2015.
Une formule gagnante
À parts égales dans l’entreprise familiale, les frères Légaré ont aussi trouvé la meilleure des formules. «La plus belle chose qui a pu nous arriver, c’est que nous n’avons pas les mêmes forces et faiblesses», confie Étienne Légaré. Ce dernier s’illustre davantage dans les ventes, le marketing et le service client alors que Dominic excelle en comptabilité et finances.
Quoi qu&#8217;il en soit, leur père avait soigneusement pris soin de mettre en place les conditions gagnantes pour assurer sa relève.
Déjà abondamment documenté sur le sujet, il a fait appel à un coach d’affaires pour les accompagner dans ce transfert et s’assurer que ses fils avaient non seulement les aptitudes, mais aussi l’attitude pour le faire.
«Faire le profil financier de la transaction, c’est facile, disait mon père, mais le plus gros défi, c’est le volet humain», poursuit Étienne Légaré.
Lui et son frère ont également réalisé des tests psychométriques, lesquels ont d’ailleurs confirmé qu’ils étaient à la bonne place.
«Vous avez chacun votre carré de sable, mais vous ne jouez pas avec les mêmes jouets», a laissé tomber le coach spécialisé en relève.
Au surplus, toute la famille a tenu un conseil au cours duquel ses membres ont discuté «des vraies choses» et «des sujets chauds», s’il y en avait, pour s’assurer qu’il n’y avait pas de squelettes dans le placard.
À cela s’est ajouté un jeu de rôle permettant de départager le côté personnel du côté professionnel, les nuancer et prendre conscience de cette réalité.
«Chez nous, il n’y a pas de jalousie et d’animosité», enchaîne Étienne Légaré, ajoutant avec fierté que son père avait réussi à la fois ses vies personnelle et professionnelle.
Ainsi outillés et avec une connaissance approfondie du marché et des produits, les frères Légaré ont bien en main les destinées de l’entreprise familiale, soucieux que le service fait encore la différence et leur permet de se démarquer.
Bien qu’une vive concurrence prévaut dans ce domaine, sans compter la montée du commerce en ligne, ils poursuivent leur croissance organique et demeurent à l’affût des possibles acquisitions, peu importe le secteur en lien avec leurs spécialités.
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Étienne et Dominic Légaré: en affaires de père en fils

L’École La Fourmilière de Saint-Jérôme a remporté samedi matin dernier au Centre Notre-Dame de Saint-Jérôme, les grands honneurs de la 52e édition de la Coupe des fondeurs, au niveau primaire.
Au total des trois tranches, disputées sur autant de samedis, les nouveaux champions ont accumulé un grand total de 2619.68 points, contre 2535.54 pour l’École Champ-Fleuri de Prévost et 2464.44 pour l’École Val des Monts, également de Prévost.
Sur le plan secondaire, le titre est allé à la Polyvalente de Saint-Jérôme (qui présente le programme sport-études en ski de fond) avec 2347.69 points contre 557.98 pour l’École des Hauts-Sommets de Saint-Jérôme et 243.25 pour la Polyvalente Lavigne de Lachute.
Aux Couleurs du Savoir
Sur le plan des clubs, le club hôte, Fondeurs-Laurentides, a terminé au premier rang avec total de 2985.53 points contre 1871.58 pour Montériski et 833.49 pour le Club Viking.
C’est l’École Aux Couleurs du Savoir de Saint-Jérôme qui a remporté la Coupe Marc Desjardins (Marc Desjardins étant le fondateur des Fondeurs-Laurentides) pour avoir présenté le taux le plus élevé de participation des trois tranches avec un total de 235 participants.

Une caisse, une MRC: des grands défis pour la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord