Après des années de discussions et de confrontations, on s’est finalement entendu sur la facture du train.



En 2002, les élus des municipalités de la MRC de la Rivière-du-Nord avaient signé une entente pour se partager la facture du déficit du coût d&#8217;opération du train de banlieue. «&nbsp;Entre 2017 et 2019, une augmentation significative de la facture annuelle couplée à des changements dans le processus d&#8217;établissement des coûts reliés au train de banlieue ont donné lieu à des divergences d&#8217;interprétation entre les parties&nbsp;» souligne-t-on du côté de la MRC.



S’en est suivi un processus de médiation qui n’a pas donné lieu à une entente. Ce fut, par contre, le cas récemment suite à des discussions entre les élus actuels.



&nbsp;«&nbsp;L&#8217;entente sur le train de banlieue démontre clairement le leadership que veut exercer dorénavant le Conseil de la MRC dans la conduite de ses affaires. Tout le monde gagne dans cette entente. Cette réussite témoigne d&#8217;un nouvel élan pour la suite des choses&nbsp;» évalue le préfet de la MRC et maire de Saint-Colomban, monsieur Xavier Antoine Lalande.&nbsp;



Germain



Certes heureux de l’entente, le maire de Prévost, Paul Germain, n’en n’a pas moins été cinglant sur son compte Facebook.



Il faut dire que M.Germain a été au cœur du dossier (exception faite de Xavier-Antoine Lalande, les trois autres maires actuels n’étaient pas des batailles du passé, élus pour la première fois qu’ils ont été en novembre dernier).



«&nbsp;Voilà 3.5 ans que le litige sur le partage des frais du train de banlieue dure.StJ (lire Saint-Jérôme) nous rembourse finalement les montants perçus en trop.Est-ce une victoire quand quelqu’un après 3,5 ans finit par te rembourser ce qu’il te doit ?Non, ce n’est pas une victoire. C’est la normalité.Ce qui n’est pas normal, c’est que cela fait 3 ans que ce dossier aurait dû être réglé. L’ancien conseil et l’ancienne administration de la ville de STJ ont délibérément tout fait pour ne pas rembourser les montants dus. Toutes ces personnes devraient être inhabiles à représenter le peuple. Le syndrome: je suis plus fort que toi, je vais t’écraser doit sortir de la politique. La collaboration et l’honnêteté doit être la règle. En passant je suis plus tenace que n’importe qui quand il s’agit de défendre la justice et mes citoyens.Est-ce que je dois saluer la nouvelle administration de STJ pour ce retournement de situation ? La réponse est OUI. Mais rappelons que c’est juste le gros bon sens.Je reste profondément amère de la façon dont ce dossier s’est déroulé. Personnellement j’ai tout donné&nbsp;».&nbsp;



«&nbsp;Pour Prévost, c’est un montant d’environ 100 000,00$ (1 million pour la MRC) qui est ou sera remboursé. Et une diminution de la quote-part d’environ 30 000,00$ annuellement pour le futur. Cela n’a pas été facile et seulement ma tête de cochon a permis d’obtenir ces sommes. Après le 500 000,00 $ pour l’hôtel des régions et le train de banlieue, je resterai toujours vigilant lors d’entente municipale&nbsp;» a exprimé Paul Germain.

Après onze années à Lachute, les jeunes joueurs de hockey de Saint-Colomban évolueront sur les patinoires de Mirabel au cours de la prochaine saison.



«&nbsp;Le partenariat avec Mirabel permettra l’amélioration des conditions de pratique sportives des jeunes de Saint-Colomban grâce à l’accès à des infrastructures plus modernes et diversifiées, une association bien structurée appuyée par la Ville, prête à accueillir nos jeunes et à favoriser leur développement, ainsi qu’une entente financière favorable tant pour la Ville, que pour l’ensemble des citoyens et pour les parents. En plus d’être favorable à la pratique du hockey mineur, cette entente représente des économies pour la population de Saint-Colomban, qui serviront à augmenter les remboursements pour tous les sports de manière juste et équitable, rejoignant ainsi un plus grand nombre d’enfants&nbsp;»&nbsp;souligne-t-on du côté des autorités colombanoises.



«&nbsp;Partenaire naturel&nbsp;



Pour un, Xavier-Antoine Lalande, mairede Saint-Colomban, voit là une entente qui va de soi.&nbsp;&nbsp;



« Mirabel est un partenaire naturel pour la Ville de Saint-Colomban, les deux villes ayant des caractéristiques démographiques très semblables. Nous sommes heureux de voir cette collaboration s’étendre au développement sportif de nos jeunes. Nous sommes confiants que cette entente saura nous apporter de belles opportunités de développement social et économique dans le futur et que ce changement sera bénéfique à long terme, tant pour la Ville que pour les citoyens et les jeunes sportifs&nbsp;».



Alors que son collègue de Mirabel, Patrick Charbonneau, abonde dans le même sens.



« Pour la Ville de Mirabel, cette demande de partenariat déposée par la Ville de Saint-Colomban, prévue dans un premier temps pour une durée d’un an, permettra de redistribuer les bénéfices enregistrés à nos jeunes par l’entremise de l’Association de Hockey Mineur de Mirabel, tout en offrant aux jeunes hockeyeurs de notre ville voisine, la possibilité de bénéficier de nos infrastructures. C’est le début d’un partage de ressources qui créera une relation gagnant-gagnant. »



Inquiétudes



Soulignons, par ailleurs qu’avant de prendre, en assemblée extraordinaire mardi soir dernier, la décision d’aller avec Mirabel, les autorités colombanoises ont pris le temps d’écouter (la séance a duré plus de deux heures) les commentaires des citoyens présents dans&nbsp;la salle du conseil.



Il est ressorti de plusieurs interventions, d’une part, qu’on ne souhaitait pas briser les liens créés entre les jeunes au cours des onze dernières années (au sein de l’Association de hockey mineur de Lachute), mais, d’autre part, qu’on avait des doutes que les jeunes hockeyeurs colombanois puissent être tous intégrés aux équipes de Mirabel.



Il y a fort à parier, en regard de la deuxième hypothèse, qu’il se posera plusieurs questions demain (jeudi 9 juin) alors que (comme il est annoncé sur la page Facebook de Saint-Colomban) se tiendra&nbsp;une rencontre d&#8217;information avec le directeur général de l&#8217;Association de hockey mineur de Mirabel à compter de 19 h 30 au Centre récréatif et communautaire de Saint-Colomban.&nbsp;



«&nbsp;Ce sera l&#8217;occasion de prendre toutes les informations pour la prochaine saison avant l&#8217;inscription et de poser vos questions (…) Il n&#8217;est pas nécessaire de vous inscrire à l&#8217;avance pour la rencontre&nbsp;» précise-t-on.

Hockey mineur : Saint-Colomban s’entend avec Mirabel

« Saint-Jérôme a adopté, depuis quelques mois, une nouvelle approche inspirée par les trois grands piliers du développement durable que sont l’économie, l’environnement et le social. Désormais, nos décisions favoriseront la viabilité, c’est-à-dire qu’elles devront faire en sorte que les générations futures pourront continuer d’avoir accès aux ressources, de prospérer et de s’épanouir sur notre territoire. Pour y arriver, nous devons évidemment agir dès maintenant, surtout lorsqu’il est question d’aménagement du territoire » indique Marc Bourcier.



Au lendemain des décisions prises en assemblée extraordinaire la veille, le maire de Saint-Jérôme a dévoilé mardi dernier, la nouvelle façon de dorénavant faire les choses en matière de développement dans la capitale des Laurentides et, qui, de ce fait, guidera les décisions futures du conseil municipal.



Des objectifs



De façon concrète, les visées des élus jérômiens tournent autour d’objectifs précis.



Soient&nbsp;:&nbsp;



&#8211;&nbsp;La revitalisation et le développement du centre-ville de Saint-Jérôme;



&#8211; Le développement du Quartier de la Santé;



&#8211; Le développement des secteurs industriels;



&#8211; Le développement des secteurs commerciaux;



-Les projets permettant de boucler les rues existantes ou&nbsp;d’améliorer le niveau de service ou la résilience des réseaux d’aqueduc, d’égout et de circulation existants.



&#8211; Les projets situés sur des terrains desservis par les infrastructures existantes et qui ne nécessitent aucune prolongation ni surdimensionnement de ces infrastructures.



Responsabilités sociales et environnementales&nbsp;



« La pression est forte à Saint-Jérôme, et grâce à ces orientations, nous sommes sûrs d’arriver à y répondre sans négliger la priorisation des projets ni les principes de densification, puisque c’est la voie à suivre pour la création de milieux de vie durables et accueillants&nbsp;» considère M.Bourcier.



Et le premier magistrat d’ajouter&nbsp;:



«&nbsp;Ces orientations nous conduiront par ailleurs à l’adoption de nos prochains plans d’urbanisme et de mobilité, où notre souhait de&nbsp;développer et d’aménager le territoire en fonction des impératifs techniques et de notre cadre financier, mais aussi, des responsabilités sociales et environnementales inhérentes à l’étalement urbain et aux changements climatiques, sera réitéré&nbsp;».



Nouvelle contribution financière&nbsp;



Par ailleurs, comme nous en avons traité dans une édition précédente, les autorités imposent dorénavant aux développeurs une nouvelle contribution financière.&nbsp;



Concrètement, on parle, pour les immeubles résidentiels, de 2 500 $ par nouveau logement ou logement ajouté lors de la construction ou l’agrandissement d’un bâtiment principal ou la rénovation intérieure visant l’ajout d’un ou de plusieurs logements.



Pour les immeubles&nbsp;non résidentiels, les choses vont comme suit&nbsp;:10 $ par mètre carré de plancher habitable lors de la construction d’un bâtiment principal ou l’agrandissement du bâtiment principal.



«&nbsp;La nouvelle contribution exigée lors de la délivrance des permis servira à financer, en tout ou en partie, les dépenses reliées à l’ajout, à la mise à niveau, à l’agrandissement ou à la modification d’infrastructures ou d’équipements municipaux. Par exemple, le fond servira à contrôler ce que nous appelons les « surverses », soit les trop-pleins qui débordent dans la rivière quand la capacité de nos conduites d’égout est dépassée » tient à préciser Marc Bourcier.



Développement durable



Notons que Saint-Jérôme adopte ainsi une approche intégrée et structurante de développement durable basée sur les grandes sphères que sont l’environnement, le social et l’économique.



« En adoptant cette approche intégrée, Saint-Jérôme s’engage à constamment chercher l’équilibre entre les trois enjeux relatifs au développement durable, de manière à permettre à sa population présente et future de s’épanouir sainement et pleinement » de conclure le maire Bourcier.

On s’entend, finalement, sur la facture du train