La candidate du Parti conservateur du Canada dans Mirabel, Catherine Lefebvre, a grandi dans la circonscription dans laquelle elle se présente et elle espère que ses concitoyens l’aideront à atteindre ses objectifs.
Native de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, mais résidente de Pointe-Calumet, Mme Lefebvre n’en est pas à une première expérience en politique, elle qui s’est présentée dans le comté de Bourassa, dans Montréal-Nord, lors des dernières élections fédérales, où elle s’était inclinée.
Toutefois, cette campagne sera différente pour Mme Lefebvre, parce qu’elle revient à la maison, là où elle se sent capable d’atteindre son plein potentiel.
Selon la candidate, le fait d’avoir grandi dans la région sera un avantage important, car elle connaît et vit la même réalité et est confrontée quotidiennement aux mêmes enjeux que les électeurs. « À titre d’exemple, j’ai déjà vécu des inondations, j’étais présente la fameuse soirée où la digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a lâché. J’ai vécu et ressenti la peur autant que les autres citoyens », a-t-elle souligné.
Comme un rêve
Celle qui a passé la dernière fin de semaine à faire campagne et à poser ses affiches à Mirabel pense depuis longtemps à cette élection : « Je brigue cette circonscription depuis 2017, donc mon travail est amorcé depuis quatre ans, même si j’ai été candidate dans Bourassa en 2019. Je participe à beaucoup d’événements et je vais voir les entreprises. J’ai commencé à travailler sur cette campagne en mars, lorsque j’ai été nommée. »
La campagne est bel et bien entamée et Mme Lefebvre a déjà pris plusieurs initiatives, comme faire du porte-à-porte. En date de mercredi dernier, la candidate avait déjà frappé à plus de 400 portes et elle sent l’intérêt des gens envers ses idées, mais surtout, ils semblent apprécier le fait que Mme Lefebvre soit « une fille du coin », raconte-t-elle.
Une progression naturelle vers la politique
Après des études en histoire, en éducation et en droit, il était tout naturel pour Mme Lefebvre de se diriger vers la politique active. Après avoir aussi travaillé en immigration et en droits de la famille, elle souhaite pouvoir profiter de son expérience pour aider et épauler les citoyens dans leurs différentes demandes.
C’est l’esprit de famille qui règne au PCC qui l’a convaincu de se présenter comme candidate il y a quelques années. Après avoir participé à plusieurs congrès et avoir organisé différentes activités avec le parti, elle s’est dite prête à relever ce nouveau défi : « J’étais impliquée avant comme bénévole et j’avais vraiment aimé ça. Ça fait longtemps que je voulais me présenter et c’est resté dans ma tête et ça s’est concrétisé. »
Le rôle de négligé
Bastion bloquiste depuis le redécoupage électoral de 2013, la circonscription de Mirabel n’est pas gagnée d’avance pour la candidate conservatrice. Toutefois, elle considère cette situation davantage comme une opportunité qu’un obstacle : « Le Bloc québécois est plus à risque, ici à Mirabel. Le comté se développe énormément, la population change et évolue et il y a beaucoup de nouveaux résidents. Donc je ne crois pas qu’il faut tenir pour acquis que le Bloc va l’emporter. Mirabel est une surprise et je ne serais pas étonnée que les gens votent pour le changement. »
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