« La congestion routière et le service peu fiable du train de banlieue nuisent à la qualité de vie des familles. Des milliers de Jérômiens sont contraints de quitter la maison à 5 heures du matin pour aller travailler, car le trafic s&#8217;installe maintenant tôt sur les autoroutes. Le Plan de décongestion de la CAQ propose une approche sensée pour améliorer la mobilité de tous les Jérômiens, qu&#8217;ils soient automobilistes ou utilisateurs de transports collectifs» lance Youri Chassin.
Considérant que «au sein de la grande région métropolitaine, c’est la région des Laurentides qui a connu la plus importante augmentation du nombre de véhicules sur son réseau routier», le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Saint-Jérôme y est allé des solutions de son parti la semaine dernière pour règler les problèmes de transport à Saint-Jérôme.
Plan de décongestion
C’est ainsi que Youri Chassin fait valoir que «le Plan de décongestion de la CAQ prévoit des mesures concrètes pour améliorer la fluidité du transport dans les Laurentides».
Concrètement :
«Prolonger l’A-13 jusqu&#8217;à l’A-50 sous la forme d&#8217;un boulevard urbain, ce qui aura pour effet de décongestionner l’A-15 en amont de Saint-Jérôme; ajouter une voie réservée sur l’A-15, et ce, jusqu&#8217;à. Saint-Jérôme; augmenter la fréquence et la fiabilité du train de banlieue, afin que ce moyen de transport puisse répondre aux besoins des Jémômiens qui désirent rejoindre efficacement Montréal».
Moins attrayante
Qui plus est, pour le candidat caquiste, les problématiques de transport à Saint-Jérôme ont des répercussions importantes à d’autres niveaux.
« En plus de causer un stress important, les problèmes de transport affectent la productivité des travailleurs, sont une source de pollution additionnelle et rendent la capitale des Laurentides moins attrayante pour les familles et les entreprises. Il est impératif d&#8217;y remédier pour assurer la croissance et la vitalité future de notre région» évalue M.Chassin.
&nbsp;
&nbsp;

La situation perdure depuis plusieurs années déjà. Loin de se résorber, elle a empiré avec l’accroissement de la population. L’intersection des routes 117 et 333 dans le secteur de Lafontaine est un véritable cauchemar en provenance de l’autoroute 15 Nord à l’heure de pointe de la fin de l’après-midi.
Certaines journées (Infos Laurentidesl’a constaté à quelques reprises), la file d’attente sur l’autoroute s’étire jusqu’à la hauteur du Carrefour du Nord.
Préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord et maire de Saint-Hippolyte (où mène la route 333 vers le Nord), Bruno Laroche lève les yeux au ciel quand on l’aborde sur la question.
«C’est un véritable problème! En plus, à partir de l’autoroute, c’est extrêmement dangereux. Tu ne sais jamais quand il y en a pas un qui va sortir (de sa ligne de circulation). En plus de ceux qui veulent éviter le trafic, vont rouler à droite (vers le sud) et vont couper au bout (à l’intersection). Il faut être constamment sur le qui-vive&#8230;»,note-t-il.
Pas les Hippolytois
En outre, le premier magistrat hippolytois réfute, tout de go, que ses concitoyens soient majoritairement partie prenante des bouchons de circulation sur la route 117 et la route 333 aux heures de pointe. Plaidant que, pour la majorité, ce ne serait pas une solution qu’ils privilégient.
«Il y a beaucoup des gens qui résident à Lafontaine. Lafontaine s’est beaucoup développé au cours des dernières années; particulièrement dans le secteur de la 112e et la 115e Avenue»,évalue M. Laroche. «Les gens de Saint-Hippolyte vont aller par le chemin du lac Écho et le chemin du lac des 14 îles pour se rendre chez eux. Il y a plein de monde qui nous en parle. Personnellement, je demeure au lac Connely et je ne passerais jamais par là (l’intersection des routes 117 et 333). Par exemple, quelqu’un qui demeure au lac L’Achigan, est mieux d’aller jusqu’à Prévost, prendre le chemin de la Station et se rendre au lac L’Achigan. Sinon t’es &#8221; jammé &#8221; là pendant 45 minutes.»
Un carrefour giratoire
Pour Bruno Laroche, la solution passe par un carrefour giratoire.
Ce qu’il faut, à son avis, c’est de miser sur «la fluidité».
«Le carrefour giratoire permet une circulation constante. Sur la 117, à Mont-Tremblant, il y en deux et ça fonctionne très bien. À Lafontaine, la problématique, c’est la lumière. Les gens doivent arrêter pour tourner (à gauche pour aller prendre la 333) à la lumière. Aussitôt qu’ils arrêtent, il y a une congestion. L’embâcle se fait là. C’est sûr et certain. J’ai fait une campagne électorale (élection partielle dans le comté de Saint-Jérôme) en 2016 et on m’en parlait. Je sais que le maire de Saint-Jérôme fait des démarches. Il rencontre le MTQ, il accompagne les gens.» 
Justement, pour Stéphane Maher, l’idée du carrefour giratoire est à oublier, en raison surtout d’un problème d’espace dans le secteur, pour une telle installation.
Avec les dirigeants du ministère des Transports du Québec, les autorités de Saint-Jérôme sont à la recherche de solutions.
Un projet MRC
Le préfet Bruno Laroche considère, pour sa part, que Saint-Jérôme doit être supportée.
«C’est un projet MRC. Il faut que nous, à la MRC, soyons en appui à la Ville de Saint-Jérôme. Il faut que ça commence quelque part. Au moment où on se parle, il n’y a rien de commencé. Le but, à court terme, ça serait que le ministère des Transports du Québec ait une rencontre avec la Ville de Saint-Jérôme. C’est une problématique connue. C’est un secteur dangereux. C’est &#8220;accidentogène&#8221;»,de conclure Bruno Laroche.
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;

Intersection des routes 117 et 333: «C’est une problématique connue…» -Bruno Laroche

Le député-sortant de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, fait de la santé un cheval de bataille, à environ un mois du rendez-électoral avec les électeurs.
Mini urgence
Se disant « fier » d’avoir « négocié pendant huit mois» avec le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, pour la modernisation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, Marc Bourcier dit vouloir faire en sorte que «les 200 M$ assurés par le ministre aux fins du projet de modernisation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme seront bel et bien distribués» en plus de «veiller à ce que l’autre 200 M$ nécessaire au Grand Projet du CISSS lui soit attribué dans les plus brefs délais après le 1eroctobre».
Il promet, par ailleurs, de solutionner une partie des problèmes criants de l’urgence du centre hospitalier en créant dans le centre Youville (devenu libre depuis l’ouverture d’un nouveau CHSLD) «une mini urgence 24h/24, 7jours/7, pour les cas P4 et P5 qui représentent près de 50 % des visites à l’urgence».
On fait référence ici à des problèmes de santé qui sont importants, mais qui peuvent être pris en charge ailleurs que dans un hôpital. Des infirmières praticiennes spécialisées, communément appelées super infirmières ainsi que d’autres professionnels de la santé pourront y assurer les soins, selon les vues de M.Bourcier.
C’est là un des engagements qu’il a pris mercredi soir dernier au moment de lancer officiellement sa campagne électorale devant ses partisans réunis à l’Uni-Verre de Saint-Jérôme.
Centre de jour pour les aînés
Autre projet qu’il met de l’avant: « voulant aussi augmenter l’offre de service des soins à domicile pour les aînés», Marc Bourcier dit souhaiter «favoriser l’implantation d’un Centre de jour pour les aînés».
«Ce projet permettra aux aînés de sortir de l’isolement, tisser des liens, se divertir, maintenir ou améliorer leur condition physique, de stimuler la mémoire et les fonctions mentales et d’obtenir un suivi infirmier et psychosocial» dit-il à cet égard.
Le candidat péquiste tenant également à préciser qu’il entend s’abstenir d’attaques personnelles envers ses adversaires.
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;

Transport pour les Jérômiens: Youri Chassin propose des solutions