MATHIEU LOCAS
Les sujets sont nombreux, nous sommes dus pour une bonne macédoine de sujets.
Du vent
Un bon samaritain, ayant à cœur la diffusion de l’information, m’a fait parvenir la lettre expédiée à certains propriétaires par la Ville de Saint-Jérôme, au tournant du mois d’août dernier. Cette lettre visait principalement les propriétaires de l’Île Perreault, ainsi que des rues Saint-Joseph et Saint-Louis. Elle faisait référence à l’article du Devoir, publié en juillet dernier, où il était question de l’entreprise Bon Apparte, qui achetait massivement des propriétés dans le secteur. Visiblement pris de panique, la Ville a mandaté sa chef de la division de la règlementation et de la planification, pour écrire aux propriétaires. Elle écrit: «(…) la Ville n’a approuvé aucun projet de développement. (…) Il est à noter que la Ville détient plusieurs mécanismes réglementaires pour encadrer les projets. (…) Soyez assuré que les citoyens du secteur seront consultés pour tout nouveau projet de démolition et de développement qui nécessite une approbation et qui doit répondre, en première étape, aux diverses attentes municipales». Je cherche encore l’information tangible dans ce message…
Pas compris
Parlant du dossier Bon Apparte, je reviens sur mon papier du 28 août dernier, où j’annonçais, l’instant d’une semaine, ma démission du journal puisque nous venions de vendre une propriété à ce promoteur. Pour ceux qui l’ignorent, la veille de la distribution du journal par la poste, certains articles sont disponibles sur notre site Web au [www.journalinfoslaurentides.com]. Vous pouvez commenter les sujets sur notre site. J’ai été renversé de voir France Gagnon, adjointe de Youri Chassin à l’époque, mais candidate conservatrice dans Terrebonne depuis, commenter et surtout faire pression sur la Ville de Saint-Jérôme. Après avoir vanté le travail de Bon Apparte, elle a dit: «Souhaitons maintenant que la Ville aura l’ouverture nécessaire au développement». Rares sont les fois dans ma carrière où j’ai vu du personnel de bureau de député, venir faire de la politique à la place de celui ou celle qui a osé mettre sa face sur un poteau pour se faire élire.
SOS poubelles
Je ne veux pas m’éterniser sur le dossier, mais le changement radical de la Ville dans sa gestion des ordures ménagères continue de faire jaser. Ma boîte de courriels témoigne de votre insatisfaction à plusieurs niveaux. Je vous demande de continuer à m’écrire à l’adresse au bas de cette page. Je vais accumuler les messages et d’ici quelques semaines, je vais me tourner vers les élus (ce sont eux qui ont voté pour cette politique) pour avoir des explications claires sur leur choix politique. Je sais que certains fonctionnaires avaient fixé ma photo au mur et se servaient de ma face comme jeu de dards tellement ils m’en voulaient de ne pas donner la chance au coureur dans ce dossier. Le temps est en train de me donner raison. La compagnie Ricova a obtenu le contrat. Cette entreprise a eu des problèmes dans le passé à offrir un service adéquat, notamment dans la ville de Montréal. Le problème des villes est qu’une loi les oblige à choisir le plus bas soumissionnaire. Les entreprises coupent les prix en soumission. Une fois le contrat en poche, elles ne sont souvent pas capables d’offrir le service.
Triporteur
Y’a-t-il moyen d’avoir une règlementation sur les triporteurs? J’en ai vu plusieurs depuis cet été, sans casque, roulant en plein milieu de la rue tout en omettant de respecter la signalisation routière. Je peux vous dire que l’un de ses Evel Knievel a su ma façon de penser sur le 3e boulevard, en juillet dernier.
La grippe
En terminant, la grippe a de fortes chances d’être dévastatrice cet hiver. Pour faire ses prévisions, la santé publique du Québec jette un œil sur les données de l’Australie, qui termine son hiver au moment où il cogne à notre porte. Et cette année, le pays de Skippy a connu une grippe rarement vue. Préparez-vous au pire et bonne chance à tous.
Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com.