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Pour la protection du français: «Nous avons des convictions et des propositions ambitieuses» -Rhéal Fortin

«Notre langue et notre culture sont précieuses. Nous devons en prendre soin et c’est exactement ce que le Bloc québécois propose», note Rhéal Fortin.

Photo Mychel Lapointe

Pour la protection du français: «Nous avons des convictions et des propositions ambitieuses» -Rhéal Fortin

Publié le 01/10/2019

«Notre langue et notre culture sont précieuses. Nous devons en prendre soin et c’est exactement ce que le Bloc québécois propose. Les Québécoises et les Québécois peuvent compter sur l’équipe du Bloc québécois et moi-même pour protéger le français, car le français, c’est nous!», s’engage Rhéal Fortin.
Considérant que son parti est le seul à défendre comme il se doit le fait français à Ottawa, le député sortant et candidat du Bloc québécois dans Rivière-du-Nord souligne en ce sens que «notre langue est un pilier incontournable de notre culture, l’un des fondements de notre nation. Trop souvent, à Ottawa, on bafoue le droit inaliénable des Québécoises et des Québécois d’obtenir des services en français».
La chanson des libéraux
Comme il fallait s’y attendre, Rhéal Fortin (membre fondateur, puis président du Mouvement Québec français Laurentides) revient sur le dossier de la chanson de campagne électorale du Parti libéral du Canada.
«Encore la semaine dernière, nous avons assisté à un mauvais spectacle des libéraux de Justin Trudeau avec le dévoilement de leur chanson thème “Une main haute”, une chanson mal traduite et incompréhensible, clairement destinée à un auditoire anglophone. Imaginez si en pleine campagne électorale les libéraux sont capables de faire une telle bêtise, comment le reste du temps ils ont peu de considération pour le français!», opine-t-il.
Des propositions
Pour le candidat bloquiste, les choses sont claires:
«Au Québec, on travaille et on vit en français. Au Québec, notre langue commune c’est le français. Le français, c’est nous! Contrairement aux partis fédéralistes, au Bloc québécois, nous avons des convictions et des propositions ambitieuses pour protéger notre langue.»
Les propositions auxquelles Rhéal Fortin fait allusion tournent autour de trois principes: le français, une condition sine qua non pour la citoyenneté d’un immigrant, la loi 101 applicable aux entreprises de compétence fédérale et la création d’un conseil québécois de la radiodiffusion et des télécommunications (CQRT).