Le Parrainage civique Basses-Laurentides est à la recherche de nouveaux bénévoles appelés parrains et marraines. L’organisme favorise la participation et l’intégration sociale des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, par le biais d’un jumelage avec un citoyen-bénévole. 



«&nbsp;Il y a actuellement beaucoup de demandes de services dans notre région et nous tendons la main à la population afin de les intéresser à vivre une expérience de bénévolat unique au Parrainage civique&nbsp;», affirme le directeur général, David Lavallée. En effet, une quarantaine de filleuls inscrits au sein de l’organisme attendent l’arrivée d’une personne significative dans leur vie, un ami créant une relation d’amitié de qualité ou prime la simplicité et favorisant l’intégration sociale.&nbsp;



«&nbsp;Heureusement, pour les membres inscrits, mais non encore jumelés, le Parrainage civique organise des activités de groupe afin de mieux connaître ses membres et permettre à chacun de se créer un réseau social et effectuer des sorties à caractère éducatif, culturel ou social, tout au long de l’année&nbsp;» informe le directeur.&nbsp;



La relation amicale entre le filleul et son parrain ou marraine, contribue à briser l’isolement, développer une relation d’amitié, procurer la présence d’une personne significative en partageant des centres d’intérêt et en développant de nouvelles habiletés sociales ou divers apprentissages, et ce, par une simple relation d’amitié. Voilà donc une belle occasion de vivre pleinement l’expérience de bénévolat qu’offre le Parrainage civique depuis 39 ans dans notre région. Cette expérience toute spéciale sera pour le bénévole l’occasion d’explorer une forme de bénévolat unique en son genre reliée à un organisme voué à l’émergence d’une relation d’amitié entre un bénévole et son filleul.&nbsp;



Faites comme Estella, marraine au sein de l’organisme et jumelée à Diane depuis 10 ans&nbsp;:&nbsp;« Pour moi, le Parrainage civique a ouvert une porte à un nouveau monde, des gens très sympathiques et généreux qui sont prêts à donner et recevoir. Quand j’ai rencontré Diane, ç’a cliqué tout de suite. On est comme des sœurs de cœur&nbsp;».&nbsp;



Pour obtenir des informations ou pour devenir bénévole, communiquez avec l’organisme en composant le (450) 430-8177 ou visitez le site internet : www.parrainagecivique.ca&nbsp;

Le coup d’envoi de la 6e édition du Salon des aînés de Saint-Jérôme sera donné le 7 septembre prochain à la Station 7 de la capitale des Laurentides. En vue de ce rendez-vous, Infos Laurentides s’est entretenu avec la légendaire comédienne et « marraine » de l’événement, Béatrice Picard.



«&nbsp;Cette année on l’a appelé&nbsp;Au gré de tous les âges, parce qu’on est toujours l’aîné de quelqu’un, alors on peut y aller avec quelqu’un de plus vieux que nous, mais aussi quelqu’un de plus jeune!&nbsp;», affirme l’énergique comédienne, disant qu’avec l’âge la présence d’un proche peut aussi se vouloir rassurante, surtout dans une grande foule.



Cette année, l’événement qui se transportera ensuite au Quartier 50+, le 16 septembre suivant, sera animé par Marie-Claude Barrette, il comptera sur Geneviève Schmidt comme ambassadrice et bien entendu sur Béatrice Picard comme marraine. Cette dernière qui verra d’abord ses 75 ans de carrière être honorés lors du lancement du 7 septembre.



Une grande carrière soulignée



Au cours de sa carrière d’un trois quarts de siècle, la comédienne aura marqué plus d’une génération, notamment avec ses rôles dans Le Survenant, Cré Basile et  Symphorien ou même dans Les Simpson, où elle était jusqu’à tout récemment la voix québécoise de Marge Simpson. Naturellement, cela ne sera pas la première fois que celle qui est officière de l’Ordre national du Québec se fait rendre hommage. Cependant, cela ne la rend pas moins enthousiaste en vue du 7 septembre, loin de là.



«&nbsp;Moi je ne veux pas manquer ça! Je veux fêter, j’adore fêter! Je trouve que très souvent on ne profite pas assez de la vie, alors il faut en profiter quand ça passe!&nbsp;», commente l’artiste de 94 ans qui explique la longévité de son parcours par son infatigable soif d’apprendre.



«&nbsp;Quand j’avais 20 ans et que j’étudiais à Paris, on m’avait dit que j’aurais sans doute mes premiers grands rôles à l’âge de 40 ans. C’est probablement ce qui m’a le plus marqué, car c’est une vie ça, mais, au lieu de me décourager, je me suis dit ‘ah bon, et bien je vais en profiter, je vais prendre tout ce qui passe et je vais trouver quelque chose de bien à apprendre dans tout ce qui va arriver&nbsp;», raconte-t-elle.



«&nbsp;C’est comme ça que je suis arrivé au jour où, à 40 ans, j’avais de beaux grands rôles. Puis là, je me suis dit ‘pourquoi pas jusqu’à 60 ans’ et j’ai toujours dit en blague que j’allais me rendre jusqu’à 100 ans, mais maintenant voilà que je chemine vers ma 95e&nbsp;année!&nbsp;», poursuit-elle espérant toujours rester active, peu importe le type de rôle qu’elle obtiendra.



D’une génération à l’autre



C’est d’ailleurs ce message qu’elle voudra transmettre, le 16 septembre prochain, celui qui dit qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre et qu’à cet effet, un événement comme le Salon représente la parfaite occasion pour les différentes générations d’apprendre entre elles.



«&nbsp;C’est un moyen de se rencontrer, de prendre le temps de se parler et de s’écouter, entre jeunes et moins jeunes. Je ne dis pas les vieux moi, parce qu’on est toujours plus vieux que quelqu’un d’autre. Moi, je dis qu’on a l’âge qu’on a, qu’on a surtout l’âge de son cœur, de sa volonté&nbsp;», décrit une Béatrice Picard poétique, mais sincère.



Avec elle, <a href="https://journalinfoslaurentides.com/societe/salon-des-aines-de-saint-jerome-un-rendez-vous-a-ne-pas-manquer">samedi 16 septembre prochain</a>, de 9h à 16h, plus d’une centaine d’exposants seront donc aux Quartier 50+ de Saint-Jérôme. Ils seront joints par des invités tels que Geneviève Schmitdt, Dr Réjean Hébert, Janette Bertrand et Dr François Marquis, pour ne nommer que ceux-là. 



Avant cela, pour assister en personne et gratuitement au lancement médiatique animé par Marie-Claude Barrette et rendant hommage à Béatrice Picard, le public peut réserver son billet au www.lancementmediatique2023.eventbrite.ca ou encore par téléphone au 450 275-5129. 



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="427" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/mc-barrette-427x640.jpg" alt="" class="wp-image-13098" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/mc-barrette-427x640.jpg 427w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/mc-barrette-145x218.jpg 145w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/mc-barrette.jpg 683w" sizes="(max-width: 427px) 100vw, 427px" /><figcaption>Photo : Salon des aînés de Saint-Jérôme &#8211; L’animatrice Marie-Claude Barrette prendra les rênes de l’édition 2023.</figcaption></figure>

Salon des aînés de Saint-Jérôme : entretien exclusif avec Béatrice Picard

La Forêt de la Seconde Vie, se voulant être la première alternative aux cimetières traditionnels en Amérique du Nord, a officiellement été inaugurée, le 10 août dernier. Situé au 835, chemin de l’Achigan Est, soit sur l’ancien terrain de golf de Sainte-Sophie, le projet veut notamment réunir le meilleur de la nature et de la technologie.



Sur un espace de plus de 2&nbsp;500&nbsp;000 pieds carrés acquis en 2019, près de 7&nbsp;000 arbres seront éventuellement plantés. Chaque arbre sera accompagné des cendres d’un défunt, et ce, de manière totalement écologique. À l’aide d’une application, les souvenirs que la personne aura choisi de laisser en legs seront numérisés et donc disponibles aux proches venus se recueillir à l’arbre en question.



« De génération en génération, les gens vont pouvoir venir sur le site et consulter la vie de ses ancêtres […]. Il y a vraiment un legs, une transmission de connaissances, qui va pouvoir être conservé entre les générations, chose qu’une pierre tombale n’offre pas nécessairement », explique Guillaume Marcoux qui, accompagné de Ritchie Deraiche, est co-propriétaire de la Forêt de la Seconde Vie.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret1-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-13102" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret1-960x640.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret1-327x218.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret1-96x64.jpg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret1-768x512.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret1-615x410.jpg 615w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo : Forêt de la Seconde Chance &#8211; Le boisé est déjà omniprésent sur le terrain du chemin l’Achigan Est.</figcaption></figure>



«&nbsp;Comme Pokémon GO&nbsp;»



Pour décrire le concept de l’application de l’entreprise sophienne, Guillaume Marcoux la compare, à celle de Pokémon GO… d’un point de vue technologique bien entendu.



« C’est de la réalité augmentée et donc du 3D […]. On a fait géoréférencé l’ensemble du territoire, on a placé 7 000 points qui sont les 7 000 arbres qui seront à planté. C’est une application à la Pokémon GO, mais sans que Pikatchu apparaisse. Par exemple, tu es dans le stationnement, tu veux aller voir l’arbre de Sylvain, l’application va le chercher, te dire quel sentier prendre pour te rendre et dans un rayon à proximité de 4 mètres, tu bascules en mode réalité augmentée. À ce moment-là, à travers ton téléphone, tu vas voir l’arbre, mais un coffre va apparaître et en cliquant sur le coffre, photos, vidéos, questionnaires et legs vont en sortir […] », exprime l’entrepreneur, disant que le défunt peut choisir que le contenu lié à son arbre soit public ou non.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="540" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret-golf-960x540.jpg" alt="" class="wp-image-13103" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret-golf-960x540.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret-golf-327x184.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret-golf-768x432.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/08/foret-golf.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo : Forêt de la Seconde Vie &#8211; C&#8217;est sur le site d&#8217;un ancien terrain de golf que la forêt est appelée à croître dans les années à venir.</figcaption></figure>



«&nbsp;Un don écologique »



En ce qui concerne la forêt en soi, c’est notamment l’utilisation de cette technologie qui la rend si écologique. «&nbsp;Un des buts, c’est non seulement de ne pas avoir de plaques ou même de codes QR, mais aussi d’urnes ou de produits qui ne sont pas écologiques et qui viendrait contaminer le sol&nbsp;», indique-t-il, justifiant notamment son point avec différentes recherches du&nbsp;<a href="https://www.nytimes.com/2023/05/11/nyregion/mikvah-cemetery-rockland-county.html">New York Times</a>.



« Ce qu’on propose, ce sont des cendres mises directement en terre, la croissance d’un arbre par la suite et cet arbre-là viendra capter du CO2, séquestrer du carbone, réémettre de l’oxygène… donc il y a un bienfait, comme un don écologique, qui est remis aux générations futures&nbsp;», poursuit-il, disant qu’une fois les arbres arrivés à maturité, l’entretien du terrain pourra se faire au rythme de la nature «&nbsp;comme dans une forêt normale&nbsp;».



En quelques chiffres, il est estimé qu’un arbre absorbe en moyenne 25kg de CO2&nbsp;par an. Il aussi prévu qu’une fois les 7&nbsp;000 arbres plantés, près 175 tonnes de carbones seront captées annuellement sur l’ancien terrain de golf devenu une forêt à part entière. À l’heure actuelle, bien que l’inauguration officielle se soit tout juste produite, près de 80 arbustes sont d’ailleurs déjà en terre.



«&nbsp;Devenir un arbre&nbsp;»



Et puis, au-delà de l’aspect technologique et écologique, étant un lieu de mémoire, il y a bien entendu aussi tout l’aspect spirituel. Pour bâtir un sentiment d’appartenance envers l’endroit, les gens peuvent décider de planter leur arbre de leur vivant. Ils peuvent même choisir à travers 25 essences d’arbres en fonction de leur personnalité pour ensuite se retrouver avec des gens qui les ressemblent une fois «&nbsp;leur vie d’arbre&nbsp;» entamée.



«&nbsp;Pour le Québécois moyen, avec la religion qui prend une place moins importante dans le fondement de ses valeurs, nous on lui offre une alternative toute nouvelle, écologique, soit de devenir un arbre, de partir une forêt et d’avoir en quelque sorte une réussite collective qui émerge de ça&nbsp;», achève l’entrepreneur, invitant les gens à venir visiter la Forêt ou d’abord son site web à l’adresse&nbsp;<a href="https://www.foretdelasecondevie.com/">foretdelasecondevie.com</a>.

À la recherche de nouveaux bénévoles : le parrainage civique vous tend la main