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Frappe policière chez des cyberprédateurs sexuels

Photo tirée du site BMD avocats – 31 hommes arrêtés pour de la pornographie juvénile.

Frappe policière chez des cyberprédateurs sexuels

Publié le 03/02/2023

Parmi les 31 hommes arrêtés à travers le Québec en lien avec de la pornographie juvénile, la semaine dernière, deux prévenus sont des Laurentides.

Dominique Dubé, 42 ans, de Saint-Jérôme et Martin Brodeur, 51 ans, de Saint-Eustache. À l’instar des autres hommes qui ont été menottés, les lieux de résidence de même que des endroits utilisés par les suspects ont été perquisitionnés aux quatre coins du Québec.

Le matériel informatique saisi sera analysé afin de déterminer si d’autres chefs d’accusation seront portés contre ces hommes âgés de 37 à 79 ans. Certains des individus pincés sont des récidivistes en matière de crimes sexuels sur les enfants.

Pour l’instant, les principales infractions reprochées aux personnes arrêtées sont leurre, entente et arrangement pour perpétrer une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’un enfant, rendre accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite, contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, agression sexuelle et possession, distribution et production de pornographie juvénile.

275 policiers mobilisés

Cette frappe policière est le résultat d’une enquête menée par l’Équipe intégrée de lutte contre la pornographie juvénile, créé en octobre 2021, qui regroupe différents corps policiers municipaux, dont Montréal, Laval, Québec.

« C’est grâce au travail rigoureux de tous les policiers et procureurs impliqués que de tels résultats sont possibles », a souligné dans un communiqué le lieutenant Marc-Antoine Vachon, responsable de l’Équipe intégrée de lutte contre la pornographie juvénile.

Les enquêteurs précisent qu’il n’y a pas eu plus d’arrestations dans une région que dans une autre, signe que le réseau faisait des ravages partout.

Débutée à l’automne 2022, l’enquête a nécessité la mobilisation de 275 policiers. Une rafle majeure des forces de l’ordre qui croient que d’autres victimes pourraient se manifester.