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Suivi de dossiers

Photo Claude Cormier

Suivi de dossiers

Publié le 04/11/2020

Mathieu Locas

 Cette semaine, je vous reviens avec de l’information sur des dossiers traités récemment. À commencer par celui de la voie de contournement de la carrière BauVal Sables LG. J’en ai parlé au début du mois de septembre. Les citoyens du secteur, entre autres ceux de la rue McGuire, n’en peuvent plus. Ça fait des décennies que Sainte-Sophie demande une voie de contournement. La mairesse Louise Gallant en a fait son cheval de bataille d’ici à son retrait de la vie politique l’an prochain. Vérifications faites auprès de la principale intéressée, rien n’a bougé au très dynamique «Mystère» des Transports du Québec. Le ministre François Bonnardel aurait demandé à la députée de Prévost, Marguerite Blais, un peu de patience car il pourrait y aller d’une annonce sous peu. Pendant ce temps, les camions continuent à circuler hors des heures prévues. Une connaissance de longue date me parle même d’une augmentation du trafic. Il faut rappeler que cette roche sert à de la fabrication de béton pour certains chantiers du MTQ. L’automne avance, il y a plusieurs dossiers à régler. Quand la police arrive, les camionneurs communiquent entre eux via Cee Bee. Par cette chaine d’avertissements, le carnet de contraventions se remplit moins vite.

St-Stan

J’ai récemment communiqué avec les deux adolescentes de l’équipe de Cheerleading de l’école secondaire Saint-Stanislas qui m’ont raconté leur version des partys qui ont très largement contribué à l’éclosion de Covid dans l’école. Les menaces de mort sont maintenant chose du passé. Une des deux m’a même avoué avoir reçu des excuses de la part de certains collègues qui avaient un peu beurré épais fort dans l’intensité de leur propos.

Corps disparu

J’écris souvent mes chroniques entre 21h et minuit alors que tout le monde dort à la maison. J’ai toujours aimé écrire le soir. Pourquoi? Aucune idée. Je suis seul avec moi-même et les succès des années 70 et 80 dans mes oreilles. Quand j’envoie mes textes au journal, je ne peux prédire avec certitude si le sujet va marcher ou non. L’histoire de la disparition du corps de ma mère, publiée il y a deux semaines, a suscité des réactions comme jamais. Et d’excellentes réactions. Une source m’a confirmé que le dossier de ma mère n’est effectivement plus dans l’ordinateur de l’hôpital de Saint-Jérôme (avoir su, je n’aurais pas passé par l’Accès à l’information. Message à la direction du CISSS des Laurentides, ne perdez pas de temps à trouver c’est qui). Plusieurs questions demeurent, notamment sur la façon de faire de Patrick Fortin, l’entrepreneur qui a sorti le corps sans mon consentement. J’ai même parlé à un de ses anciens collègues. Je collige les informations et je reviens avec une suite avant ou après les fêtes.

Classement des écoles

Le dernier sujet, je n’ai pas eu l’occasion d’en parler dans cet espace mais comme il revient à chaque année, je me permets d’en glisser un mot. Le fameux classement des écoles secondaires est un événement à l’agenda des plusieurs directions d’écoles. Dans leur bureau en coin, les grands patrons aiment souvent se gargariser quand ils se retrouvent en haut de peloton. L’un des premiers classements des écoles au Québec, sinon le premier, concernant les cégeps au tournant des années 90. Celui de Saint-Jérôme faisait dur en maudit. Je me souviens que le prof de science politique avait pris la moitié d’un cours pour faire de la gestion de crise sur les défauts du palmarès. Ça sentait la commande de la part de la direction à plein nez. Depuis 30 ans, les critiques ont été abondantes sur le sujet, je n’y reviendrai pas. Une seule chose, si vous êtes parents, ne croyez pas que d’envoyer votre enfant dans une école en bas de classement en fera de lui un rejet de la société. L’école est une chose. Les expériences de vies, comme le bénévolat et les emplois étudiants, sont, à mon humble avis, aussi importantes. Bravo aux écoles en haut de lice, mais ça ne m’impressionne pas trop. Nous sommes plusieurs à avoir fait notre chemin dans la vie, même s’il y a 30 ans, le Cégep St-Jérôme se trouvait en queue de peloton.

Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com

 

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